Dans des déclarations à Radio Universidad de Chile, Littin , mis au courant par Prensa Latina, a dit qu’il avait su par les réseaux sociaux que lors de la réalisation controversée on avait utilisé de matériel lui appartenant, employé dans le film Compañero Presidente (1972), sur Salvador Allende (1970-1973).
Ont été spécifiquement utilisés des fragments appartenant à l’interview du leader de la Unidad Popular par l’écrivain Français Régis Debray.
« Cela me gêne profondément que des images qui m’appartiennent et qui ont été prises en hommage ou en témoignage d’Allende soient utilisées aujourd’hui contre lui, d’une façon lâche, détournée et parfaitement illégale », a souligné Littin.
Il a considéré que ce fait traçait aussi le portrait du corps tout entier des organisateurs de l’Hommage.
« l’apologie du crime, la disparition des gens, la torture, devraient être interdites au Chili », a pointé l’intellectuel.
Il a annoncé qu’il porterais plainte par tous les moyens pour empêcher que son oeuvre ne soit utilisée dans la production de documents rendant un culte à un criminel comme Pinochet.
Le cinéaste a en projet cette année la production d’un long-métrage sur les dernières heures de la vie d’Allende le 11 Septembre 1973, intitulé Tu nombre me sabe a hierba.(…)
AVN
(...) C’est avec fraude qu’une constitution Pinochettiste, encore maintenant en vigueur au Chili, a été imposée en 1990
Un ancien agent de la police secrète de Pinochet a révélé un fraude massive durant le plébiscite convoqué par l’ancien dictateur en 1980 pour le referendum concernant la Constitution encore en vigueur au Chili.
C’est ce qu’a fait savoir Jorgelino Vergara, qui a appartenu durant la dictature à la Direction Nationale du Renseignement (DINA) et au Centre National d’Information (CNI) qui lui a succédé.
Vergara, aide personnel, qui plus est, du chef de la DINA, l’ex-général Manuel Contreras, a déclaré que des milliers d’anciens militaires et employés loyaux au régime militaire avaient reçu l’ordre de voter plusieurs fois pour garantir la victoire du « oui » à la Constitution.
L’ancien agent a ajouté en outre que les responsables des bureaux de vote étaient au courant de la manoeuvre et ont fait en sorte de la faciliter au moment du vote.
Selon le quotidien La Nation, l’ancien agent a reconnu la fraude dans un livre qui paraîtra à la fin du mois.
Si l’on en croit la version officielle de la dictature, la Constitution a été approuvée par 67% des votants.
Actuellement à peu près une centaine d’organisations regroupées dans le bloc Democracia Chile ont appelé à la tenue dans le pays d’une Assemblée Constituante afin de changer les lois pour de plus démocratiques et participatives.
Prensa Latina