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Guerre de propagande contre Cuba : Le sommet de Prague.

 

Conformément à  la stratégie édictée par le rapport de M. Colin L. Powell->, intitulé « Commission for Assistance to a Free Cuba » (Commission de soutien à  une Cuba libre), qui a pour but de conduire le processus révolutionnaire cubain à  son annihilation complète, la campagne de désinformation contre l'Archipel des Caraïbes lancée par l'administration Bush et l'extrême droite cubaine de Floride s'est largement étendue à  l'Europe.1 En effet, du 17 au 19 septembre 2004, s'est tenu à  Prague, en République Tchèque, le « Sommet international pour la démocratie à  Cuba », sous l'égide du Comité international pour la démocratie à  Cuba (CIDC), fondé par M. Vaclav Havel, ancien président de la République Tchèque.2 Cette réunion, dont la portée propagandiste ne fait aucun doute, constitue un pas en avant dans la guerre médiatique étasunienne contre Cuba, avec la complicité de l'Union européenne.3

 

Téléguidée par Washington, ce rassemblement a réuni plusieurs personnalités politiques de droite et d'extrême droite appartenant au Comité international pour la démocratie à  Cuba telles que M. Vaclav Havel, M. José Marà­a Aznar, ancien Premier ministre espagnol, et Mme Madeleine Albright, ancienne secrétaire d'Etat sous le gouvernement Clinton. Elles sont, pour la plupart, étroitement liées à  la Maison blanche et à  la composante fasciste de l'exil cubain gravement impliquée dans le terrorisme international.4

 

Le gouvernement tchèque, qui a fait montre, à  maintes reprises, de son allégeance envers les Etats-Unis, a parrainé le meeting. Une unité pour la « promotion de la transition » à  Cuba a même été récemment créée au sein du ministère des Affaires étrangères, dirigée par Mme Gabriela Dlouha.5 Déjà , en 1999, à  la demande de Mme Madeleine Albright, elle-même d'origine tchécoslovaque, les autorités tchèques avaient présenté une résolution contre Cuba durant la réunion de la Commission des droits de l'homme de Genève. M. Martin Palous, ambassadeur tchèque aux Etats-Unis, s'est réjoui du « rôle joué » par son gouvernement concernant « la question cubaine ». Quant à  M. Frank Calzón, d'origine cubaine, ancien agent de la CIA et directeur du Center for a Free Cuba (entité contrôlée par la droite radicale cubaine), il s'est félicité de l'attitude interventionniste de la République Tchèque.6

 

Lors de ce meeting centré sur la question de la « dissidence cubaine », M. Vaclav Havel a virulemment condamné les arrestations des 75 personnes, effectuées par les autorités cubaines en mars 2003.7 En se retranchant derrière la rhétorique habituelle sur les droits de l'homme, qui, confrontée à  l'assise factuelle, s'effrite promptement, M. Havel a soigneusement éludé les détails de cette affaire. Il s'est borné à  appeler à  la libération de M. Raúl Rivero, condamné pour conspiration, activités subversives et collaboration avec la mise en place du blocus imposé par Washington. En effet, stipendié par le gouvernement étasunien - une puissance étrangère ennemie qui harcèle Cuba depuis 1959 - M. Rivero participait à  la mise en place des conditions nécessaires à  la déstabilisation de Cuba, en flagrante violation avec la législation de son pays.8

 

L'organisation de cette réunion est loin d'être anodine. En réalité, elle a pour but de créer les conditions nécessaires, au sein de l'opinion internationale, pour une intervention militaire étasunienne à  Cuba. Plusieurs personnalités latino-américaines se sont jointes au mouvement telles que l'ex-président uruguayen, M. Luis Alberto Lacalle, M. Patricio Aylwin Azóca, ancien homme fort du Chili et M. Luis Alberto Monje, ancien président du Costa Rica, qui n'ont pas hésité une seconde à  côtoyer, lors dudit évènement, des individus comme M. Carlos Alberto Montaner, président de l'Union libérale cubaine et également ancien agent de la CIA, qui dispose de lourds antécédents criminels liés du terrorisme international.9

 

