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Pour une critique de la marchandisation

Où va-t-on ? Chacun d’entre nous est en mesure d’observer les dérèglements biosphériques, économiques, politiques et sociétaux qui affectent le système-monde aujourd’hui. Mais au-delà du constat, quelles en sont les causes et comment agir pour en stopper le cours ? C’est ce à quoi tente de répondre ce livre. Il le fait avec la ferme conviction que rien n’est impossible et que tout dépend de nous. Analyser les dérives sociétales, thérapeutiques et environnementales générées par la marchandisation mondiale est un travail compliqué mais fructueux. Cela permet de découvrir en quoi les incalculables potentialités humaines sont dévoyées par un système qui dégrade les liens sociaux, instrumentalise la santé, détruit la nature, promeut la compétitivité de l’hyper-rentabilité du profit et empêche tout épanouissement salutaire d’un éco-partage pionnier. En montrant que les actions pour une vie meilleure ou les propositions pour sauvegarder l’environnement n’ont de sens que si elles mettent en cause le capitalisme, en proposant une refondation du progrès, une nouvelle éthique du désir et une innovante école corrélative qui nourrissent la contre culture de la dimension du partage avancée par l’écomunisme émancipateur, cet ouvrage postule qu’une autre Révolution est possible. En faire lecture pour soi et pour les autres, c’est donc mieux comprendre les turpitudes de notre temps et la nécessité d’en sortir.

André Prone

Présentation

Si l’on connaît depuis fort longtemps la dimension centrale de la marchandisation dans le développement de la plupart des civilisations, on ne supposait pas qu’en quelques décennies seulement, quasi-totalement impliquée dans tous les rouages du système économique et social, elle impacterait avec autant de force la société, la santé et l’environnement. En ce sens, on peut dire qu’à l’heure de la mondialisation, la possibilité de s’émanciper, de se soigner ou de préserver la nature, est de plus en plus compromise par les dégâts de l’actuelle révolution culturelle techno-économique libérale. L’individu a beau s’en défendre –et les États n’y voudront, hélas, rien changer–, cette marchandisation globale, frappe le cœur même de l’équilibre de la terre et l’intégrité de l’homme. Ainsi, en acceptant de devenir un des acteurs du système concurrent consumériste, ce dernier perd peu à peu sa dimension altruiste et naturelle. Sauf à travailler à l’émergence d’une nouvelle éthique du désir et d’une école corrélative, d’une contre culture et d’une autre Révolution –ce que propose l’auteur–, cette fétichisation de la marchandise pourrait avoir à terme des répercussions considérables sur la condition humaine et donner du champ à l’aliénation formatante qu’affectionne tant le capital prédateur.

Environnementaliste, Essayiste, André Prone a publié tout un ensemble de recherches sur la compréhension historique des rapports sociaux et des relations humaines et plusieurs ouvrages et articles scientifiques. Outre ses travaux sur les quartz et la valorisation de la biomasse dans le cadre de son activité de Géologue Expert en Asie du Sud-Est (où il a dirigé un consortium d’Universités et d’Instituts de recherche franco-thaïlandais sur la dégradation et la réhabilitation des sols tropicaux), il a été Vice-Président de l’Université de Provence.

Vous pouvez passer commande sur le site : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=47381

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Philippe Bordas. Forcenés. Paris, Fayard 2008.
Bernard GENSANE
Ce très beau livre, qui montre à quel point le cyclisme relève du génie populaire et comment il a pu devenir une « province naturelle de la littérature française », me donne l’occasion d’évoquer des ouvrages qui m’ont, ces dernières années, aidé à réfléchir sur la pratique du vélo, sur le cyclisme professionnel et la place du sport dans notre société. Ce n’est pas l’argent qui pourrit le sport (l’argent, en soi, n’est rien), c’est le sport qui pourrit l’argent. La première étape du premier (…)
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