RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Hongrie : le leader de l’extrême droite antisémite est d’origine juive, et a tenté la corruption pour le cacher !

15 août 2012 - Comme une étoile montante dans le parti d’extrême droite JOBBIK en Hongrie, Csanád Szegedi avait été remarqué pour ses commentaires incendiaires concernant les Juifs. Il les accusait « d’acheter » le pays, critiquait la « judéité » de l’élite politique et affirmait que les Juifs étaient en train de profaner les symboles nationaux.

Puis arriva une révélation qui fit tomber de son piédestal le porte-étendard de la droite ultra-nationaliste : Szegedi était Juif..

Après des semaines de rumeurs sur Internet, Szegedi a reconnu en juin que ses grands parents maternels étaient Juifs, ce qui fait qu’il est Juif aussi selon la loi juive, même s’il ne pratique pas. Sa grand’mère était une survivante d’Auschwitz et son Grand Père un ancien des Camps de Travail Forcé.

Depuis lors, l’homme politique de 30 ans est devenu un paria pour le parti Jobbik et sa carrière politique est compromise. Szegedi refuse toute entrevue sur cette histoire.

L’origine du drame est la cassette audio d’une rencontre qui a eu lieu en 2010 entre Szegedi et un criminel convaincu. Szegedi reconnaît que la rencontre a eu lieu, mais soutient que la cassette a été altérée d’une façon non spécifiée. Le parti Jobbik la considère comme authentique.

Dans la cassette on entend le délinquant affronter Szegedi en mettant en évidence ses racines juives. Szegedi clame qu’il est surpris et, peu après, lui propose de l’argent et des faveurs en échange de son silence.

Sous pression, Szegedi a renoncé le mois dernier à tous ses postes dans le parti Jobbik et il a renoncé à en être membre. Ceci n’était pas encore suffisant : la semaine dernière, il lui a été demandé de renoncer aussi à son siège au Parlement Européen. Le parti Jobbik dit que le problème est la suspicion de corruption, et pas les racines juives.

Szegedi a acquis sa réputation en 2007 en tant que membre fondateur de la Garde Hongroise, groupe dont les uniformes noirs et les drapeaux rayés rappelaient l’Arrow Cross, parti pro-nazi qui a gouverné brièvement la Hongrie à la fin de la deuxième guerre mondiale et a tué des milliers de Juifs. Au total, 550 000 Juifs Hongrois ont été assassinés durant ce qu’on appelle « l’holocauste », la majeure partie d’entre eux après avoir été envoyé en train dans des camps d’extermination comme Auschwitz. La garde hongroise a été interdite par les tribunaux en 2009.

Et voilà qu’alors Szegedi a rejoint le parti Jobbik, créé en 2003, pour devenir la plus grande force politique d’extrême droite du pays. Rapidement, il est devenu l’un de ses membres les plus éloquents et les plus en vue, ainsi qu’un pilier de la direction du parti. Depuis 2009, il se consacre au Parlement Européen à Bruxelles, étant l’un des trois parlementaires du parti de L’Union Européenne, poste qu’il dit vouloir maintenir.

Les séquelles de la saga de l’ascendance juive de Szegedi se sont étendues à ses intérêts commerciaux. Le directeur exécutif du pari Jobbik, Gabor Szabo, est parti d’un site Internet qu’il possédait avec Szegedi, où l’on vendait des articles nationalistes hongrois. Szabo a dit que sa soeur avait renoncé à son poste d’assistante personnelle de Szegedi.

Source : http://www.aporrea.org/internacionales/n212054.html

URL de cet article 17459
   
Maxime Vivas : le gai Huron du Lauragais
Bernard GENSANE
C’est sûrement parce qu’il est enraciné dans les monts du Lauragais que Maxime Vivas a pu nous livrer avec ce roman une nouvelle version de l’ébahissement du Candide face aux techniques asservissantes censées libérer les humains. Soit, donc, un Huron né à des milliers de kilomètres de l’Hexagone, sur l’àŽle Motapa, d’une mère motapienne et d’un père parisien. A l’âge de 25 ans, ce narrateur décide de voir Paris. Motapa est une île de paix, de sagesse, de tranquillité. La lave de son (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Je n’ai aucune idée à quoi pourrait ressembler une information de masse et de qualité, plus ou moins objective, plus ou moins professionnelle, plus ou moins intelligente. Je n’en ai jamais connue, sinon à de très faibles doses. D’ailleurs, je pense que nous en avons tellement perdu l’habitude que nous réagirions comme un aveugle qui retrouverait soudainement la vue : notre premier réflexe serait probablement de fermer les yeux de douleur, tant cela nous paraîtrait insupportable.

Viktor Dedaj

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.