Lors de ce sommet, M. Vaclav Havel a appelé publiquement au renversement du gouvernement cubain. Selon lui, il fallait « réfléchir au moyen de se débarrasser du dictateur », en faisant allusion à  M. Fidel Castro.10 Il a également ajouté que les opposants « devaient passer le plus de temps possible » à  la préparation d'une Cuba postrévolutionnaire, conformément à  ce que préconise le plan belliciste du président Bush.11 « Je pense que la situation à  Cuba changera très bientôt » a conclu M. Havel.12

 

M. José Marà­a Aznar qui, depuis son échec électoral en mars 2003 - suite à  sa désastreuse gestion des sanglants attentats terroristes de Madrid - s'affaire avec un zèle remarquable à  promouvoir la politique étasunienne contre Cuba au niveau international, était également présent. Il a notamment annoncé, en faisant allusion à  M. Raúl Rivero, que « personne ne devrait être en prison sans un procès équitable, personne ne devrait être incarcéré pour avoir écrit un poème contre Fidel Castro ». Cette déclaration, grotesque par son contenu et son mépris envers la réalité factuelle, illustre singulièrement les sommets atteints par la guerre de propagande anti-cubaine initiée par Washington.13 En effet, les invectives de M. Oswaldo Payá, « dissident » de circonstance et promoteur du surmédiatisé Projet Varela (dont le but est de réinstaurer une structure économique capitaliste à  Cuba et qui a été vivement critiqué par le candidat démocrate à  la présidence M. John Kerry)14, contre le gouvernement de La Havane ont une portée autrement plus importante qu'un supposé poème contre le président cubain.15 Cependant, M. Payá est libre de ses mouvements et voyage régulièrement à  l'étranger, car, contrairement à  ses comparses incarcérés, il a toujours refusé le financement proposé par Washington et, par conséquent, n'a pas violé la loi cubaine.

 

L'empressement de M. Aznar pourrait surprendre mais il l'est moins au vu de ses liens intimes avec M. Georges W. Bush. Il a été l'un des rares personnages politiques européens à  apporter son soutien à  l'agression militaire étasunienne contre l'Irak, en rejetant avec dédain les principes fondamentaux du droit international et l'opinion de la population espagnole qui s'est manifestée à  plus de 80% contre l'intervention et la participation des troupes ibériques. Une autre facette des fréquentations de M. Aznar est moins connue mais vitale pour comprendre sa position. En effet, l'ex-Premier ministre espagnol est lié aux cercles extrémistes cubains de Floride, adeptes du terrorisme contre Cuba, depuis plus de dix ans.16 Fervent adepte de l'ultralibéralisme, le succès de la structure socialiste cubaine en terme de droits économiques et sociaux, souligné à  maintes reprises par les organisations internationales, obsède M. Aznar.17

 

La manifestation s'est terminée par la publication de la « déclaration de Prague » qui recommande un accroissement des sanctions contre Cuba, le maintien de la Position commune actuelle de l'Union européenne et une aide accrue aux mouvements susceptibles de favoriser la subversion au sein de la société cubaine. M. James Cason, responsable de la section diplomatique étasunienne à  La Havane, qui a joué un rôle fondamental dans la déstabilisation de la société cubaine, ainsi que l'ex-ambassadeur du gouvernement Reagan, Mme Jeane Kirkpatrick, ont supervisé le bon déroulement de la réunion. L'objectif déclaré par cette position commune de Prague est le renversement du gouvernement cubain. Radio Martà­, un organe officiel de communication du gouvernement des Etats-Unis, destiné à  fomenter le désordre à  Cuba par ses programmes, a « accordé un important espace à  cet évènement » et prépare « une programmation spéciale pour être diffusée sur l'Ile à  travers de TV Martà­ » selon M. Pedro Roig, directeur du Bureau des transmissions à  Cuba.18

 

La réunion de Prague a été ressentie comme une ingérence agressive non seulement par les autorités cubaines mais aussi par plusieurs groupes qualifiés d'opposants. Ainsi, M. Eloy Gutiérrez Menoyo, leader du mouvement Cambio Cubano, une organisation contre-révolutionnaire, a publié une déclaration intitulée « les dollars n'achètent pas des printemps », dans laquelle il fustigeait l'organisation de la manifestation qui ne sert, selon lui, qu'à  mettre en oeuvre des « plans peu scrupuleux de déstabilisation contre Cuba ».19

 

