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"EVA LA ROUGE" (documentaire D. Gautier, J. Ortiz, inédit, 12 minutes) recherche son frère...

Des dizaines de milliers d'enfants ont été volés par les franquistes à leurs mères républicaines ("l'anti-Espagne") et confiés en "adoption" à des "familles catholiques" et "saines", de "race supérieure espagnole", afin de les "purifier", "rééduquer", et ce avec la participation essentielle de la Phalange et de l'Eglise espagnole. La dictature franquiste, par un décret de 1941, autorisa à changer le nom et le prénom de ces enfants.

Ce crime d’Etat, crime contre l’humanité, est considéré comme IMPRESCRIPTIBLE. Toutes les lois, conventions, tous les traités européens, internationaux, obligent l’Etat espagnol à assumer ses responsabilités, à les rechercher.
Or, l’Etat espagnol et les différents gouvernements qui se sont succédés depuis la mort de Franco, ne font rien (et n’ont rien fait), alors qu’en Argentine (800 enfants volés) le gouvernement a mis en place une Commission de recherche, une Banque de données ADN, une aide aux familles, et emprisonné des dizaines de tortionnaires, de militaires, coupables de "crimes contre l’humanité...Aucune loi dite d’ "amnistie" (en réalité d’impunité), ne peut amnistier ces faits.

Des dizaines de milliers d’Antonio hantent les rues, les villes et villages espagnols. Morts-vivants ? Vivants-morts ? Disparus en vie.

"EVA LA ROUGE", cela se passe au centre du "monde libre", en Union Européenne...
Après le rapt massif à des fins de revanche et d’épuration politique et idéologique (années de la Guerre d’Espagne et années 1940), les mêmes réseaux fascistes de religieuses, sages-femmes, notaires, médecins, avocats... se transformeront, jusqu’aux années 1970, en "mafia des maternités et hôpitaux", à des fins lucratives de négoce.

L’Espagne reste une démocratie imparfaite, bancale, et la crise qu’elle vit appelle une République sociale et fédérale.

Jean Ortiz
— -

Voici le lien pour le film.
http://youtu.be/3ys8NK0nXU0

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Je n’ai aucune idée à quoi pourrait ressembler une information de masse et de qualité, plus ou moins objective, plus ou moins professionnelle, plus ou moins intelligente. Je n’en ai jamais connue, sinon à de très faibles doses. D’ailleurs, je pense que nous en avons tellement perdu l’habitude que nous réagirions comme un aveugle qui retrouverait soudainement la vue : notre premier réflexe serait probablement de fermer les yeux de douleur, tant cela nous paraîtrait insupportable.

Viktor Dedaj

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