RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Israël-ASL, même combat

Un chef rebelle syrien se réjouit de voir son pays bombardé par l’ennemi israélien.

Ce dimanche, un leader de l’opposition "syrienne" dénommé Hassan Rastanaoui est apparu en direct depuis Homs sur la deuxième chaîne israélienne.

Il était l’invité surprise du journaliste israélien Yaari Ehud.

Rastanaoui a été présenté sur le site Internet de la chaîne israélienne comme un leader de la rébellion "syrienne".

Répondant à une question du journaliste relative aux bombardements effectués ces derniers jours par l’aviation israélienne à Damas, Hassan Rastanaoui a exprimé sa joie et sa gratitude.

D’après lui, les bombardements de l’aviation israélienne visaient des caches d’armes appartenant à l’armée arabe syrienne mais aussi aux milices du Hezbollah et à la Garde républicaine iranienne qu’il qualifie de "plus grands dangers terroristes".

Cette nouvelle attaque de l’ennemi israélien, dixit Rastanaoui, "emplit le cœur du peuple et des révolutionnaires syriens".

La complicité entre la rébellion syrienne et l’armée israélienne n’est pas un scoop.

L’an dernier, la même chaîne israélienne avait interviewé le cheikh Abdallah Tamimi, un leader salafiste originaire de Homs très Israel-friendly.

Usurpant l’identité sunnite et insultant des millions de Syriens sunnites patriotes, Tamimi déclarait que "pour les citoyens syriens sunnites, Israël n’est pas et n’a jamais été leur véritable ennemi (...) Nous (les sunnites) sommes dans le même camp que celui d’Israël".

D’autre part, de nombreux combattants de l’ASL sont hébergés et se font soigner par l’armée israélienne (AFP, 16 février 2013 et Marc Henry, Le Figaro, 29 mars 2013)

Ils reçoivent des armes israéliennes, accueillent des journalistes et des agents israéliens dans leurs rangs renseignent les services secrets israéliens sur la localisation des rampes de lancement des missiles balistiques syriens et des dépôts d’armes et promettent que la Syrie "libre" normalisera ses relations avec Israël.

Malgré l’abondance de preuves sur les collusions entre Israël et les rebelles syriens, dans les médias mainstream mais aussi dans certains milieux soi-disant alternatifs et propalestiniens, on trouve encore quelques conspirationnistes frustrés qui défendent la thèse selon laquelle la Syrie et Israël seraient des pays amis, arguant que depuis la guerre de Tichrine (désigné que par son nom hébreux -Yom Kippour- dans les médias occidentaux), Damas a renforcé sa frontière la séparant d’Israël ainsi que ses lignes de défense dans le Golan.

Cette théorie est pourtant aussi absurde que de soupçonner une complicité entre les Etats-Unis et Cuba au motif que La Havane n’a toujours pas reconquis la baie de Guantanamo, un territoire cubain sous occupation militaire étasunienne depuis 1898.

N’en déplaise à certains spécialistes de l’enfumage, l’insoumission du gouvernement de Damas face à Israël et à ses vassaux wahhabites, le soutien politique et militaire qu’il apporte aux résistances libanaise et palestinienne, son alliance stratégique avec l’Iran, telles sont les raisons objectives qui poussent les Etat-Unis, l’Europe et Israël à faire durer la guerre de Syrie autant que faire se peut.

A la veille de la guerre contre l’Iran, la mission accomplie par les djihadistes syriens arrange Israël tout comme les opérations menées par Israël contre le gouvernement syrien sont du pain béni pour les djihadistes syriens. Et ce, de l’aveu même d’un chef rebelle.

Source : Bahar Kimyongür pour Investig’Action.

http://www.michelcollon.info/Israel-ASL-meme-combat.html

URL de cet article 20498
   
Libye, OTAN et médiamensonges
Michel COLLON
Les « armes de destruction massive », ça n’a pas suffi ? Le martyre de l’Irak, frappé d’abord par les médiamensonges et ensuite par les bombes, on n’en a pas tiré les leçons ? Non, on n’en a pas tiré les leçons. On sait que les Etats-Unis ont menti sur le Vietnam, l’Irak, la Yougoslavie, l’Afghanistan et Gaza, mais on croit que cette fois-ci, sur la Libye, ils disent la vérité. Etrange. La majorité de nos concitoyens croient encore ce que l’Otan a raconté sur la Libye. Y compris les (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Je ne sais pas."

Secrétaire d’Etat des Etats-Unis Colin Powell.
Interrogé pour savoir s’il aurait été favorable à une invasion de l’Irak
en sachant de ce dernier ne possédait pas d’armes de destruction massive.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.