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Le Mali et nous

"L’Humanité" de ce mercredi consacre une large place à "l’horreur au nord du Mali". Du bon travail. Les reportages donnent à voir sur l’ampleur de la barbarie en cours. Quant à l’éditorial, il correspond à la position dominante au PCF sur cette affaire. Il se trouve que nous sommes certains (connaisseurs du Mali et y ayant des amis et des camarades sur place) à ne pas partager la position de la section de politique extérieure du PCF. Voici, très brièvement, pourquoi :

 pas d’amalgame entre les aventures en Irak, en Afghanistan, en Libye et ailleurs. Le Mali paye la note de toutes ces guerres impérialistes.

 La disparition d’une population, la désagrégation d’un pays par des fanatiques exigent une réaction ferme de ce qu’on appelle outrageusement la " communauté internationale".

 Les élus maliens de la région indiquent eux-mêmes que les négociations "ont servi à rien" que "les terroristes sont comme les colonisateurs, ils dominent par la force".

Nous continuons à répéter "il faut une solution politique" sans avancer la moindre proposition crédible. Lors de crises internationales nous en appelons souvent à l’ONU mais cette fois nous considérons que "la France, sous couvert de l’ONU, entend gérer à sa main les affaires africaines". Bref, au nom d’une position de principe nous jouons les déserteurs. Ne faudrait-pas plutôt :

Ecouter ceux qui au premier poste vivent le drame, prendre en compte les réalités (une armée malienne inexistante et golpiste), créer toutes les conditions (avec l’Algérie et l’Afrique du sud) pour donner aux Maliens et plus généralement aux Africains les moyens d’une intervention efficace.

Sous prétexte de luttes contres les ingérences, de pureté idéologique marquée par un prétendu antiimpérialisme on laisse une peuple crever entre les mains de fous furieux. Facile et peu compromettant.

José Fort

URL de cet article 18786
   
Abrégé du Capital de Karl Marx
CAFIERO, Carlo
« Le capitalisme n’est et ne sera pas là de toute éternité. » Cet Abrégé, rédigé en 1878, nous livre l’essentiel de l’analyse contenue dans le Livre I du Capital de Karl Marx. Ce compendium de la critique du système capitaliste - « où ce ne sont pas les moyens de production qui sont au service du travailleur, mais bien le travailleur qui se trouve au service des moyens de production » - a été rédigé à destination d’un public populaire. Écrit dans un style simple et sans l’appareil (…)
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Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales.

P.Barnevick, ancien président de la multinationale ABB.

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