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Nicolás Maduro renforce la milice nationale vénézuélienne

Nicolás Maduro a été élu le 14 avril 2013 président de la République bolivarienne du Venezuela pour poursuivre le travail commencé en 1999 par Hugo Chavez.

Après la mort du leader bolivarien, il a pris en main la destinée du pays, menacé par une droite putschiste et subversive qui n’a pas accepté le résultat des urnes malgré la transparence des scrutins reconnue par un grand nombre d’observateurs occidentaux.

Le Venezuela traverse depuis une période très difficile de son histoire. Le pays est en quelque sorte à la croisée des chemins où, après dix ans de socialisme du XXIème siècle, Caracas est confronté devant un grand défi, celui de la relance. Pour défendre les acquis de la Révolution bolivarienne des déstabilisations internes et externes, Maduro a ordonné de renforcer la milice nationale vénézuélienne. Le nouveau président n’a pas encore fourni de détails sur les missions qui seront dévolues à cette milice, qui existait déjà du temps d’Hugo Chavez, mais il a insisté sur la nécessité de renforcer le lien armée-Nation. « Il est essentiel que la classe ouvrière du pays soit formée pour défendre la patrie avec sa discipline, son armement, son uniforme ».

Selon les estimations des analystes, seul un quart de cette milice composée de 120.000 hommes serait prêt à se battre. D’où la nécessité de donner une seconde jeunesse à ce corps particulier. Et on comprend pourquoi : les éléments les plus réactionnaires du pays se font chaque jour plus agressifs et n’hésitent pas à descendre violemment dans la rue, brandissant le spectre du coup d’État de 2002. « Nous serons encore plus respectés si les milices ouvrières avaient 300.000, 500.000, un million, deux millions de travailleurs armés prêts à défendre la souveraineté, la patrie, la stabilité de la Révolution bolivarienne », a expliqué Nicolas Maduro lors d’en entretien qui a été retransmis par la télévision vénézuélienne.

Capitaine Martin

http://www.resistance-politique.fr/article-nicolas-maduro-renforce-la-milice-nationale-venezuelienne-118121280.html

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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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