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Syrie : Dernières retouches

Alors que le Congrès américain a repoussé toute forme d’intervention armée en Syrie, il vient d’autoriser le financement d’un programme secret de la CIA signé par le président Obama au début du mois de juin. Le chef d’état-major interarmes, le général Martin Dempsey, avait évalué le soutien (formation et équipement) des « rebelles » depuis la Jordanie à 500 millions de dollars par an, et la création d’une zone de non-survol à 1 milliard de dollars par mois. Le programme de la CIA reprend le principe du soutien aux « rebelles » depuis la Jordanie et inclut des opérations secrètes en Syrie.

Il s’agit principalement pour les États-Unis de contrôler les flux d’armes en provenance du Golfe (notamment les missiles sol-air qui pourraient également être utilisés contre l’aviation israélienne) et de garantir leur leadership en réduisant la présence des jihadistes (c’est-à-dire en aidant l’Armée syrienne libre à éliminer une partie du Front Al-Nosra). Outre cette aide logistique directe, aux tueurs à gages en Syrie, le président du Comité des chefs d’état-major des forces armées américaines, le général Martin Dempsey, a fait savoir mardi dernier que les Etats-Unis avaient préparé un plan de bombardements de sites stratégiques en Syrie. Ce qui va à l’encontre de l’entente intervenue entre Moscou et Washington sur la convocation d’une nouvelle conférence internationale sur la Syrie (Genève 2), avait déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. « Si nos partenaires américains mettent l’accent sur la livraison d’armes à l’opposition syrienne et sur la diffusion de leurs plans - visiblement, en cours d’élaboration - qui prévoient des frappes sur les positions du gouvernement syrien, cela ne correspond évidemment pas aux ententes visant à réunir la conférence sans conditions préalables », a déclaré M. Lavrov lors d’une conférence de presse. On se dirige donc vers le scénario libyen : destruction « massive » des forces d’Al Assad pour enfin l’assassiner par les mercenaires sous-traitants à l’image de Kadhafi. Quant au Conseil d’Insécurité il peut feindre la cécité comme d’habitude. Cela dit, il serait notamment important de rappeler succinctement les « prouesses » belliqueuses américaines depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont : -bombardé les populations de plus de 30 pays. -tenté d’assassiner plus de 50 leaders politiques étrangers. -tenté de renverser plus de 50 gouvernements la plupart d’entre eux démocratiquement élus. -tenté de supprimer un mouvement populiste ou national dans 20 pays. -interféré honteusement dans des élections démocratiques dans au moins 30 pays. Au total, les Etats-Unis ont commis une ou plus de ces actions dans 69 pays. Et, dans la plupart des cas, la Grande-Bretagne a été la complice et la collaboratrice. Donc, finalement, la décision de bombarder la Syrie ne serait que le prolongement de cette politique criminelle qu’on tente de maquiller par différents subterfuges.

Chérif Abdedaïm

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