Généralités
En préambule, la plupart de mes lecteurs me posent deux questions qui me sont devenues familières. Ceux qui lisent régulièrement mes articles sur la Syrie, me demandent pourquoi quand je parle de la soi disant « révolution » syrienne, d’un côté, et de la « coalition » qui s’est établie entre l’impérialisme occidental, l’islamisme califal turc et le despotisme obscurantiste arabique, de l’autre côté, j’emploie des désignations qui ne s’échangent pas au marché médiatique, telles que la « Sainte-Révolution » et la « Sainte-Alliance ».
La réponse à la première interrogation n’implique pas nécessairement un recours aux schémas métaphysiques ni aux équations géométriques abstraites. Il suffit, dans ce contexte, d’examiner le discours politique des dirigeants atlantiques et arabiques sur la Syrie, depuis le début des événements en mars 2011, pour remarquer la « Couronne de lumière » qui entoure leur tête, et saisir la « Sainteté » qui y rayonne.
En ce qui concerne la deuxième interrogation, il faut préciser s’il s’agit vraiment d’une alliance ou d’une simple coalition, comme celle qui se fut établie lors de la deuxième Guerre du Golfe (1990 - 1991), lorsque les puissances impérialistes principales et leurs subordonnées arabiques furent entrées en une coalition mondiale, limitée dans le temps et dans l’espace, dont les buts et les objectifs furent bien précis : détrôner le dernier roi de Babylone, Nabuchodonosor Saddam Hussein [2], brûler son temple, et prendre son peuple en captivité. Cette coalition atteignit sa fin, une fois elle eut accompli ses objectifs. Pourtant, dans le contexte syrien, la réalité des choses est différente de celle du cas ci-devant ; il ne s’agit pas, ici, d’une coalition d’intérêts conjoncturels, limitée dans le temps et dans l’espace, mais bien plutôt d’une alliance d’intérêts structurels, enracinée dans le temps et dans l’espace, et qui rassemble, sous la Sainte-Robe [3], toutes les puissances impérialistes et colonialistes principales, d’un côté, et leurs subordonnées, de l’autre côté, tels que l’islamisme califal turc, le despotisme obscurantiste arabique et leurs manifestations islamistes wahhabites. Autrement dit, le Saint-Esprit de la réaction mondiale.
Ainsi, la Démocratie démocratique, si élevée qu’elle se sût au-dessus de la Masse arabe, ressentit pour elle une infinie pitié. Tant la Démocratie démocratique aima la Masse arabe qu’elle envoya son Fils unique - le Printemps arabe -, afin que tous ceux qui croyaient en lui ne fussent pas perdus, mais qu’ils eussent la vie démocratique.
Visite de Davutoglu à Damas, et le message qu’il livra
En effet, dès le premier jour de la guerre impérialiste contre la Syrie, je conçus le projet d’écrire, par morceaux détachés, l’histoire de la Sainte-Révolution syrienne, en choisissant des événements qui me paraissaient digne de mémoire. Pourtant, vue l’intensité de la propagande impérialiste contre la Syrie, et l’insolence renouvelée des médias de l’ordre, je dus attendre quelques mois pour que la conjuration se précisât et les conjurateurs se démasquassent, avant que je pusse recueillir des données pertinentes.
Or, au début du mois d’août 2011, la démarche de la guerre impérialiste contre la Syrie prit une ampleur différente, avec la visite à Damas du chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, qui fut arrivé à la capitale des Omeyyades porteur d’un message « déterminé », selon l’expression du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan. Deux mois plus tard, une foule d’opposants se réunirent à Istanbul, baptisée La Mecque de tous ceux qui dissimulaient la rancune envers le gouvernement syrien, pour créer une vitrine politique, derrière laquelle se cachaient les vrais scénaristes et metteurs en scène de la Sainte-Révolution syrienne. Ainsi naquit le CNS.
