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« Pourquoi je ne voterai pas Kerry », par Gabriel Ash.

Mercredi 5 mai 2004, YellowTimes.org www.yellowtimes.org

L’été dernier, je me trouvais à Naplouse, pendant un des raids qu’effectue régulièrement l’armée israélienne, ce qui rend impossible tout semblant de vie normale dans cette ville. L’après-midi, des centaines de gens pleins de colère et de courage se rassemblèrent pour faire face aux tanks qui occupaient la rue principale. Les groupes tournoyaient en grands cercles furieux, ajustant leur agencement, se mettant à l’abri ou passant à l’offensive, évitant les jeeps de la police des frontières qui passait en lançant grenades de dissuasion et lacrymogènes.

Alors que nous courions - tout le monde courait - en direction du marché, dont certains stands étaient en feu, un jeune homme tenant à deux mains des débris de béton qu’il avait l’intention de lancer sur les tanks nous dépassa en courant et ralentit de manière à se maintenir à notre hauteur lorsqu’il s’aperçut que nous n’étions pas du coin. Il nous demanda « Vous aimez Bush ? » Ce qui était, à cet instant particulier, une question effrayante à se voir adresser. Electrisé par l’adrénaline, je répondis sans hésiter : « Bush est cinglé. » Le jeune homme se hâta en direction des tanks et nous laissa derrière lui.

C’est un cliché journalistique que de qualifier de geste futile la projection de pierres sur les tanks. C’est inexact. Pour sûr, il s’agit là d’un geste symbolique, mais non pas futile. Il faut énormément de courage pour faire face, armé de cailloux, à un monstre d’acier de 60 tonnes ; l’incapacité du lanceur de cailloux à arrêter le tank ne fait que souligner l’incapacité du tank à accomplir sa mission : terroriser les gens.

Comparé au jet de pierres, le dépôt d’un bulletin dans l’urne lors des élections présidentielles de novembre 2004 est un acte qui requiert beaucoup moins de courage individuel et qui est beaucoup plus futile. Pourtant le lanceur de pierres m’a posé le problème de mon choix électoral. Que répondre ?

A mon sens, ce jeune homme de Naplouse est emblématique des milliards de gens privés de leurs droits, des gens dont le destin et souvent même la vie et la mort dépendent des décisions prises à Washington par le président des États-Unis, alors qu’ils n’ont pas voix au chapitre pour le choix de ce président.

Certains de ces gens déchus de leurs droits sont américains : détenus, libérés sur parole, anciens criminels, par exemple. Il y a aussi la centaine de millions d’Américains qui ont renoncé à voter. Mais la plupart ne sont pas des citoyens américains. Si les États-Unis se mêlaient de leurs propres affaires, il n’y aurait pas de raison de se préoccuper des préférences électorales de non-citoyens. Mais le gouvernement américain considère que Dieu lui a conféré toute légitimité pour décider du destin des habitants de lieux tels que Naplouse. Des villes chiites du sud de l’Irak aux villages indigènes de Bolivie, les États-Unis pensent pouvoir décider de qui vivra, qui mourra, qui sera opprimé et qui sera au pouvoir, et particulièrement, dans quelle direction circuleront les flux monétaires. Le président américain est l’empereur non-élu de la planète.

Par conséquent, lorsque je me livre à l’acte symbolique du vote, quelle responsabilité ai-je envers ces gens ? Lorsque je profite de mon privilège électoral, de quelle manière dois-je prendre en compte les intérêts et les souhaits de ceux qui ne jouissent pas de ce privilège ?

En tant que membre de la classe des consommateurs américains, il m’apparaît clairement que John Kerry serait un meilleur président, pour moi et pour la plupart de mes connaissances, que George Bush. Non que ce soit un exploit : la poignée de ma porte serait meilleur président que George Bush.