M. Gutiérrez Menoyo est une légende vivante auprès de l'extrême droite cubaine de Floride. Il a passé 22 ans dans les prisons cubaines pour activités terroristes. Condamné en 1964, il a été libéré en 1986 suite à  l'intervention diplomatique de l'ancien Premier ministre espagnol, M. Felipe González, et a émigré à  Miami. Suite à  la mise en place d'une politique d'ouverture par le gouvernement cubain, M. Gutiérrez Menoyo est retourné vivre à  Cuba. Concernant les « dissidents », il a déclaré qu'il ne les fréquentait pas car « c'est un terrain miné. Beaucoup d'entre eux sont [soit] financés par les Etats-Unis ou des espions pour les services secrets cubains ».20

 

La Chambre des représentants étasunienne a clairement stigmatisé et défié le plan agressif de M. Bush rendu public en mai 2004, en votant par 225 voix contre 174 en faveur d'un assouplissement des sanctions, considérées inhumaines par le représentant démocrate de Floride, M. Jim Davis, qui limitent les voyages de la communauté cubano-américaine à  un séjour de 14 jours tous les trois ans. Le projet qui doit maintenant être approuvé par le Sénat sera de toute façon rejeté par M. Bush qui imposera son veto, selon le porte-parole de la Maison blanche.21

 

La violence des nouvelles sanctions économiques a isolé le gouvernement Bush au sein de la communauté cubaine des Etats-Unis et d'une partie des exilés d'extrême droite. M. Joe Garcà­a, ancien directeur exécutif de la Fondation nationale cubano-américaine (FNCA) - une organisation extrémiste impliquée dans le terrorisme contre Cuba - qui a rejoint le parti démocrate, a qualifié le clan Bush de « probablement la pire administration que nous ayons jamais eu concernant la politique cubaine ».22

 

Face à  la recrudescence de l'hostilité étasunienne envers Cuba, la Chambre des communes britannique a voté à  79% une déclaration commune condamnant l'actuelle politique de M. Bush contre le gouvernement de La Havane et mettant en garde contre une éventuelle agression militaire contre la population cubaine. M. Peter Hain, le président de la Chambre des communes a tenu les propos suivants : « Je suis absolument opposé à  une action militaire contre Cuba et je suis également opposé à  l'incessant blocus maintenu par les Etats-Unis. J'ai visité Cuba il y a deux ans et j'ai été extrêmement impressionné par les avancées sociales atteintes malgré la pression étasunienne ».23

 

L'impressionnant niveau de développement humain atteint par Cuba est complètement censuré par les monopoles de l'information. Le 17 septembre 2004, le Fond de la population des Nations unies a érigé le modèle sanitaire cubain en exemple et a salué la politique sociale du gouvernement cubain. Le rapport dudit organisme souligne que Cuba est le seul pays du Tiers monde qui a atteint un taux de mortalité infantile comparable à  celui des nations industrialisées, à  savoir 6 décès pour mille naissances.24

 

La région caribéenne est actuellement ravagée par les cyclones qui ont causé de dramatiques dégâts humains, en Haïti notamment. Les Nations unies ont encensé le modèle organisationnel cubain dans la prévention des cyclones. L'ouragan Charley a coûté la vie à  quatre personnes à  Cuba alors que trente personnes ont perdu la vie en Floride lors de son passage. De même, en 1998, l'ouragan George avait provoqué la mort de quatre personnes à  Cuba, alors que plus de 600 personnes moururent dans les autres pays des Caraïbes. « Plusieurs facteurs peuvent expliquer le faible taux de mortalité causé par les ouragans à  Cuba en comparaison avec ses voisins, comme l'éducation, la prévention et la capacité de réponse » a souligné M. Salvano Briceno, directeur de l'Institut pour la réduction des désastres des Nations unies. Quant à  Mme Brigitte Leoni, porte parole de la Conférence mondiale pour la réduction des désastres, qui se déroulera au Japon en janvier 2005, elle a remarqué que tous les pays disposaient des possibilités pour limiter les conséquences de ces catastrophes mais il manquait parfois des « programmes concrets d'action et la volonté politique pour les mettre en place ».25

 

