SYRIE La posture et le réel…
A Safiya, et aux autres surtout…
Je suis le "˜bon entendeur’, de l’auteur d’abord qui nous a livré des informations pertinentes, et de celle aussi qui le conspue sévèrement.
Ce n’est pas tant à celle qui tenait le propos que je m’adressais, qu’à tous ceux dont elle se croit la porte parole dans une "˜posture’ hélas fréquente, qui nous fait consentir au pire …
Mes "˜conseils de lecture’ s’adressent à tous ceux qui ressentent, d’une manière ou d’une autre, le malaise d’une impuissance qui se donne l’alibi d’une bien pensance… Il n’est imposé par moi à personne de suivre cette piste ; simplement me semble utile parfois d’oser explorer nos contradictions, individuelles ou collectives. Déjà en prendre la mesure évite d’attaquer le propos d’un auteur comme M Merdaci !
Trois remarques :
1 - Je ne me permettrai pas du juger si l’auteur est un "˜docte visionnaire’, ce qui est déjà peu aimable…
2 - Je ne me permettrai pas non plus d’écrire "˜certains journaleux algériens me font voir rouge et il se trouve que l’auteur en fait partie’… Ce jugement global, et le mot de "˜journaleux’, ne dissimulent même pas le mépris qui ne déshonore que celui qui le prononce…
3 - La ’Presse algérienne’ ? Je la lis quotidiennement sur leurs newsletter et il ne me semble pas qu’elle soit moins méritante que celle de nos "˜chiens de garde’ hexagonaux… Et je crois aussi savoir qu’il est plus dangereux là bas qu’ici d’oser certains propos en contradiction avec la diplomatie officielle du moment …
Ce n’est pas une ambulance qui passe et je n’ai tiré sur personne, c’est une limousine aux rideaux baissés qui transporte une personne blasée et que je regarde seulement s’éloigner … Bonne route à elle, en espérant que la route ne soit pas minée et que n’explosent pas les contradictions entre le rejet de la "˜litanie’ et l’évidence du réel persistant…
Un réel qui fait de la Syrie , non seulement le théâtre d’une guerre civile tragique, mais peut être le laboratoire d’un pire à venir qui dépasse les enjeux de la contestation du régime détestable de là bas.