Mais la présidence de John Kerry n’améliorera pas les difficiles conditions de vie à Naplouse, les tanks israéliens continueront d’y rouler, soutenus par l’aide financière américaine, avec l’aval de la diplomatie américaine. Naplouse continuera d’agoniser lentement, par suffocation, conformément au grand projet des nettoyeurs ethniques israéliens soutenus par les USA. Avec Kerry à la Maison Blanche, les Irakiens continueront de mourir pour le droit de vivre sans occupation étrangère, la guerre menée aux paysans sud-américains continuera, s’intensifiera même peut-être, que les moyens employés soient le "libre échange," les fonds consacrés à la "lutte contre la drogue" ou l’intervention militaire directe etc., etc. Je ne peux pas arrêter les tanks. Mais lors de mon prochain séjour à Naplouse, je ne veux pas avoir à mentir, devoir expliquer que je ne suis pas vraiment d’accord avec le soutien de fait que Kerry apporte au nettoyage ethnique bien que j’aie voté pour lui. Ca a toutes les apparences d’un faux-fuyant et c’en est un. Je ne veux pas avoir à avouer à mes hôtes que j’ai voté Kerry parce que je m’inquiétais pour ma retraite et pour ma sécu et pour ma sécurité personnelle et que ça m’a fait complètement oublier Naplouse et ce qu’ils subissaient. Donc, le jour des élections, je n’oublierai pas Naplouse et je ne voterai pas Kerry.

Je sais qu’un grand nombre de gens jugeront que c’est une trahison. Il règne un silence assourdissant parmi les leaders progressistes au sujet de Kerry, un silence honteux maintenu par cet argument familier : c’est le moment ou jamais de voter de façon stratégique pour le moindre mal ; Bush est en train de détruire l’Amérique et l’arrêter constitue la priorité principale. Cet argument aurait plus de valeur si on ne nous le ressortait pas tous les quatre ans après l’avoir épousseté.

C’est un argument égoïste à l’usage de la frange progressiste autour de laquelle tout se joue. La terreur palpable que Bush fait naître dans le coeur de nombreux Américains n’est pas dénuée de fondement. Bush représente une menace directe pour le bien-être et la prospérité des classes moyennes en Amérique. Pour ce qui nous concerne directement, il existe une réelle différence entre Kerry et Bush. Mais plus nous prenons de recul, plus la différence entre eux semble amoindrie. Pour 50% des Américains, cette différence est probablement trop minime pour justifier le déplacement jusqu’au bureau de vote. Pour les victimes de l’impérialisme américain, il n’y a vraiment aucune différence. C’est un choix entre deux volontés différentes qui entendent les soumettre à coups de bombes.

Cette prochaine élection ne constitue pas un référendum sur l’empire américain, mais plutôt le concours du meilleur gestionnaire. Kerry prétend qu’il serait plus apte à servir l’empire. Qu’il saurait mieux pacifier l’Irak, mieux imposer les solutions U.S. au Proche-Orient, mieux plier le monde à la volonté américaine.

Sans doute est-ce vrai. Mais devrions-nous lui prêter main forte ? Quel intérêt avons-nous à voir s’améliorer la gestion de l’empire ? Beaucoup d’entre nous ont quelque chose à y gagner et c’est peut-être ça le problème.

Aujourd’hui, l’argument "tout mais pas Bush" est de l’égoïsme déguisé en dignité. Lorsque quelqu’un dit que n’importe qui vaut mieux que Bush, il passe sous silence le fait que nous aussi avons intérêt à ce que les U.S.A. réussissent à dominer le monde. La mauvaise gestion de Bush représente une menace pour nous en tant qu’elle risque de provoquer la chute de l’empire et, partant, la fin du mode de vie relativement protégé de ceux qui se débrouillent pour bien vivre dans le ventre de la bête.

Mais pouvons-nous honnêtement prétendre qu’une meilleure gestion de l’impérialisme américain rendra le monde meilleur pour les autres également ? Est-ce qu’il aidera les populations de la terre, l’énorme budget de « recherche » des universités U.S., dont la majeure partie est affectée à l’exploration de techniques plus efficaces pour tuer les gens ? Est-ce qu’une victoire américaine en Irak aidera ces Américains qui n’ont pas les moyens de consulter un médecin de famille ? Le jour des élections, nous serons confrontés à un choix. Nous pourrons voter notre complicité avec l’impérialisme ou notre solidarité avec ses victimes.

