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Renault, PSA, Équipementiers : pour un Stalingrad de l’emploi industriel !

TOUS ENSEMBLE, BLOQUONS LES PROFITS DES ACTIONNAIRES DE L’AUTOMOBILE ET DE LA MÉTALLURGIE !

Malgré les énormes subventions versées sans contrôle aucun par l’Etat sous Sarkozy, les capitalistes de l’automobile rivalisent de mauvais coups contre l’emploi, les acquis, les salaires et le "produire en France".

* Chez PSA (Aulnay, Rennes, Sochaux.....)

* Chez RENAULT (Douai, Sandouville, Guyancourt, Le Mans....)

* Quant aux ÉQUIPEMENTIERS, ils dégraissent de plus en plus et désertent notre pays (Durisotti, etc.)

A tout cela, s’ajoute la valse des délocalisations : pour produire en France, il n’y a plus un rond, mais pour fabriquer d’énormes usines au Maroc en surexploitant nos frères de classe marocains, là il y a tout l’argent (public ! ) qu’on veut !

Si ça continue comme ça, l’outil industriel français disparaitra. Nos jeunes seront réduits, à vie, aux petits boulots dégradants. LA FRANCE DISPARAàŽTRA EN TANT QUE PAYS INDÉPENDANT, car elle importera tout et n’exportera rien ! NOUS N’AVONS PAS LE CHOIX, IL FAUT SE BATTRE !

Déjà pour Renault, la production française ne représente que 17 % de sa production mondiale, contre 35 % il y a dix ans. Seulement 20% des voitures Renault vendues en France sont produites en France ! Sandouville et Douai sont menacés de disparition à l’horizon 2020, si les objectifs de Ghon approuvés par le pouvoir socialiste (et Montebourg !) ne sont pas combattus. Il en est de même pour PSA qui est pressé par le gouvernement EYRAULT d’appliquer la "stratégie" Renault.

LES "NEGOS", où l’on ferme les usines en achetant le silence des "anciens", se font sur le dos de la jeunesse, du pays, de toute la classe ouvrière. Nous perdons parce que nos directions politiques et syndicales ont abandonné le COMBAT DE CLASSE, parce que nous-mêmes nous avons trop cru à Mitterrand, à Jospin, au PS, au lieu de soutenir le PARTI COMMUNISTE et la CGT rouge, parce que les dirigeants du PCF et de la CGT ont, eux-mêmes, baissé pavillon devant le PS et l’Europe. C’est d’abord dans notre tête qu’il faut regagner le combat. Nous serons fort si nous réapprenons à dire NON, comme nos jeunes ont dit non au CPE en 2006 et comme notre classe a dit NON à la constitution européenne en 2005 !

D’autant que notre combat ne vise pas seulement à sauver l’emploi POUR NOUS ; il y va de notre pays. Au moment où les richards capitalistes, comme Bernard Arnauld désertent la France qui leur a tout donné, au moment où le triste Depardieu oublie Danton, Obélix, Cyrano pour ramper devant Poutine et planquer son magot, C’EST A LA CLASSE OUVRIàˆRE DE DÉFENDRE ET DE SAUVER NOTRE PAYS qui va dans le mur, détruit qu’il est par la "construction" européenne et par le tout-profit des capitalistes.

C’est pourquoi la commission luttes du PRCF qui est composée exclusivement de travailleurs, de retraités, de jeunes et non de bureaucrates défendant leurs bonnes petites places, vous demande de réfléchir par vous-mêmes aux propositions combatives suivantes :

* Unité d’action des Renault, des PSA, des équipementiers, non pour trouver le meilleur "plan social" conduisant à la mort douce, mais pour BLOQUER LA PRODUCTION et frapper au coeur le profit capitaliste tous ensemble et en même temps. Les capitalistes veulent nous faire croire que nous sommes concurrents, c’est faux ! EUX sont concurrents, grand bien leur fasse, mais nous, les ouvriers, techniciens, employés, ingénieurs, intérimaires, nous sommes SOLIDAIRES. Nous coulons séparément ou nous nous sauvons tous ensemble.

De même, ne nous laissons pas opposer entre Français et immigrés, un ouvrier immigré qui défend la France en défendant sa classe est plus français qu’un gros patron qui fout le camp en Belgique pour planquer l’argent volé aux travailleurs d’ICI ! Et en défendant le boulot ici, nous aidons aussi les ouvriers chinois, marocains, etc. à se défendre LA-BAS. Défendre la classe ouvrière mondiale et défendre la France, c’est la même chose !

