Ah, les "mutilations génitales" ! Une grande préoccupation des Européens. Les mariages forcés, aussi, et autres violences "exotiques".
Comme si les pays européens avaient, eux, réglé tous les problèmes et qu’il fallait aller chercher dans quelque pays "barbare" les atrocités que subissent les femmes.
Hélas, ils oublient opportunément les brutalités qu’ils génèrent sur leur propre territoire et à l’extérieur - en particulier, à cause de leurs guerres incessantes (par procuration ou non) visant à mettre la main sur les ressources de ces peuples pour lesquels ils affichent leur mépris.
Mais tant que ces faits seront méprisés, voire réfutés, rien ne changera, ni pour les femmes, ni pour le reste de l’humanité.
Merci, Capitaine Martin, de rappeler que la prétendue "fête de la femme" du 8 mars est destinée à dénoncer tout cela.
Et que ce n’est pas une "fête", donc. Quand on lit ce constat, on comprend qu’il n’y a rien à célébrer vraiment, si ce n’est le courage des femmes qui n’ont cessé de lutter et luttent encore contre les violences que leur inflige depuis toujours le système capitaliste qui se nourrit des inégalités et se perpétue grâce aux dissensions parmi les classes dominées.
La classe des riches n’est pas "en train de gagner la lutte des classes", elle l’a déjà gagnée. A nous de contre-attaquer. Tous unis.
Car la situation n’est pas près de s’arranger avec les politiques menées dans tous les pays de l’UE, qui suivent scrupuleusement les directives des bureaucrates de Bruxelles sponsorisés par le capital international et les institutions prédatrices comme le FMI ou la BM.
Et on ne peut pas compter sur un président "socialiste"pour contester une seule ligne du contrat.
D’ailleurs, il l’a dit : il serait un président "normal".
Ainsi, entre autres, la crise dans certains pays européens pousse de nombreuses femmes espagnoles, italiennes ou portugaises à venir se prostituer en France, où elles sont la proie de réseaux mafieux qui se disputent le terrain.
C’est ça aussi, l’Europe : la libre circulation des esclaves, femmes et hommes, qui rapportent l’argent occulte qui sert à remplir les caisses de ceux qui détiennent le pouvoir pour qu’ils puissent perpétuer leurs politiques mortifères.