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La cabane au fond des moi

J’ai le tournis.

Je n’ai pas placé un seul article qui ait pour sujet «  Gaza ». En fait, à force d’avaler de l’info-fast-food, poison pour l’âme, je fuis en avant. Je suis à me construire une cabane au fond des bois. Bien sûr, je ne serai pas une «  retombée économique ». Ni rien… Car, au fond, il vaudrait mieux faire la grève de cette alimentation des vieilles histoires de l’humanité, stéréoïdée.

J’ai jamais vu autant de crétins endormis, livresques, nickels, falsifier, compter, recompter pour nous offrir un bonheur de riches vendu à la sauce américaine.

Beurk !

Tous les jours !

Tous, tous, tous les jours, le mal empire et l’Empire fait mal.

Les peuples sont devenus des pâtes à modeler. Et ceux qui ont déjà été enfants ne savent plus l’être. On a dû leur injecter un sorte de bavure extra-terrestre, un mélange de je ne sais quoi qui les fait penser qu’ils sont «  intelligents » et «  corrects ».

La Terre est un carré de sable volé par ceux qui veulent en faire du ciment.

C’est fou !

Quand je regarde le monde derrière moi, l’Histoire, les écrits, les images, je vois bien que non seulement ils sont six pieds sous terre, mais je me demande à quoi ils ont servi. Car, en médaillant les «  grands », on se rend compte que les sociétés fonctionnent et se sont faites avec le sang des tout petits, des vrais, des tendres.

Les zombies sont en train de tuer les vivants.

Mais le phénomène n’est pas «  grave ». On a des intellectuels qui vont nous réparer ça comme on répare une vieille auto en panne.

Mais l’auto n’a plus de route…

Ah !

On continue de réparer les autos…

Ben ! Oui. Il y a le grand miroir de la technique, confondue à la science.

Téléphone intelligent !

Aspirateur intelligent !

Laveuse-sécheuse, intelligente !

La bourse.

La vie.

Les placements.

Le futur.

La «  santé » par les chums…

L’asphalte à 30% de plus…

Les non-voyants des villes viles…

***

Les athées comme les croyants vont six pieds sous terre. Il doit y avoir des psychopathes doctorisés pour nous faire avaler le serpent des grands projets avec les petites bouches que nous avons. On est nourris aux tétines en caoutchouc.

Floup !

Maboules !

We are all maboules !

Les médecins à 500,000$, avec des machines payées par les pauvres, rendus malades par un mode de vie «  insane ». Et à qui on demande plus…

Ah !

Nous sommes une société de maquillés, donneurs de votes à des déviés, des absentéistes de l’esprit.

Que faire avec tout ça ?

Essayez-donc d’arrêter une montagne qui déboule en rochers affolés ! Ben ! C’est le monde dans lequel nous vivons. C’est Jason Borne avec le réalisateur allemand qui gifle ses images pour nous donner du «  thrill ». Alors que Hitchcock, en noir et blanc, savait vous faire peur. Non, des images saccadées de deux ou trois secondes, des changements de plans intégrés. La folie…

Mais le cinéma est l’image de notre monde .

***

Après quelques siècles, ou 1.1416 de siècle, l’humanité est une quadrature du cercle qui, monstrueusement, nous trace un cirque à nous faire trembler.

Le cinéma, il est maintenant en 4 dimensions.

Les tricheurs en ont formé une, invisible à nos yeux.

Les gens simples n’ont pas d’histoire. Sauf que les compliqués et les hommes-jello comme Bush savent nous en faire une qui fauche des jambes d’enfants.

***

Ben voilà !

Si les gens qui sont à la «  fabrique » des sociétés, fidèles, croyants, bons gars, bonnes femmes, vont à la «  messe » d’une nouvelle religion mondialiste, je pense qu’il faut maintenant devenir un.

Après, on courra après les uns.

Un «  UN », «  genre » humain… Pas une copie. Un UN, et une réunion de UNS.

C’est sans doute la raison pour laquelle mon oncle Lucien s’était éloigné de la masse.

Il a réparé des autos, s’est mariée à une dame style italienne qui laissait ses spaghettis dormir dans l’eau et une montagne de vaisselle. Elle regardait la télé à travers la poussière.

Elle n’était pas parfaite. Sauf que je me souviens de son rire, de son bonheur. Et de sa facilité à le transmettre…

Mon oncle disait de sa femme : «  Si Dieu a créé quelque chose de mieux, il l’a gardé pour lui ».

Je pense pouvoir expliquer un jour ce qu’on emporte en partant de ce monde. Rien de matériel, bien sûr.

On passe au suivant…

Mais il ne faudrait pas trop suivre…

En construisant une petite cabane, j’ai l’impression de détruire des tours à bureaux.

Et s’il y a une vérité qui est constante, ou des…

Les voici :

On donne notre argent, nos terres, nos pays pour des compagnies mondialistes néolibérales.

Bon ! Rien de nouveau.

Mais quand on laisse son âme à des menteurs, des fabricants de châteaux de cartes, je pense qu’on s’en va six pieds sous terre avec des voisins de six pieds sous terre.

Des vers d’âmes…

Beurk !

Je suis en train de me demander s’il ne faudrait pas cesser de marcher avec des pancartes dans les rues.

En fait, il faudrait cesser d’avoir cette peur qu’on nous inculque chaque jour.

Car nous sommes, de par cette tactique, six pieds sous nous…

N’avez-vous pas compris qu’ils nous forment en blocs, nous contrôlent en blocs et nous effraient en blocs.

Nous sommes leur grosse demeure. La demeure des demeurés.

Ils nous font croire que nous sommes forts en groupes. Puisque leur force est la création de groupes et leurs réussites de groupes.

Une usine, c’est un groupe.

Mais une mondialisation c’est une usine qui fabrique des groupes.

Et qui les dissous par la suite…

Puis en fabrique un autre…

Gaëtan Pelletier

23 novembre 2012

La Vidure

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