* Assez d’argent public pour Renault et PSA, il faut NATIONALISER LA FILIàˆRE AUTOMOBILE FRANCAISE, organiser les synergies pour sauver l’emploi, produire en France, reconquérir le marché intérieur en faisant des choix tournés vers le peuple.

* Interdire les délocalisations et les réimportations en France de voitures et d’équipements en provenance de boites délocalisées.

* Vu que l’Union Européenne interdira les nationalisations, vu que « l’euro fort », POUR ce clone du deutschemark qui ne sert qu’aux capitalistes allemands, interdit d’exporter en dévaluant le franc, vu que la "concurrence libre et non faussée" imposée par Maastricht, par le Traité de Lisbonne et par le TSCG interdit toute réindustrialisation planifiée de notre pays, Il faut CESSER DE CROIRE LES DIRECTIONS TRAITRES qui rampent devant Hollande et qui nous promettent mensongèrement depuis vingt ans "l’Europe sociale". NOUS DEVONS SORTIR DE L’UNION EUROPÉENNE, il faut QUITTER UNILATÉRALEMENT LA ZONE EURO, il faut reconstruire notre souveraineté économique, monétaire, budgétaire ; sans cela, impossible de reconstruire notre pays.

* Il faut une nationalisation des secteurs clés de l’industrie et de l’ensemble du crédit ; seul un secteur public fort, contrôlé par les travailleurs et par la nation, pourra réindustrialiser la France en affrontant les saboteurs du grand capital ;

*il faut contrôler le flux des capitaux aux frontières, confisquer l’argent des mauvais Français qui veulent échapper à l’impôt, organiser une coopération internationale équilibrée, non déficitaire, comme le font les pays latino-américains de l’ALBA. Ce n’est pas là "s’isoler", comme le prétendent les menteurs de la fausse gauche, c’est EXISTER pour mieux ÉCHANGER A ÉGALITÉ.

* Il faut s’unir aux autres travailleurs d’Europe, aux Espagnols, Italiens, Grecs, Portugais, qui mènent de grandes luttes sociales contre l’euro-austérité. Le SALAIRE EST L’AMI de l’EMPLOI, plus les patrons baissent nos salaires, soi-disant pour sauver l’emploi, moins le peuple peut acheter de produits industriels et plus le chômage gagne !

* Il faut faire revivre la perspective du SOCIALISME POUR LA FRANCE ; quand la France disposait d’un grand Parti communiste français qui était clairement marxiste et tourné vers les ouvriers, quand la CGT était clairement "rouge" et "de classe", nous avions des acquis, c’est le patronat qui reculait et notre pays qui avançait vers le progrès. Avec les militants franchement communistes du PRCF, il faut reconstruire la "machine-outil" du progrès social : un vrai parti communiste, un syndicalisme de classe, un large rassemblement populaire, patriotique, internationaliste pour virer l’UE capitaliste, botter les fesses aux frères ennemis de l’UMP et du PS maastrichtien, renvoyer dans sa niche les racistes du FN qui font semblant d’aimer la France, alors qu’ils ne songent qu’à nous diviser en fonction de notre religion ou de notre couleur de peau. Il faut, au contraire, retrouver les VALEURS VICTORIEUSES de la Commune de Paris, du Front populaire, de la Résistance : le combat de classe, l’antifascisme, le patriotisme républicain, l’amour de notre pays et de tous les peuples du monde !

Ils ont déjà cassé les mines, la sidérurgie lorraine, le textile du nord, maintenant, ils veulent faire la peau de la métallurgie et de l’automobile.
Nous n’avons plus le choix, si nous ne voulons pas que nos gosses - qui n’ont pas demandé à naître - soient tiers-mondisés et aient une vie de m.... !

En 1943, à Stalingrad, l’Armée rouge des ouvriers et des paysans a dit : "on ne passe plus". Au prix de sacrifices immenses, elle a stoppé l’Armée nazie, fer de lance du capitalisme mondial. En 2013, montrons-nous dignes de nos grands-parents et de nos parents, des combats du CNR, de mai 68, du grand héritage de la Révolution française.

ON NE PASSE PLUS !

Commission Luttes du PRCF

URL de cet article 19089
   
Putain d’usine, de Jean Pierre Levaray.
« Tous les jours pareils. J’arrive au boulot et ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme un suicide, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. Un travail trop connu, une salle de contrôle écrasée sous les néons - et des collègues que, certains jours, on n’a pas envie de retrouver. On fait avec, mais on ne s’habitue pas. On en arrive même à souhaiter que la boîte ferme. Oui, qu’elle délocalise, qu’elle restructure, qu’elle augmente sa productivité, (…)
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Ignacio Ramonet

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