Contrairement aux transnationales de l'information, les Nations unies gardent une certaine objectivité concernant Cuba et se basent sur les données et les faits, en mettant de côté les préjugés idéologiques. M. Bruno Moro, représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a affirmé que Cuba disposait d'un niveau de progrès local avancé avec la réduction des inégalités et de la pauvreté, et que le pays était une référence dans ce secteur. Il a notamment souligné la qualité de la couverture sociale, des programmes pour combattre le sida (contrairement à  ce que raconte la presse internationale à  ce sujet) et le développement économique local.26

 

La réalité cubaine est sempiternellement victime de distorsions manufacturées par les thuriféraires de la pensée unique. Washington et les extrémistes de la communauté cubaine de Floride, ainsi que tous leurs alliés, tels que MM. Havel et Aznar, ne lésinent pas sur les moyens pour anéantir le projet révolutionnaire cubain. Le cinéaste étasunien, M. Oliver Stone en a fait l'amère expérience. Lors d'une conférence de presse au Festival de San Sebastián en Espagne, il est revenu sur les raisons de la censure - « qui a atteint des limites insoutenables aux Etats-Unis » selon lui - de son documentaire intitulé Comandante portant sur M. Fidel Castro et sur sa vision de la société cubaine, face à  des journalistes médusés :

 

Les manifestations dans les rues en faveur de Fidel Castro ne sont pas feintes, et si elles l'étaient, on devrait octroyer un Oscar pour jeu de rôle à  ces personnes, car j'ai vu leurs visages heureux quand elles s'approchaient du dirigeant [M. Fidel Castro].

 

J'ai trouvé à  Cuba une atmosphère d'ouverture et de liberté que je n'ai rencontré dans aucun autre pays de la région, ni dans les Caraïbes ni en Amérique centrale. J'ai côtoyé de nombreux leaders mondiaux au Panama, au Salvador, au Nicaragua et je n'ai jamais observé une affection aussi spontanée dans la rue que celle que j'ai vue à  Cuba pour Fidel.

 

Ces bains de foule étaient complètement spontanés. Il y a eu des visites dans les hôpitaux et peut-être que là , on aurait pu avertir les gens de notre visite, mais en regardant le visage des personnes j'ai su qu'il n'y avait rien de feint. Je dirige des acteurs et je sais quand les gens font semblant et quand ils sont sincères. Castro me demandait où je voulais que nous allions. Les gens s'approchaient de lui de façon naturelle. Dans quel pays du monde verriez-vous cela ?

 

[Fidel Castro] est l'un des rares présidents du monde qui n'a pas un sou à  l'étranger et qui a amené son peuple à  un niveau d'éducation très élevé [...].

 

[Le lobby anticastriste de Floride] a été décisif car il a permis la victoire de Bush sur Al Gore. La droite est la même partout, que ce soit à  Cuba ou au Vietnam. Elle ressemble à  un poulpe qui atteint tout avec ses tentacules. Elle contrôle Internet, la radio, la télévision, les journaux. Et surtout, elle est parfaitement organisée. Elle domine l'art de la publicité négative et l'art de détruire l'image de ceux qu'elle considère comme ses ennemis. Dès qu'elle voit quelque chose qui ne lui plait pas, elle vous discrédite par une campagne de courriers électroniques, de commentaires et d'articles. Aux Etats-Unis, on pratique la censure [...]. [Les anticastristes] ont détesté mon documentaire sur Castro, Comandante. Ils l'ont assassiné avant même qu'il ne sorte. Ils ont simplement eu peur. [...]

 

[Concernant la dissidence] Quels droits ont les dissidents politiques au Guatemala ou au Salvador, où on vous coupe la langue si vous protestez et où les archevêques sont assassinés, ou dans d'autres pays où les Etats-Unis ont torpillé la démocratie et imposé des juntes militaires sensibles à  leurs intérêts. Regardons les choses du point de vue de Fidel Castro. Que se passerait-il s'il ouvrait les portes ? Le lendemain la CIA serait là  en train de publier des journaux et en train de contrôler la télévision, achetant les gens avec ses dollars et essayant de se débarrasser de lui avec les mêmes tactiques grossières qu'elle utilise dans le reste du monde, que ce soit en Amérique centrale, en Afghanistan ou dans le Golfe persique. Fidel le dit lui-même dans le documentaire : Washington accepte seulement la reddition inconditionnelle de ses ennemis. C'est terrible.

