Je réagis fortement au dernier commentaire de Gérard qui contribue à ridiculiser ni plus ni moins les contributions consciencieuses et argumentées des lecteurs qui prennent la peine de lui répondre.
Et qui pourrait se résumer en « parlez toujours, je n’en ai que faire... je continue d’étendre mes incohérences en modifiant juste la manière de le faire » ; il y a de quoi se demander qu’elle est la réelle motivation de ce type d’investissement narquois, à part troller un fil dont on peut trouver, au point où l’on en est, toutes les réponses aux questions qu’il ne cesse de remettre sur le tapis.
– "Au sujet du livre, la controverse est sur la traduction(…)"
Tu as déjà dit que tes rudiments d’allemand t’amenaient à considérer qu’il y avait des bizarreries, sans signifier lesquelles, et ce que t’ont répondu -pourtant très explicitement- Jacques Richaud et Léo Lerouge, c’est que cette accusation de traduction "truquée" est une imposture attestée..
A quoi cela sert que des commentateurs s’emploient à te répondre avec sérieux et attention -avec sources à l’appui- lorsque tes réponses confirment que tu n’en as que faire et contiennent des rabâchages dignes d’un monologue de salle-de-bain ?
– "De toute façon je ne pense pas que ce soit important (…)" Alors ça c’est trop facile et d’une mauvaise foi éloquente.
Encore une fois je m’insurge sur ces stratégies déloyales qui consistent à dénigrer un travail ou une lutte de manière aussi hasardeuse que contestable en s’en lavant les mains ensuite, cette fois par un « n’est pas important » : la contradiction serait si insupportable ?
Pourtant les réponses réfutant cette diffamation sont documentées, avec, en plus, un témoignage directe, et l’invitation à s’informer avant de relayer des mensonges, des plus élégantes mais... mais non !
Autant parler du Schmilblick* de papy Mougeot, cela aurait produit le même effet : on recommence, on insiste, on persiste, mais cette fois par une pirouette pas vraiment courageuse, « c’est si peu important ».
Et je n’en crois rien : quand ce n’est pas important, on lâche le morceau, ou on prend la peine d’étudier les éléments qu’on aurait pu trouver soi-même, mais qui sont gracieusement dispensés par d’autres, plutôt que de resservir le même plat.
Et ce ne sont pas les redondances et lieux communs qui suivent qui vont faire oublier que l’on s’entête dans ses erreurs :
– « Il n’est pas question de remettre en cause le combat contre toutes les religions »
Bien-sûr que oui, il est question de remettre en cause le combat contre toutes les religions, on est nombreux à avoir tenté d’expliquer que combattre toutes les religions, et l’une d’elles en particulier, est une action d’intolérance qui ne fera que durcir les relations citoyennes, détourner d’une lutte commune, et en contradiction avec le principe de la laïcité.
C’est amusant de transformer ce que l’on avance en son contraire ?
- « Depuis le début j’attends que l’on pose les véritables données du problème »
Non seulement c’est d’une prétention sans nom (et qui résume ce que je dénonce en premier lieu, pour parler moins poliment : un foutage de gueule), mais en plus, j’aimerais bien savoir comment on peut ne serait-ce qu’une nano-seconde oser attendre quoique ce soit des autres quand on s’évertue tout au long de ses réactions à les ignorer royalement ?
On notera dans la suite, parmi les propos « un tantinet basiques », quelques remarques plus personnelles « je n’ai pas souvenance avoir eu de problèmes... », « à l’époque je n’avais jamais rencontré de femmes voilées ! », « Que s’est-il donc passé pour que ces coexistences aient explosé ? ».
Pour éviter le sempiternel « je n’ai pas dit ça » de son l’auteur, je passe sur ce qui est négligemment souligné dans ce témoignage : qu’à l’époque, c’était chouette, qu’on pouvait ne pas rencontrer de problèmes, qu’on pouvait ne jamais rencontrer des femmes voilées, (vive l’invisibilité !) et que, maintenant qu’on rencontre des femmes voilées, ces coexistences ont explosé : ce serait une extrapolation des plus hallucinées de ma part, il va sans dire.
Non, moi non plus, je ne vais pas parler de ce qui a été dit sans être dit.
Par contre, je fais remarquer que la réponse est déjà donnée dans plusieurs commentaires.
Encore aurait-il fallu les lire.
Mais de la part de quelqu’un qui s’échine à discréditer les propos d’autrui en leur conseillant « de lire », alors qu’il avoue par-ci par-là qu’il n’a « pas lu » ou devrait « relire », à quoi pourrait-on s’attendre, je vous le demande.
Et c’est lui propose qu’on pose les véritables données du problème, mais je rêve...
– « On est dans la merde car il n’y a pas, il n’y a plus de solution. - Maintenant il est pour ainsi dire trop tard pour réagir »
Bah c’est sûr, après le 11 Septembre, mon pov’monsieur, c’est comme ça , on n’a pas l’choix , les dès sont jetés, c’est l’apocalypse cacastrophique.
– « replis identitaires, partis d’extrême droite néo-conservateurs » :
Dont, comme on te la signalé plusieurs fois (mais à quoi bon ?), tu relaies ni plus ni moins les maximes, « pour ainsi dire », ce qui n’a pas échappé à certains lecteurs attentifs, et ce malgré les bémols ajoutés pour en masquer le concept de base.
– « des certitudes politiquement correctes. » Les quelles, celles qui contrent les mouvements cités ci-dessus ?
Ou bien celles qui les laissent sans sourciller aménager leurs territoires en faisant passer cela pour des principes de Gauche ? Comme si seuls les partis dénoncés étaient responsables !
Oh mais non, on ne va pas contredire le projet de loi liberticide, c’est trop dangereux, il faudrait être en gilet pare-balles... à moins que cette protection soit nécessaire pour ceux qui, à l’inverse, les justifient tout en plaçant fatalement leur derrière entre deux chaises, et donc, indirectement, valident le « politiquement correct », mais que la contradiction insupporte car ce serait des balles qu’on leur tire dessus !
Conclure sur le modèle Turc, et ce, malgré l’observation faite à ce sujet, induit néanmoins qu’elle serait la meilleure solution, tout en affirmant qu’on ne saurait en proposer.
En gros, tout ce qu’il reste à faire, c’est parler pour ne rien dire, affirmer tout et son contraire, proposer sans le faire, demander des énoncées sans les lire... merci Gérard !
Un bon moyen de perdre du temps et de le faire perdre aux autres. Ca au moins, ça donne l’impression d’exister, n’est-ce pas ?
*« Le Schmilblick des frères Fauderche est, il convient de le souligner, rigoureusement intégral, c’est-à-dire qu’il peut à la fois servir de Schmilblick d’intérieur, grâce à la taille réduite de ses gorgomoches, et de Schmilblick de campagne grâce à sa mostoblase et à ses deux glotosifres qui lui permettent ainsi d’urnapouiller les istioplocks même par les plus basses températures. Haut les cœurs et chapeaux bas devant cette géniale invention qui, demain ou après-demain au plus tard, fera germer le blé fécond du ciment victorieux qui ouvrira à deux battants la porte cochère d’un avenir meilleur dans le péristyle d’un monde nouveau... » (Pierre Dac).
J’ai trouvé cela assez rigolo de remplacer Schmilblick par "croix en pendentif" ou le "bandana" porté par des soixante-huitards chevelus et barbus.