Mon propos n’est pas « plus ça ira mal, le mieux ce sera ». Si tel était mon discours, il me faudrait plaider en faveur d’un vote Bush. Je me contente de dire que je ne sais pas qui, de Bush ou de Kerry, améliorerait le sort de ceux qui n’ont pas de droits. Je ne le sais pas en partie parce que ce thème n’est pas abordé par les candidats. Les deux postulants ont la ferme intention d’augmenter la puissance militaire et financière des U.S.A. et de s’en servir, sans accorder une pensée à ceux qui en sont les victimes, sur le territoire national aussi bien qu’à l’étranger.

En conclusion, le prétendu vote stratégique se réduit à « stratégique du point de vue de mon propre petit intérêt ». Le dilemme concernant la nécessité de voter pour « le moindre mal » est faussement représentée comme un dilemme entre pragmatisme et idéalisme - « C’est déjà mieux que rien » contre « tout ou rien ». Il s’agit plutôt d’un conflit entre égoïsme sordide d’une part et éthique d’autre part.

Laissons les partisans de l’impérialisme débattre de la meilleure méthode pour administrer un empire. Le meilleur choix réside dans l’utilisation symbolique de notre pouvoir électoral, pour signifier notre refus de participer à une discussion civique sur la qualité de la gestion et de la domination impériales. C’est presque un geste futile mais pas complètement ; c’est un geste de solidarité avec les sans-droits.

Gabriel Ash, rédacteur de YellowTimes.org (États-Unis). Il encourage vos commentaires : gash@YellowTimes.org.

[Gabriel Ash est né en Roumanie et a grandi en Israël. Il ne fait pas mystère de son « opssimisme » Il écrit ses articles parce que la plume est parfois plus puissante que l’épée - et parfois non. Il vit aux États-Unis .]

 Traduction C.F Karaguézian

 Source : E Gueule : http://perso.wanadoo.fr/extasegalerie

* * *

 Lire aussi : Bush contre Kerry : le faux débat, par John Pilger

Les partis politiques aux Etats-Unis

Par C.F Karaguézian

Vous trouverez ci-dessous tous les partis états-uniens qui présentent un candidat aux présidentielles 2004 - à l’exception du Parti républicain et du Parti démocrate dont vous avez, à mon sens, plus que suffisamment entendu parler.

Ralph NADER, la troisième force

Commençons par le représentant de la "troisième force", Ralph Nader, qui a annoncé relativement tard sa candidature et qui cette année ne se présente pas au nom des Verts américains (ils ont choisi un autre candidat, voir ci-dessous) mais en qualité d’indépendant et qui a pour coéquipier Peter M. Camejo. Il semble que les votes en faveur de Nader pourraient empêcher Kerry de gagner, en dispersant les voix, si l’on part du principe que ceux qui vont voter Nader voteraient Démocrate s’il ne se présentait pas.
Ralph Nader, qui a obtenu en 2000 2,7% des voix, propose l’abrogation du Patriot Act, une taxation accrue des entreprises (corporations) géantes et/ou nuisibles, une meilleure protection de l’environnement. En fait il reprend à son compte toutes les propositions des Verts et y ajoute quelques unes de son cru. Il suggère par exemple que les troupes américaines en Irak se retirent et soient remplacées par des Casques Bleus de l’ONU.
Un bon nombre de Démocrates américains pensent que si Al Gore a perdu en 2000, c’est à cause de la candidature de Nader, et on peut être sûr que si Kerry perd, ils lui feront porter le chapeau. Ce dont il se fout royalement. Ralph Nader a fêté cette année ses 70 ans. Site de Nader

 Les autres partis, classés par ordre alphabétique :

American Party ("parti américain")
Candidats : P Diane Templin V-p Al Moore
Minuscule formation ultra conservatrice. Templin est pour la vente et la possession libres des armes à feu, elle est opposée à l’aide internationale, à l’impôt sur le revenu, à l’avortement, au mariage homosexuel. L’American Party propose que les Etats-Unis se retirent des Nations Unies et que le siège de cette organisation déménage de New York. Ces joyeux drilles veulent aussi que les Etats-Unis d’Amérique reprennent possession du Canal de Panama.