 

Si l'on avait imposé un embargo à  Bush comme à  Cuba, il aurait immédiatement décrété un état de guerre. Il est ridicule de prétendre qu'une petite île des Caraïbes constitue une menace... pour les Etats-Unis. Le président actuel est sans scrupules, et si pour gagner les élections en Floride il a besoin d'exploiter la menace cubaine, il n'hésiterait pas une minute. Je ne serai pas surpris qu'il se passe quelque chose en octobre.27

 

La réunion de Prague a comme unique objectif de préparer psychologiquement l'opinion internationale à  une agression militaire étasunienne contre Cuba. Le fanatisme de l'administration Bush peut déboucher sur un sanglant désastre sur l'Archipel des Caraïbes car le peuple cubain ne renoncera pas facilement à  sa révolution.

Notes

 

1 Colin L. Powell, Commission for Assistance to a Free Cuba, (Washington : United States Department of State, mai 2004). www.state.gov/documents/organization/32334.pdf (site consulté le 7 mai 2004).

 

2 Agnès Vaddé, « Sommet international pour la démocratie à  Cuba : personnalités politiques et intellectuels du monde entier se réunissent à  Prague », Radio Praha, 17 septembre 2004. www.radio.cz (site consulté le 18 septembre 2004).

 

3Salim Lamrani, « L'Union européenne complice de l'agression étasunienne contre Cuba », RISAL, 31 juillet 2004. www.risal.collectifs.net/article.php3?id_article=1059 (site consulté le 25 septembre 2004).

 

4 Pablo Alfonso, « Plan de apoyo a la libertad de Cuba », El Nuevo Herald, 19 septembre 2004. www.miami.com/elnuevo/news/world/cuba/9701733.htm (site consulté le 20 septembre 2004).

 

5 Anne Lise Rodier, « Prague au secours des dissidents cubains », Courrier International, 25 septembre 2004. www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=27212&provenance=accueil&bloc=15 (site consulté le 25 septembre 2004).

 

6 Dinah A. Spritzer, « Cuba Libre », The Prague Post, 16 septembre 2004. www.praguepost.com/P03/2004/Art/0916/news1.php (site consulté le 25 septembre 2004).

 

7 Radio France, « Vaclav Havel lance un appel à  la solidarité avec l'écrivain cubain Raul Rivero », 16 septembre 2004. www.radiofrance.fr/divers/thematiques/radiodulivre/actualite/index.php?numero=100051232 (site consulté le 25 septembre 2004).

 

8 Rosa Miriam Elizalde & Luis Baez, « The Dissidents » (La Havane : Editora Polà­tica, 2003), pp. 153-74.

 

9 Pablo Alfonso, « Cumbre en Praga honra al escritor Raúl Rivero », El Nuevo Herald, 17 septembre 2004. www.miami.com/mld/elnuevo/news/world/cuba/9683912.htm (site consulté le 17 septembre 2004).

 

10 Paulo A. Paranagua, « A Prague, Vaclav Havel appelle à  aider l'opposition cubaine pour construire l'après-Castro », Le Monde, 21 septembre 2004.

 

11 Jean-Luc Testault, « Havel inaugura conferencia en apoyo a la oposición cubana », El Nuevo Herald, 18 septembre 2004. www.miami.com/mld/elnuevo/news/world/cuba/9693402.htm (site consulté le 20 septembre 2004).

 

12 Karel Janicek, « Spain's Ex-Leader Blasts Castro », The Miami Herald, 18 septembre 2004. www.miami.com/mld/miamiherald/news/world/cuba/9695158.htm?1c (site consulté le 20 septembre 2004).

 

13 Jean-Luc Testault, op. cit.

 

14 David Brooks, « Kerry's Cruel Realism », The New York Times, 19 juin 2004 :éditorial ; Mike Allen, « A Worried Bush Revisits Florida », The Washington Post, 28 août 2004 : A04.

 

15 Oswaldo Payá Sardiñas, « Mensaje de Oswaldo Payá Sardiñas a Vaclav Havel, presidente de la República Checa en su visita a la ciudad de Miami », 23 septembre 2002. www.pdc-cuba.org/paya_havel.htm (site consulté le 25 septembre 2004).

 

16 Pablo Alfonso, « Aznar visita a disidente Sebastián Arcos », El Nuevo Herald, 25 novembre 1995 : 1A ; Pablo Alfonso, « Homenajea Aznar », El Nuevo Herald, 29 novembre 1995 : 3A ; Pablo Alfonso, « Aznar se reúne con grupos del exilio », El Nuevo Herald, 30 novembre 1995 : 1A.

