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Pourquoi les Banques avait-elles voulu et obtenu la possibilité de proposer à leurs clients l’ouverture d’un Livret A ?

Bon sang, mais c’est bien sûr !

Il ne s’agit pas, hélas ! des Cinq Dernières Minutes, la fameuse émission policière en noir et blanc de l’unique chaîne de télévision de l’époque.
Il faudrait tant pourtant que leurs affaires en soit aussi à leur dénouement !

Pourquoi les Banques avait-elles voulu et obtenu la possibilité de proposer à leurs clients l’ouverture d’un Livret A ?

Cette mesure avait de quoi intriguer le quidam qui jusque là allait tranquillement à la Poste ou à l’Écureuil.

Hé bien ! d’abord parce qu’elles faisaient de celui-ci un produit d’appel qui leur permettait de dévoyer une partie de l’épargne du client sur quantité d’autres offres alléchantes pour lui et lucratives pour elles mais au détriment de la Caisse des dépôts. Qui n’a pas vécu l’expérience, s’il avait quatre sous à mettre de côté ?

L’opération de détournement n’était déjà pas mauvaise, mais tout-à-fait insatisfaisante. Il leur en fallait beaucoup plus.

Parce qu’ensuite et surtout, et c’est ce qui justifie le « bon sang mais c’est bien sûr ! » il s’agissait tout simplement, à terme, de faire main basse sur l’épargne populaire, comme cela apparaît en pleine mais obscure clarté aujourd’hui.

Ce qui retient jusqu’à présent l’attention de l’Humanité.fr, c’est la baisse du taux du Livret A. Un article du 19 juillet titre :

Baisse du taux du Livret A, Le gouvernement met à mal l’épargne populaire pour le profit des banquiers (CGT)

Cet article* est intéressant et mérite d’être lu, cependant il n’a été suivi d’aucune autre analyse, à notre connaissance, alors que le Ministère des finances et la Caisse de dépôts et consignations annonçait par un simple communiqué le lendemain que les Banques allait pouvoir gérer à leur guise une partie, une partie pour le moment, de cette épargne.

L’analyse de cette véritable arnaque de la part des Banques aidées par les gens en place est faite par Martine Orange. Elle est diffusée sur de nombreux sites et émane de Mediapart**, sous le titre :

Livret A : le fric-frac de l’été

Les banques, qui convoitaient l’épargne du Livret A, ont enfin réussi. Le gouvernement leur offre aujourd’hui 30 milliards d’euros supplémentaires en provenance de l’épargne réglementée, en attendant plus. Un cadeau fait aux banques sans la moindre contrepartie.

Cet article insiste sur l’extrême discrétion, sinon le silence du Gouvernement, il est inutile ici de parler des Banques aux abonnés absents ; et sur le moment choisi pour faire l’annonce conjointe (Gouvernement, Caisse de dépôts), puisque finalement, à l’épreuve des faits, elle n’intéresse personne ou presque.

Il va pourtant bien au-delà et mérite mieux qu’une attention distraite.

On y voit à l’œuvre, in vivo sur ce cas particulier, non seulement comment les Banques procèdent, mais aussi la collusion du Gouvernement actuel comme des précédents avec leurs intérêts spéculatifs, et la parfaite hypocrisie, celle que portent en stigmates les visages des F. Hollande et P. Moscovici.

Ils nous annoncent de plus, avertissement non sans frais déjà, à quelle sauce ils (Banque, Compagnies d’assurances, Gouvernement) s’apprêtent à déguster les Retraites et la Sécurité sociale si rien ni personne ne se met en travers de leurs desseins de cloportes.

Dwaabala

* http://www.humanite.fr/fil-rouge/baisse-du-taux-du-livret-a-le-gouvernement-met-a-mal-lepargne-populaire-pour-le-profit-des-banquiers-cgt

**http://www.mediapart.fr/journal/france/230713/livret-le-fric-frac-de-lete

URL de cet article 21553
   
Putain d’usine, de Jean Pierre Levaray.
« Tous les jours pareils. J’arrive au boulot et ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme un suicide, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. Un travail trop connu, une salle de contrôle écrasée sous les néons - et des collègues que, certains jours, on n’a pas envie de retrouver. On fait avec, mais on ne s’habitue pas. On en arrive même à souhaiter que la boîte ferme. Oui, qu’elle délocalise, qu’elle restructure, qu’elle augmente sa productivité, (…)
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Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de vous n’importe quelle injustice commise contre n’importe qui, n’importe où dans le monde. C’est la plus belle qualité d’un révolutionnaire.

Ernesto "Che" Guevara

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