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Lettre ouverte à tous ces crapules, lâches et hypocrites

Honte à vous tous, réactionnaires, intellectuels vendus ou « neutres », collabos passifs et actifs, médias esclaves et complices, politiciens roses pâles opportunistes, conservateurs rétrogrades et aveugles, car vous êtes tous responsables et instigateurs de l’ignominie qui enrobent votre imbécilité égocentrique.

Honte à vous tous, car votre désinvolture arrogante et l’encouragement complice, la banalisation de ces barbares ignares et sauvages de l’extrême droite et fasciste, ne mérite que le mépris de tout ce que vous représentez.

Honte à vous tous, les lâches, car votre opportunisme, ambigüité intellectuelle et idéologique, duplicité politique et hypocrisie sans limites, restent condamnables et sans appel. Car enveloppés dans votre monde douillet, vous n’hésitez pas à jouer avec la démocratie, car pour vous ce n’est qu’un jeu de distraction et de division, au risque de la vie des citoyens.

Votre couardise est votre trait commun. Vous évoquez et faites appel aux valeurs patriotiques, républicaines et démocratiques uniquement pour servir vos intérêts et sauver vos carcasses misérables.

Le jour est proche, lorsque les citoyens ne seront plus dupes de vos manigances et supercheries ; leur patience a des limites. Nous ne pouvons plus supporter que la liste, déjà longue, s’allonge encore, de nos martyrs progressistes, démocrates et révolutionnaires, happés par des forces antidémocratiques et fascistes. Les citoyens exigeront des comptes et la justice. Alors vous connaîtrez le sort que vous méritez tant : celui des vers de terre. Qu’au final, votre couardise, lâcheté et trahison, seront à jamais mis sous terre.

Ce jour-là, au nom de tous les frères camarades, démocrates, progressistes révolutionnaires, passés et présents, « j’irais cracher sur vos tombes ». (B. Vian)

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(CUBA) "Tant qu’il y aura l’impérialisme, nous ne pouvons nous permettre le luxe du pluri-partisme. Nous ne pourrions jamais concurrencer l’argent et la propagande que les Etats-Unis déverseraient ici. Nous perdrions non seulement le socialisme, mais notre souveraineté nationale aussi"

Eugenio Balari
in Medea Benjamin, "Soul Searching," NACLA Report on the Americas 24, 2 (August 1990) : 23-31.

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