 

17 El Mundo, « Aznar exige a Cuba la liberación de todos los presos de conciencia », 15 septembre 2004. www.elmundo.es/elmundo/2004/09/15/espana/1095268466.html (site consulté le 25 septembre 2004).

 

18 Pablo Alfonso, « Plan de apoyo a la libertad de Cuba », El Nuevo Herald, 19 septembre 2004. www.miami.com/mld/elnuevo/news/world/cuba/9701733.htm (site consulté le 20 septembre 2004).

 

19 Wilfredo Cancio Isla, « Payá a favor de la Cumbre de Praga », El Nuevo Herald, 21 septembre 2004 : www.miami.com/mld/elnuevo/news/world/cuba/9716158.htm (site consulté le 22 septembre 2004).

 

20 Jens Glüsing, « The Wall of Water », Der Spiegel, 20 septembre 2004. www.spiegel.de/spiegel/english/0,1518,318909,00.html (site consulté le 25 septembre 2004).

 

21 El Mundo, « La Cámara Baja de EEUU desafà­a a Bush y aprueba reducir las restricciones de viajes a Cuba », 22 septembre 2004. www.elmundo.es/elmundo/2004/09/22/internacional/1095824286.html (site consulté le 25 septembre 2004) ; Pablo Bachelet, « House Defies Bush on New Cuba Travel Ban », The Miami Herald, 22 septembre 2004. www.miami.com/mld/miamiherald/news/world/cuba/9726054.htm (site consulté le 25 septembre 2004).

 

22 Karl Ross, « Exile : President Bush Has Failed to Bring Democracy to Cuba », The Miami Herald, 22 septembre 2004. www.miami.com/mld/miamiherald/news/world/cuba/9729520.htm (site consulté le 25 septembre 2004).

 

23 Cuba Debate, « House of Commons Says No to U.S. War on Cuba », 23 septembre 2004. www.cubadebate.cu/index.php?tpl=noticias-show-full¬iciaid=3375¬iciafecha=2004-09-23 (site consulté le 25 septembre 2004).

 

24 Granma, « ONU cita a Cuba de ejemplo en materia de salud », 17 septembre 2004. www.granma.cu/espanol/2004/septiembre/vier17/39salud.html (site consulté le 20 septembre 2004).

 

25 Granma, « ONU : Cuba es un ejemplo de cómo enfrentar ciclones », 15 septembre 2004. www.granma.cu/espanol/2004/septiembre/mier15/15onu.html ; Naomi Koppel, « ONU : Hay que aprender de cuba en preparativos para huracanes », El Nuevo Herald, 14 septembre 2004. www.miami.com/mld/elnuevo/news/world/cuba/9661076.htm (site consulté le 20 septembre 2004).

 

26 Granma, « Reconoce la ONU avances de Cuba en Desarrollo Local », 23 septembre 2004. www.granma.cu/espanol/2004/septiembre/jue23/reconoce.html (site consulté le 25 septembre 2004).

 

27 Rolando Pérez Betancourt, « Hablando con Oliver Stone », Granma, 21 septembre 2004. www.granma.cu/espanol/2004/septiembre/mar21/oliver.html (site consulté le 25 septembre 2004).

 

 

 

*Salim Lamrani est doctorant à l’université La Sorbonne Paris :

Il a publié :

 Le Lobby cubain aux Etats-Unis de 1959 à nos jours.

 Enron et libéralisme

 1898 : l’intervention des Etats-Unis dans la guerre d’indépendance de Cuba

 L’invasion de l’Amérique : de Colomb à Wounded Knee


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Salim LAMRANI
En juin 2003, sous l’impulsion de l’ancien Premier ministre espagnol, José Marà­a Aznar, l’Union européenne décide d’imposer des sanctions politiques et diplomatiques à Cuba. Cette décision se justifie, officiellement, en raison de la « situation des droits de l’homme » et suite à l’arrestation de 75 personnes considérées comme des « agents au service d’une puissance étrangère » par la justice cubaine et comme des « dissidents » par Bruxelles. Le seul pays du continent américain condamné (…)
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« Les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans leur libération. »

phrase prononcée par De Gaulle à Moscou en 1966.

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