A mon avis, cet événement marqua un détour décisif de la guerre impérialiste contre la Syrie, car après la naissance césarienne du CNS, les conjurateurs ne cacheraient plus leur rôle dans le cycle de violence, et l’ingérence arabo-atlantique dans les affaires intérieures de ce pays deviendrait désormais officielle et directe. C’était précisément cet événement significatif qui me poussa à mettre en oeuvre mon projet et à élaborer son vouloir-dire : traiter brièvement, et le plus fidèlement que possible, de la guerre impérialiste contre la Syrie.
Dans quelle détresse le CNS fut élevé au rang des Archanges
Au préalable, il faut préciser que la création du CNS et la déclaration du pacte « de la dignité et de la liberté », comme il plut aux messies du CNS de l’appeler, fut proposé à l’ensemble des oppositions de l’extérieur, les coordinations locales de l’intérieur, les Frères musulmans, les partis kurdes et assyriens, et une foule de formations politiques et tribales.
Ainsi, fut l’« Ascension en Ciel » du Conseil national syrien (CNS), qui rassemblait, sous la même burqa, des islamistes salafistes, des nationalistes chauvinistes, des soi-disant communistes, des bourgeois libéraux et, sans doute aucun, des arrivistes ; évidemment. Parmi cette foule, nous vîmes d’abord des salafistes wahhabites diabolisant l’Occident et ses structures sociales et culturelles, rejetant le peuple comme source de pouvoir légitime, car pour eux le Ciel fut la seule source de tout pouvoir ; nous y vîmes ensuite des libéraux bourgeois et petit-bourgeois fascinés par l’achèvement de la démocratie bourgeoise occidentale, par ses institutions politiques et sociales, croyant à l’expérience occidentale comme une forme ultime du paradis terrestre, ce qui les mit, naturellement, face au composant précédent, les Frères musulmans ; puis nous y vîmes des soi disant marxistes « révolutionnaires », désespérés et dispersés aux quatre coins du monde, résidus de la Guerre froide et sous-produits du démembrement de l’Union soviétique, ils démarquèrent idéologiquement et discursivement face aux islamistes et aux libéraux ; nous y vîmes enfin des nationalistes chauvinistes arabes, kurdes et assyriens ; parmi ceux-ci nous entendîmes d’un côté les cris des chauvinistes arabes nassériens, semi-socialistes semi-islamistes, appelant à la Grande-Nation panarabe dont l’établissement exigerait nécessairement l’écrasement des minorités ethniques de la Syrie, surtout les Kurdes ; parmi ceux-là nous entendîmes de l’autre côté les nationalistes kurdes célébrer la Naurouze et hurler Hourra le Grand Kurdistan, dont l’établissement menacerait, certainement, l’unité de laGrande-Nation panarabe ; parmi ceux-ci et ceux-là , nous entendîmes aussi les minorités ethniques assyriennes déplorer la Sainte-Assyrie et sa divinité tutélaire, Assur, véritable maître de Ninive [4], dont les racines mythiques remontèrent loin dans l’histoire du deuxième millénaire avant notre ère commune. Bref, c’était un mélange extraordinaire de contradictions dont l’impossibilité de se rencontrer sur un seul point idéologique commun ne demeurait pas inaperçue, même pour un plébéien [5] replié sur son Aventin [6].
Or, c’était précisément cet amalgame alchimique, expérimenté dans les alambics des centres de pouvoir impérialistes, qui exhaussa les adversaires de la Syrie à un niveau plus élevé, à un stade suprême de l’évolution des idées et pratiques révolutionnaires, celui de la Sainte-Révolution syrienne.
Certainement, ces bourgeois gentilshommes [7] de la CNS partageaient deux points communs assez fragiles : 1) l’hébergement en Occident, 2) l’absence d’un programme de réforme précis. Par contre, ils se rencontraient sur un seul objectif : renverser le président Assad à tout prix, et après lui qu’il fût le déluge ; peu importe le chaos, peu importe la destruction du pays !
