RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Un pape au passé trouble

Le pape, on vous le dit sur tous les tons, est l’ami des pauvres. Il voyageait en bus et en métro, on lui a payé de nouvelles godasses et un billet de 2ème classe pour un Buenos Aires-Rome-Buenos Aires. A faire pleurer dans les chaumières.

Les réactions se multiplient. Et je comprends parfaitement que certains (comme la direction du PCF, Castro, Maduro) se livrent à des déclarations disons… jésuitiques.

Peuvent pas faire autrement au risque d’ouvrir un nouveau front. Mais nous, les irresponsables, rien nous empêche de témoigner et dire qui est ce pape. Un réactionnaire de la pire espèce complice de la dictature que l’on qualifiait il y a quelques jours encore en Argentine comme chef de file de l’opposition à la présidente Cristina Kirchner. Pour une raison simple : la politique de l’Argentine vise à se dégager de la tutelle des multinationales et de l’impérialisme yankee.

Envoyé spécial de «  l’Humanité » en Amérique du Sud pendant plusieurs années je peux témoigner. Au lendemain du coup d’Etat de Pinochet, j’ai été reçu à l’archevêché de Santiago et j’ai pu constater combien l’Eglise agissait avec humanité pour défendre les persécutés.

Pendant la dictature de Videla et jusqu’à celle de Galtieri, à  chaque visite, j’ai été proprement jeté de l’archevêché de Buenos Aires, comme étaient jetées les «  Mères de la Place de Mai » qui viennent de révéler que le pape nouvellement élu n’avait rien fait pour protéger les victimes de la dictature. C’était au temps où avec l’aide du désormais pape François, les généraux pourchassaient les prêtres prônant la théologie de la libération, où on balançait en mer les prisonniers politiques.

José Fort

URL de cet article 19830
   
Viêt Nam, voyages d’après-guerres
André BOUNY
Nul mieux qu’un écrivain ne peut faire découvrir un pays. Que saurions-nous de l’Écosse sans Boswell et Johnson et comment nous représenterions-nous la magnificence de l’Orient au XVIe siècle sans les Pérégrinations de Fernaõ Mendes Pinto ? André Bouny s’inscrit dans cette lignée de voyageurs. Sa plume trace avec précision ce que tous les sens perçoivent du Viêt Nam traversé. Elle le fait doublement en accompagnant son texte de ses prodigieux dessins à la mine de plomb qui emmènent le (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Rien n’est aussi stupide que l’intelligence orgueilleuse d’elle-même.

Mikhaïl Bakounine

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.