La révolution sociale du XXIe siècle ne peut pas tirer sa poésie du passé, mais seulement de l'avenir.
Attendu que :
Tous les couples mariés ne désirent pas avoir des enfants.
Bien des couples, mariés ou non, avec enfants se révèlent incapables de prolonger leur union jusqu’à l’émancipation des enfants, les ruptures ayant souvent pour cause les conditions de vie ou la détresse matérielle.
Bien des homosexuels ne désirent aucunement se marier et encore moins "fonder une famille" en élevant des enfants.
Etre de droite ne signifie pas être opposé au mariage homosexuel, pas plus que lui être favorable quand on est de gauche.
Etre athée ne rend pas forcément partisan de ce mariage, non plus qu’être croyant lui être opposé.
Pourtant on constate que :
Voici que surgiraient le grand clivage entre droite cléricale et gauche libertaire ; réaction au nom de la tradition, contre modernité prenant en compte l’évolution des moeurs et des mentalités ; droit des minorités (en amalgamant tous les homosexuels militants ou non en une "communauté" voire en une "population") contre leurs oppresseurs.
En conséquence, il appert :
Que L’Affaire Dreyfus n’est pas loin, et la Loi de séparation des églises et de l’Etat avec la question des inventaires qui menèrent le pays au bord de la guerre civile.
Heureusement, nous sommes prévenus :
Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands évènements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce. JM Ayrault pour le Petit père Combes ou V Peillon pour Aristide Briand, André Chassaigne pour Jean Jaurès, les socialistes pour les radicaux, les communistes pour les socialistes...
Tout un peuple, qui croit s’être donné au moyen d’un vote une force de mouvement accrue, se trouve brusquement transporté dans une époque abolie...