En effet, cette montée en puissance du CNS, cet héroïsme vaniteux de ses membres dénoués de toute modestie, cette ascension au rang des Archanges, ce triomphe momentané de la force brutale du terrorisme « universel », béni par l’Empire et ses vassaux, tout [8] est payé par l’anéantissement de toutes les illusions et chimères de la soi disant « révolution » syrienne, par la désagrégation de tout le discours impérialiste « philanthrope » sur sa nature pacifique ainsi que sur sa légitimité révolutionnaire. Par contre, cette nouvelle créature à la Frankenstein, cette Cerbère [9] n’aurait été utile que dans le contexte de l’accroissement des agressions contre la Syrie.
Ce qui advint du CNS et comment il se transforma en Cerbère
C’était précisément à ce moment critique du développement de la guerre impérialiste contre la Syrie que le CNS se transforma en Cerbère, que ses révolutionnaires printaniers décidèrent de déclarer un « pacte de la liberté et de la dignité » en évoquant craintivement les esprits des grandes révolutions européennes du XIXe siècle et de l’apparition de l’islam à La Mecque du VIIe siècle, qu’ils leur empruntèrent leurs noms, leurs mots d’ordre, leurs discours philanthropes, leurs slogans politiques et sociaux, même leurs costumes, pour apparaître ainsi sur la nouvelle scène de l’histoire sous ce déguisement respectable, digne à tout « révolutionnaire » qui croyait à l’Esprit des lois de Montesquieu, au Contrat social de Rousseau et à La justice sociale en Islam de Sayyid Qutb, certainement avec ce langage emprunté à la première Révolution française.
Burhan Ghalioun, Bassma Kodmani, Abdel Basset Sayda, tous les 190 mousquetaires du CNS, de même que des partis nationalistes kurdes, une masse de tribus et de clans bédouins du Désert syrien, ainsi que les Quarante-quatre d’Ali Baba, tout accomplit dans le costume de la première Révolution française, et en se servant d’une phraséologie empruntée aux philosophes de l’Aufklärung [10], la tâche de l’achèvement des idées révolutionnaires, à savoir le pacte du 11-Vendémiaire ; ainsi, Abdel Basset Sayda s’identifia à Robespierre, Bassma Kodmani s’habilla en Danton et Burhan Ghalioun joua le rôle de Camille Desmoulins.
Par ailleurs, en lisant les principes de la déclaration du CNS, il devenait de plus en plus difficile de nous débarrasser de l’idée insistante que les auteurs de ce pacte « historique », comme l’appela monsieur Ghalioun, eurent l’intention de commencer la rédaction par un concerto de piano en si bémol mineur [11], aussi glorieux que l’événement lui-même dont le pacte fut issu, la Sainte-Révolution syrienne.
Or, tout observateur moyen, même sans avoir suivi pas à pas le périple de la Sainte-Révolution syrienne dans les coulisses des puissances impérialistes, se doutait que la révolution allât à une déconfiture inouïe. Il eût suffi d’entendre, dans ce sens, les glapissements de triomphe dénués de toute modestie, avec lesquels ces messieurs du Conseil national syrien (CNS), alors présidé par Burhan Ghalioun, se félicitaient l’un-l’autre des effets miraculeux du 11-Vendémiaire, soit du deuxième jour d’octobre 2011.