Constitution Party ("parti de la Constitution, anciennement l’U.S. Taxpayers Party, "parti des contribuables américains)
Candidats : P Michael Peroutka V-p Chuck Baldwin
Un parti ultra conservateur, isolationniste, strictement anti-avortement et christianiste. Peroutka et son complice demandent que la prière soit instaurée dans l’enseignement public, que la Bible soit le seul ouvrage de référence sur le sujet du mariage, la légalisation des armes d’assaut. Ils sont contre la guerre en Irak et demande à ce que les soldats américains soient affectés uniquement à défendre la frontière méridionale du pays afin d’empêcher les immigrés mexicains de pénétrer sur le territoire américain.

Green Party of the United States ("parti vert des Etats-Unis)
Candidats : P David Cobb V-p Pat LaMarche
Opposés à la présence de l’armée américaine en Afghanistan et en Irak. Militent en faveur d’une couverture santé universelle (10% des Américains en sont actuellement exclus) .Similaires aux Verts en Europe, privilégiant la protection de l’environnement, le droit des homosexuels au mariage etc.

Libertarian Party ("parti libertaire")
Candidats : P Michael Badnarik V-p Richard Campagna
Attention, ce n’est pas la même chose que le courant libertaire en Europe, qui est anticapitaliste, mais il existe cependant des points communs, comme la légalisation des drogues douces et la revendication de droits égaux pour les homosexuels. En fait ce sont des ultra-libéraux sur le plan économique, la loi est celle du marché et ils sont contre l’interventionnisme de l’état. Sur le plan des armes à feu, ce parti revendique le droit illimité à porter une arme cachée. Ce parti est arrivé 5ème en 2000.

Peace & Freedom Party ("parti de la paix et de la liberté")
Candidats : P Leonard Peltier V-p Barry Bachrach
L’Indien (native American) Leonard Peltier a ceci de particulier qu’il se trouve actuellement incarcéré pour avoir tué deux agents du FBI, Jack Coler et Ron Williams lors d’une descente dans une réserve indienne, il dirigeait le American Indian Movement, une organisation de défense des droits des Indiens. Amnesty International le considère comme un prisonnier politique et il doit repasser en jugement car le United States Attorney reconnaît aujourd’hui que personne ne sait qui a tiré sur les victimes (leur décès est survenu au cours d’une fusillade confuse). Peltier et Bachrach qui est son avocat défendent les droits des minorités et des classes défavorisées, et le droit à la santé. Ils réclament également à ce que l’on accorde aux Indiens le monopole d’exploitation des casinos et salles de jeux - en effet les jeux d’argent constituent une importante source de revenus pour les communautés indiennes d’Amérique du Nord. Ils demandent aussi, bien entendu, la libération immédiate de Leonard Peltier, qui est en prison depuis plus de vingt ans et dont l’état de santé se détériore. Site de soutien à Leonard Peltier

Personal Choice Party ("parti du choix individuel")
Candidats : P Charles Jay V-p Marilyn Chambers Taylor
Ces deux-là défendent grosso modo les mêmes positions que le Libertarian Parti, plus deux ou trois plus originales -ce qui est assez naturel lorsque l’on analyse le CV de la candidate à la vice- présidence : Marilyn Chambers porte la double casquette d’actrice (porno, mais pas uniquement, elle a joué par exemple dans le film de Cronenberg "Rage") et de propriétaire d’armurerie. Jay et Chambers réclament l’assouplissement de la loi sur les armes à feu et la légalisation des jeux d’argent sur tout le territoire des Etats-Unis - Jay à dans cette affaire des intérêts directs dont il ne se cache pas, car il businesse dans la boxe et les paris. En bons libertaires, ils s’opposent à l’intervention de l’état dans les affaires privées (mariage euthanasie etc). Proposent l’abolition de la Social Security.

