La procureure générale du Venezuela, Luis Ortega, a proposé ce mardi la modification de la Loi Organique sur le Droit des Femmes à une Vie Libre de Violences, dans le but d’y inscrire le délit de féminicide.
La procureure générale du Venezuela, Luisa Ortega, a fait une proposition pour la modification de la Loi Organique sur le Droit des Femmes à une Vie Libre de Violences et plus spécifiquement des articles 64 et 67. L’objectif de cette demande est de pouvoir introduire la figure du délit de féminicide dans la loi, ainsi que les circonstances qui peuvent conduire à la mort d’une femme.
« Nous voulons que le délit de féminicide soit inclut dans la Loi Organique sur le Droit des Femmes à une Vie Libre de Violences. Le féminicide est un délit qui est reconnu dans certains pays de l’Amérique Latine et le Venezuela n’a pas encore fait le pas pour son intégration dans la législation » a signalé la procureure.
« (Nous voulons…) non seulement intégrer [dans la loi] l’agression directe ou l’homicide mais également le kidnapping, l’esclavage et toutes autres circonstances qui génèrent des situations de torture pour les femmes » a exprimé Ortega.
La procureure vénézuélienne a affirmé qu’avec cette demande, la révolution ajouterait une nouvelle conquête à sa liste, dans la lutte pour l’égalité de genre, en rappelant que l’État vénézuélien a commencé un travail de protection des femmes vénézuéliennes il y a 14 ans.
Le document a été proposé au président de l’Assemblée Nationale, Disodado Cabello, qui s’est montré disposé d’accélérer l’approbation des changements de la loi au sein du parlement. « Ici nous sommes tous des féministes » a exprimé le président de l’Assemblée Nationale après avoir assuré « nous sentons ceci comme une obligation car nous respectons les femmes et nous voulons que leurs droits soient respectés. Aujourd’hui même dans l’ordre du jour nous allons introduire cette demande », a-t-il affirmé.
Le président de l’Assemblée a rajouté que « tous les députés, indépendamment de leur position politique, devraient soutenir une initiative de la sorte qui permettra de protéger les femmes, les familles et les enfants ».
Traduction pour Le Grand Soir - Victoria Valdez
"Acheter un journaliste coute moins cher qu’une bonne call-girl, à peine deux cents dollars par mois"
un agent de la CIA en discussion avec Philip Graham, du Washington Post, au sujet de la possibilité et du prix à payer pour trouver des journalistes disposés à travailler pour la CIA. dans "Katherine The Great," par Deborah Davis (New York : Sheridan Square Press, 1991)