« Pour démystifier l’autorité, il faut banaliser le pouvoir »
L’histoire de l’humanité n’est qu’une lutte interminable contre la crédulité, la servilité et la soumission.
Quand le « bon » Dieu, (le premier despote et autocrate) créa l’homme, très vite il réalisa que pour préserver toute son autorité il lui fallait un allié objectif mais contradictoire, l’antithèse, constamment présent dans la conscience de l’homme. Ainsi, il créa le Diable, « le mal ». Et depuis, Dieu et Diable collaborent pour préserver l’homme dans un état de servilité, domestiqué par le chantage et la crainte de l’enfer et du purgatoire éternels, côté Diable, ou, celle d’une vie éternelle au paradis, qui exige « le vote utile », l’obéissance aveugle, côté Dieu.
Dieu, dans sa miséricorde, « légitime du bien » est responsable des plus grandes abominations, injustices et crimes contre l’humanité, mais, à chaque fois, se disculpe en accusant (sa création), le Diable, comme l’instigateur coupable.
Donc Dieu et Diable sont, des « frères ennemis » et ne peuvent exister l’un sans l’autre.
Le « pouvoir », à travers ses institutions, ne cesse de nous rappeler sa lutte contre les forces du mal, occultes, criminelles et terroristes, de nous rassurer, et de nous faire accepter que tout ce qui est fait pour notre « salut » est justifié et légitime, même quand ce pouvoir facilite et collabore avec ces mêmes forces du mal.
La classe dominante et « ses » partis politiques, « les frères ennemies ».
La classe dominante au pouvoir nous aveugle d’illusions de pluralité, du « choix démocratique ». Tous les innombrables partis politiques de Droite, républicains, libéraux, centristes, et le Parti (pas) Socialiste, sont interchangeables, car ils ne modifient en rien l’ordre établi des choses et malgré leur semblant de désaccord, collaborent en fonction de leurs intérêts et priorités politiques du moment et pour préserver leurs privilèges. Car pour eux, en fin de compte : plutôt... tout, sauf le communisme, le socialisme, la démocratie, la justice ou l’égalité sociale.
Une stratégie politique d’entente électorale à Gauche, impliquerait un accord commun d’objectifs désirés. Or, qu’avons-nous en commun avec le PS ?
Pour ceux qui accrochent encore leurs espoirs sur le PS, posez-vous ces questions : le PS est-il révolutionnaire ? Socialiste ? Progressiste ? Anticapitaliste ? Contre l’exploitation des masses ? Contre les privilégiés de l’argent ? Pour une redistribution équitable des richesses ? La réponse à toutes ces questions est, résolument, NON. Donc, à qui et à quoi servent cette mascarade, cette tromperie, sinon préserver l’ordre établi ?
Lutter contre l’apathie, la peur et la soumission, n’est qu’un début vers la liberté et la démocratie.
Il est séant aujourd’hui, de ne plus parler de « la lutte des classes » car ça évoque oppression, division et inégalité, incompatibles avec notre « démocratie libérale ». Maintenant on est tous de la classe « aspiration-nelle » ou « moyenne ». Il n’y a plus de prolétaires, d’exploités, de pauvres, de chômeurs et sans abris, qui, comme par miracle, ont disparus, et ne sont que des statistiques inéluctables d’une réalité économique du marché ; de la croissance ou décroissance, activité boursière, spéculation, productivité, privatisation, dette, taux d’intérêt, accès à la propriété, etc.
À qui et quoi sert le « vote utile » (aux victimes de choisir leurs tortionnaires) ?
Que la Droite « magouille », c’est logique. Que le PS « magouille » avec la Droite, est significatif. Mais, que le PS se prétende être la « Gauche légitime », est une escroquerie.
Le vote utile a toujours été au détriment de la « Gauche progressiste » et en faveur d’un PS, collabo, dont ce PS, par sa position de complaisance avec les forces réactionnaires, profite en culpabilisant la « Gauche », faisant un chantage de la peur contre les forces « du mal » qui le servent si bien, et que lui-même, avec la Droite, a contribué à créer.
Puisque notre « paradis démocratique » n’est que mensonge et que le purgatoire nous le vivons déjà, il est temps de se révolter contre l’autorité de « Dieu » et d’envoyer toute cette racaille, « au Diable ».
Oui, il y a une alternative, mais, rien ne se fera sans une force politique de masse, véritablement de « Gauche » socialiste et démocratique.
À la prochaine
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