Prohibition Party ("parti de la prohibition")
Candidats : P Gene Amondson V-p Leroy Pletten
Prône comme son nom l’indique le retour à la prohibition, c’est à dire l’interdiction totale de l’alcool, ainsi que l’instauration de celle du tabac et de toutes les drogues. Si l’on en croit Amondson, les années 1920-1933 auraient été les meilleures que les Etats-Unis aient jamais connues, l’alcool étant la source de tous les vices. Toujours selon Amondson, l’intervention des E-U en Afghanistan et en Irak est une bonne chose, et les lois visant à protéger l’environnement sont surtout des causes de chômage.

Socialist Equality Party ("patrti socialiste de l’égalité")
Candidats : P Bill Van Auken V-p Jim Lawrence
Ces gens pensent que les autres habitants de la planète devraient pouvoir exprimer leur opinion au sujet des élections américaines, étant donné l’ampleur des répercussions de ce vote au niveau global.
Ce qui est malgré tout une manière d’entériner la domination mondiale de leur pays, la manifestation d’un impérialisme détourné, en quelque sorte.
A part ça, il s’agit d’un parti progressiste et anticapitaliste qui s’oppose à la guerre et défend le droit des travailleurs... à travailler.
Ca, pour ça ils sont tous bien d’accord (sauf les Indiens).

Socialist Party USA ("parti socialiste Etats-Unis")
Candidats : P Walt Brown V-p Mary Alice Herbert
Parti de la gauche réformiste, mais beaucoup plus à gauche toutefois que son homologue français, opposé à toute intervention ou présence militaire américaine à l’étranger, réclame la fin de l’aide américaine à Israël et la dissolution de l’OTAN.

Socialist Workers Party ("parti socialiste des travailleurs")
Candidats : P Róger Calero V-p Arrin Hawkins
Son but principal est la défense des droits des prolétaires. Ne vous laissez pas induire en erreur par l’appellation "socialiste", ce parti s’apparente davantage à la LCR ou à Lutte ouvrière qu’au parti socialiste français. Ceci dit, est tout aussi inéligible que sa co-candidate : lui n’est pas citoyen américain, et elle n’a pas les 35 ans requis, ce qui ne les empêche pas d’avoir le droit de se présenter !

Workers World Party ("parti mondial des travailleurs")
Candidats : P John Parker V-p Teresa Gutierrez
Il s’agit d’un parti communiste au passé stalinien, qui soutient Cuba et la Corée du Nord. Se repentant sans doute d’avoir omis de dénoncer à l’époque l’impérialisme de l’URSS, ils rattrapent en vilipendant aujourd’hui celui des Etats-Unis. Ils soutiennent les droits des minorités de toutes sortes,

 Autres partis ne présentant pas de candidats à l’élection présidentielle 2004

- America First Party ("parti de l’Amérique d’abord")
Créé en 2002, qui a attiré d’anciens sympathisants de Pat Buchanan, qui s’est présenté 3 fois déjà aux présidentielles. C’est un parti ultra nationaliste comme le laisse supposer, pour les valeurs chrétiennes et traditionnelles, la famille etc.

- American Heritage Party("parti de l’héritage américain")
Ses membres décrivent la Bible comme leur manuel de référence politique.

- America Independant Party ("parti indépendant américain")
Fondé en 1968 par George C. Wallace. Contre l’intégration raciale. Lié au Constitution Party.

- American Reform Party ("parti réformateur am&ricain")
Scission du Reform Party de Ross Perot

- American Nazi Party ("parti nazi américain")
Complet avec uniformes et swastikas.

- Communist Party U.S.A. ("parti communiste USA")

- Labor Party ("parti travailliste")

- Natural Law Party ("parti de la loi naturelle")

- New Party

- Reform Party ("parti de la réforme")
Le parti du milliardaire Ross Perot, ancien candidat à la présidence

 Source : E Gueule : http://egueule.estsurle.net

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