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Venezuela : à propos d’une attaque sournoise !

Courrier international [1] rapporte une drôle d’affaire : il y aurait au Venezuela une pénurie de papier toilette.

Le gouvernement a pris les choses en main : deux douzaines de militaires, en tenue et en armes, ont eu la mission de protéger des fonctionnaires qui inspectent l’entreprise privée Manpa, principal producteur de PQ, couches culottes et protections hygiéniques. Tant que dure l’inspection, les frais d’entretien des militaires sont à la charge de l’entreprise !

Les fonctionnaires sont chargés de vérifier le processus d’approvisionnement et la chaîne de production. Ils semblent, en effet, soupçonner un sabotage !

Il n’y aurait rien d’étonnant à ça. Le capital vénézuélien, sous autorité étasunienne, combat en permanence le gouvernement populaire. Et l’affaire n’est pas anodine : c’est une agression du capital qui cherche à déstabiliser le gouvernement du Président Maduro en créant des difficultés à la population. Les réactionnaires critiquent le contrôle des prix et le contrôle des changes. C’est-à-dire qu’ils condamnent « les contrôles » pour recouvrer « leur liberté » ! Liberté d’extorquer, liberté d’exploiter, liberté de ruiner ! Ils ne l’ont pas et en sont fort marris !

Le gouvernement protège, quant à lui, la liberté du peuple de disposer de PQ ! Militaires à l’appui !

Puisque le capital vénézuélien semble considérer la production de PQ comme une « production stratégique », la réponse pourrait bien être : puisque c’est stratégique, cette production sera planifiée, et les moyens de production appartiendront au peuple !

DR

»» http://www.resistance-politique.fr/...

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Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

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