Laïcisme, matérialisme, islamisme, et ce qui advint du pacte du CNS
Certainement, en annonçant leur unification au sein du CNS, les oppositions syriennes eussent atteint une étape décisive vers la subordination complète aux puissances impérialistes. Il suffisait que le CNS eut reçu, le 10 octobre, l’appui de son confrère libyen, le Conseil national de transition (CNT), pour que nous construisissions une idée première de l’avenir prévu de la Syrie ; le soir même, le CNS reçut aussi la bénédiction de l’Union européenne (EU) qui se précipita à saluer « les efforts de la population syrienne pour établir une plateforme unie et appela la communauté internationale à faire de même » [12]
D’abord, dans ce pacte grandiose, l’inévitable déclaration des libertés publiques (liberté personnelle, liberté de la presse, de la parole, de l’expression, d’association, de réunion, d’enseignement, des cultes, etc.), se présenta en un uniforme constitutionnel qui le rendit invulnérable. Ce pacte, si subtilement rendu inviolable, qui eût pu être l’issu de l’évolution historique des idées révolutionnaires, était cependant, comme Achille, vulnérable en un point, non pas au talon, mais à la tête, ou plutôt aux trois têtes dans lesquelles il se perdait : 1) le discours libéral bourgeois de monsieur Burhan Ghalioun ; 2) le discours islamiste des Frères musulmans ; 3) le discours socialiste de quelques résidus de la Guerre froide. Ensuite, comme résultat de cette tripolarité discursive, chacune de ces libertés fut proclamée comme un droit absolu du citoyen syrien, mais avec cette réserve constante qu’elle ne contredirait pas la révélation divine, telle que manifestée dans le credo islamique de l’époque de Sahifa [13]. Ensuite, l’ouverture grandiose de ce pacte commença par une insistance sur l’importance historique de la « révolution » syrienne qui, selon les auteurs du pacte, mettrait la Syrie au même niveau que celui des nations civilisées. Enfin, le pacte se termina par une escroquerie à l’égard de l’aspect universelle cosmopolite de la Sainte-Révolution syrienne, fidèle aux âmes immortelles des ses martyrs. Prenons, à titre d’exemple, le premier principe du pacte :
« Le soulèvement-révolution en Syrie constitue un tournant radical dans l’histoire de la société et de l’État syriens. Elle porte en elle, comme toutes les révolutions du "printemps arabe" , un saut qualitatif, un message humain et un ensemble de valeurs universelles, représentant le dénominateur commun des aspirations du peuple syrien et la reconnaissance au sacrifice de ses martyrs » [14]
A notre sens, les auteurs du principe ci-dessus prêtaient beaucoup d’importance à montrer leur « réalité » comme un résultat logique et normal de l’évolution des luttes révolutionnaires en Syrie, tout en empruntant leur langage à l’héritage marxiste, précisément au matérialisme historique. Ceci se révéla dans l’emprunt de l’expression « un saut qualitatif » dû, évidemment, à un long processus d’accumulation de petits sauts quantitatifs. Pourtant, ce principe emprunté au matérialisme historique fut suivi directement par un autre dont l’effet de contraste ne put pas demeurer inaperçu même pour un révolutionnaire stagiaire ; car il nous jeta du haut de l’époque de l’Aufklärung jusqu’en bas de l’époque Hégire. Soudain, nous nous trouvîmes dans un environnement disharmonieux, celui de La Mecque du VIIe siècle (àˆC). Lisons dans le principe suivant :
« Depuis le pacte de la Sahifa établi par le Prophète à son arrivée à Médine aux déclarations des droits de l’Homme des temps modernes, les pactes, accords et contrats ont constitué les règles de la vie commune entre les citoyens d’un même pays. Leur contenu représente le jalon nécessaire et indispensable, notamment dans les périodes de changement, de transition et de construction. Leurs règles constituent les repères auxquels se réfère la société dans ses différentes composantes, et les bases d’un État défendant les libertés fondamentale et assurant la souveraineté. Ces règles sont immuables, quel que soit la majorité électorale, politique ou sociale. Aucune ne peut être omise ou fractionné » [15].
Sans nul doute possible, en prenant la Sahifa comme point de départ historique, le pacte du CNS ne portait pas seulement en lui les germes de sa propre misère, mais il annonçait aussi son râle avéré.
Avant toute chose, qu’est-ce que le pacte de Sahifa ? C’est un traité de paix entre les musulmans, les arabes non-musulmans et les juifs de Médine. Le traité fut mis par écrit et ratifié par toutes les parties, vers l’an 622 (àˆC). Cependant avec la présence de plus en plus envahissante des musulmans, les tribus juives commencèrent à s’irriter. C’était le début d’un conflit violent et sanglant entre les deux communautés.
