La Turquie semble souffrir d’incohérences majeures dans son implication dans la guerre contre la Syrie. Elle soutient les "rebelles", participe à l’armement des terroristes, à leur entrainement, mais de temps en temps ses services de police semblent vouloir soutenir la Syrie, comme dans cette opération, ou encore quand on voit la liberté des gendarmes dans l’enquête sur l’attentat de Reyhanli, qui ne dissimulent même pas les éléments qui vont à l’encontre de la version des dirigeants du pays qui accusent la Syrie (ils auraient pu faire les chose bien comme pour le 11/9, une commission d’enquête bidon et on raconte une fable qui permet d’accuser qui on veut, mais non). Ils ont même des ministres qui se contredisent sur ce sujet. J’ai du mal à comprendre le jeu politique et le contexte qui crée ce fonctionnement, mais c’est original et ça correspond à un stade du fascisme pas encore très bien verrouillé. Chez nous tout va dans le sens de la thèse officielle, c’est bien rodé, et personne ne jette de doute... ou sinon ça fait longtemps qu’il a été exclu des cercles de gens politiques et médiatiques audibles.