Voilà que le journal français “Le Monde”, qui a déjà perdu de sa superbe depuis des lustres, depuis qu’il n’appartient plus aux journalistes mais aux forces de l’argent, vient à la rescousse du gouvernement français affirmant avoir été témoin d’attaques chimiques “dans le faubourg de Jobar, à moins de 500 mètres de la place des Abbasides”, non loin du centre de la capitale syrienne. Est ce sérieux ? est-ce crédible ? des armes chimiques en plein centre de Damas ? de qui se moque “Le Monde ?
Le président Bachar Assad déclarait récemment à juste titre ”Ces déclarations de nos ennemis relatives aux armes chimiques changent tous les jours. Les armes chimiques sont des armes de destruction massive. Ils disent que nous les avons utilisé dans des zones résidentielles. Si je vous dis qu’une bombe nucléaire a été larguée sur la banlieue et qu’au nombre des victimes il y en a dix ou vingt personnes, vous allez me croire ? L ‘utilisation des armes chimiques dans les zones résidentielles signifie des milliers ou des dizaines de milliers de personnes tuées en quelques minutes. Qui pourrait cacher une telle chose ? ”
Israël, les Etats-Unis et la Turquie qui ont des agents de renseignements présents sur le territoire syrien et qui suivent la situation minute par minute, avec des moyens considérables, écoutes, satellites, agents infiltrés… ont essayé cette fable des armes chimiques utilisées par l’armée syrienne mais sans conviction ni surtout des preuves irréfutables.
Le quotidien français à la suite de RFI, BFMTV, I Télé et de la presse de l’hexagone en général ont ouvertement pris, depuis le début de ce conflit, le parti des mercenaires islamistes en propageant d’une manière massive et éhontée les thèses des terroristes jihadistes, proférant mensonges, contre vérités, fabulations…
Cette presse française participe d’une stratégie médiatique mondiale, élaborée dans les laboratoires du Mossad (Israël), de la CIA (USA), du MI5 (GB), de la DGSE (France), du MIT (Turquie)…consistant en une vaste opération d’intoxication médiatique et de manipulation de l’opinion internationale de grande ampleur : Imputer au gouvernement syrien les massacres commis par les mercenaires, exactement comme en Algérie durant la décennie rouge avec le fameux “qui tue qui”, l’accuser de sévices et de tortures, de crimes contre l’humanité, de bombardements de civils etc…
Et pour donner de la crédibilité aux informations fabriquées dans ces laboratoires, ces mêmes services ont créé, le prétendu Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui se se résume en fait à un seul homme, Rami Abdelrrahmane, opposant exilé depuis longtemps résidant à Coventry en Grande Bretagne, chargé de donner des informations et des bilans chiffrés des victimes. L’OSDH est devenu la principale source des médias à l’étranger.
Aujourd’hui après plus de deux ans de conflit, l’armée syrienne reprend l’initiative sur le terrain, libérant une à une les régions contrôlées par les mercenaires leur faisant subir des pertes telles que la plupart des observateurs commencent à douter de leurs capacité à tenir longtemps face au rouleau compresseur de l’armée syrienne, qui soit dit en passant composée dans sa majorité de sunnites.
“Le Monde” essaie d’imposer, dans une frénésie moutonnière, une vision illusoire, déformée, irréelle et falsifiée du conflit en Syrie en proférant un bobard qui ne tient pas la route et qui démontre le peu de sérieux et la stupidité de ce quotidien, confiné à voler au ras des pâquerettes.