A l’évidence, la référence à la Sahifa laissa l’allégeance de la « deuxième République », telle que promise par le CNS, ambiguë ; et des questions se révélèrent ici : d’où recevrait cette République sa légitimité, du peuple ou de la loi divine ? Ici, l’amalgame ne pouvait pas être accompli, car l’un niait l’autre, au moins que les auteurs de ce pacte eussent voulu mettre en application les principes de la Dialectique de la Nature [16].
Mieux encore, si la « deuxième République » recevait sa légitimité du peuple, cela devrait entraîner, sous entendu, un État laïque n’adhérant à aucune religion précise, qu’elle fût majoritaire ou minoritaire. Dans ce cas, les Frères musulmans, fidèles au credo islamique se trouveraient en démarcation face à la société et à l’État, ce qui entrainerait, évidemment, à un nouveau conflit, cette fois-ci plus violent et plus sanglant, entre les islamistes et les mousquetaires de la « deuxième République ». Par contre, si la « République » recevait sa légitimité de la loi divine, tel que voulu par l’inclusion de la Sahifa, ici tout le discours sur les droits de l’homme, les libertés publiques, l’égalité parmi les différents composants de la société syrienne ne serait qu’un bavardage futile, un dialogue de perroquets ; car dans une situation pareille, tout groupe ayant un credo différent de celui issu de la loi divine perdrait l’une ou l’autre des libertés et des dignités promises dans le pacte « de la liberté et de la dignité » du CNS. En plus, les droits de la personne et celles des groupes minoritaires (qu’il s’agit des minorités religieuses, ethniques, linguistiques, sexuelles ou affectives) n’eussent pas pu demeurer à l’abri de l’oppression de la Loi divine. Le sort des minorités chrétiennes en Irak, au lendemain de l’occupation américaine, éliminées massivement et systématiquement par de groupes fanatiques, ainsi que les attaques quotidiennes contre les chrétiens coptes en Égypte, constituèrent un bon exemple de ce que pourrait être l’avenir des minorités ethniques et religieuses de la Syrie, dès que le CNS, avec sa tripolarité discursive, eût pris le pouvoir.
Ainsi, Damoclès leva la tête et s’aperçut qu’une épée était suspendue au-dessus de lui, et n’était retenue que par un crin du cheval de Denys [17].
Suite des malheurs du CNS
En définitive, la création du CNS avait un rôle précis, mais différent de celui déclaré sur la Proskènion [18]. Il ne fut pas secret, ici, que la déclaration du 11-Vendémiaire visa à augmenter la pression sur le régime syrien et à prendre la campagne contre la Syrie à un niveau plus avancé. La création du CNS visa aussi à fournir la Sainte-Alliance d’une vitrine politique locale, derrière laquelle se cacheraient les vrais conjurateurs.
D’ailleurs, la Sainte-Alliance se rendit compte, dès le début, que la Sainte-Révolution demeurerait étrangère au peuple syrien, et qu’elle se dirigerait, certainement, vers sa propre déconfiture ; ceci créa un besoin de faire sortir la Sainte-Révolution de l’impasse où elle se trouva, après qu’elle eut échoué à s’enraciner dans le paysage syrien. En faisant ceci, la Sainte-Alliance augmenta, en effet, la pression contre la Syrie, et créa le noyau d’un futur gouvernement d’asile qui recevrait la reconnaissance des pays impliqués dans la Sainte-Alliance, en tant que « seul représentant légitime du peuple syrien ».
Pourtant, en un an et demi de la campagne impérialiste, la Syrie se tient toujours solide et résistante dans l’arène de l’affrontement, plus déterminée que jamais à mener une victoire décisive, malgré l’atrocité et la barbarie de la conjuration.
Fida Dakroub, Ph.D
Pour communiquer avec l’auteure : www.fidadakroub.net
Docteur en Études françaises (UWO, 2010), Fida Dakroub est écrivaine et chercheure, membre du « Groupe de recherche et d’études sur les littératures et cultures de l’espace francophone » (GRELCEF) à l’Université Western Ontario. Elle est militante pour la paix et les droits civiques.
Cet article a été publié initialement sur Mondialisation.ca
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