RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

La journaliste syrienne Yara Abass assassinée par des terroristes

Elle disait : « Je donnerai ma vie pour ma Syrie. » Elle est morte car elle n’a pas été de ceux qui ont vendu leur

Vaincre ou mourir était l’objectif qu’elle s’était tracé, sa patrie était sa priorité, lutter contre les terroristes était sa seule conviction. Yara Abass, une figure emblématique de la chaîne satellitaire Al-Ikhbarya Al Souria, est tombée hier, en martyr, au champ d’honneur.

Des terroristes lui avaient tendu une embuscade au moment de la réalisation d’un reportage à Qousseïr près de Homs, alors qu’elle accompagnait l’Armée arabe syrienne dans ses multiples opérations contre les renégats.

Plusieurs membres de son équipe ont été blessés. Elle est partie le coeur meurtri pour son pays. Dévouée à son métier de reporter, Yara affrontait la mort tous les jours et, contre vents et marées elle imposait la vérité par l’image et rapportait la seule réalité du terrain.

On l’a assassinée car elle a dit non à l’occupation, à la violence et au terrorisme. Elle est morte, mais au moins pour une cause juste. Elle disait : « Je donnerai ma vie pour ma Syrie. » Elle est morte car elle n’a pas été de ceux qui ont vendu leur terre aux monarchies des pétrodollars !

Dans ses reportages, où elle frôlait la mort, elle dénonçait sans réserve les actes de barbarie des terroristes qu’on aime appeler « opposition ! » Elle n’est plus là depuis hier et, ce n’est certainement pas le mufti du diable, Al-Qaradhaoui, qui a appelé à l’assassinat des intellectuels, des ouléma et savants, qui va essuyer les larmes de sa maman, soulager le chagrin de son papa ! Ce n’est certainement pas l’administration de Obama, le gouvernement du Cameroun et les élus de l’Elysée qui vont présenter leurs condoléances à la famille de la victime. Encore moins les néodémocrates des pays du Golfe. Pour eux, c’est une illustre inconnue, mais pour nous, Yara est le symbole de la liberté, d’un courage exemplaire, d’une détermination édifiante, Pour nous, Yara est l’emblème de la paix ! Elle nous laisse orphelins, elle qui n’était jamais fatiguée pour surgir sur l’écran et nous informer sur les derniers événements du terrain.

Hier, quelques heures auparavant, elle s’adressait à nous ; aujourd’hui, elle a disparu, laissant derrière elle l’amertume et la tristesse. Par téléphone, sur son réseau social, à l’écran, elle nous a démontré sa loyauté et son patriotisme.

Derrière cette femme, dont beaucoup ne connaissent pas l’âge, se cachait pourtant toute l’innocence d’un être très sensible et fragile qui n’aspirait qu’à vivre en symbiose avec son pays pour lequel elle sacrifiera sa vie. Elle-même avait vécu un énorme chagrin lors de l’enlèvement de sa consoeur Yara Salah par un groupe terroriste plusieurs mois plus tôt, mais elle viendra l’accueillir chaleureusement après sa libération suite à un assaut de l’AAS contre les ravisseurs.

Yara Salah, comme nous tous, doit faire ses adieux à son amie. Adieu Yara Abass, tu resteras cette femme différente des autres. Tu seras présente par tes reportages. Tu vivras dans nos pensées, malgré ceux qui t’ont assassiné, malgré les prêches diaboliques et malgré cette néodémocratie qu’on impose par la force et la violence.

»» http://www.lexpressiondz.com/intern...
URL de cet article 20766
   
Donde Estan ? ; Terreurs et disparitions au Pérou (1980-2000)
Daniel Dupuis
La pratique des arrestations illégales, des tortures et des exécutions en dehors de tout procès régulier puis de la dissimulation des dépouilles (d’où le terme de « disparus ») est tristement célèbre en Amérique latine où les dictatures ( l’Argentine de la junte militaire, le Paraguay dirigé par le général Alfredo Stroessner, le Chili tenu par Augusto Pinochet...) y ont eu recours. De 1980 à 2000, sous un régime pourtant démocratique, l’armée du Pérou n’a pas hésité à recourir à la terreur (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Tout pas fait en avant, toute progression réelle importe plus qu’une douzaine de programmes » - Karl Marx dans Critique du programme de Gotha (1875)

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.