RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

IRAK : Leçon numero 2 : De l’art de réconcilier les sciences politiques et militaires

Bien. Continuons. Comment la première armée du monde, celle dont le budget dépasse presque celui de toutes les autres réunies, a-t-elle pu s’enliser dans ce petit marigot (certainement pas un bourbier) qu’est Fallujah ?

Et d’abord qui sont ces Irakiens qui se permettent d’obtenir un cessez-le feu à Fallujah et ailleurs ?

Des thugs, des baassistes, des mercenaires, des escrocs, des pillards, des sunnites, des terroristes, des voleurs, des chiites, des lâches, des minorités (ultra-minoritaires), des bandes, des insurgés, des kamikazes.

On s’arrêttera là pour les dénominations, mais il y en a d’autres ici.

La science militaire est le fruit d’un mystère insondable, mais une chose est sûre : elle est toujours une forme de négation du politique. Nous devons donc apprendre à les concilier.

Alors commençons par séparer dans la liste précédente les mots qui semblent plutôt relever du politique de ceux qui réfèrent plutôt au champ militaire. [1]

Donc, pour ce qui est des qualifications qui sont plutôt politiques (seuls les terroristes diront le contraire) on trouve : baassiste, chiites, escrocs, pillards, sunnites, voleurs, chiites et minorités.

Pour ce qui est des qualificatifs qui renvoient plutôt au desordre militaire, on trouve mercenaires, insurgés, kamikazes, terroristes et lâches.

Cela fait beaucoup de monde vous me direz, c’est vrai. Mais vous noterez que le mot civil n’apparaît dans aucune de ces catégories. Vous avez bien noté.

C’est le premier axiome caché de notre théorie générale des armes de synthèse massive :

 [2]

[1Evidemment on est dans l’aproximation la plus absolue, mais ne gâchons pas notre plaisir. Si nous n’arrivons pas à réaliser une synthèse à la fin de ce parcours, c’est qu’il y en avait pas. Cela ne nous empêchera pas d’avoir raisonné et ce n’était peut être qu’un prétexte. nous l’admettrons alors sans gêne. Rappelez-vous les Armes de Distraction Massives.

[2il n’y a pas de civils en Irak : il n’y a que des cibles.


URL de cet article 1497
   
Israël, parlons-en !
Michel COLLON
PRESENTATION : Voilà qui peut paraître étrange tant les médias nous parlent d’Israël. Mais les raisons du conflit sont-elles claires ? Israël : terre sans peuple pour un peuple sans terre ? Démocratie en légitime défense ou Etat d’apartheid ? Choc des civilisations, conflit religieux ou enjeu pétrolier ? Pourquoi une solution paraît-elle impossible ? Michel Collon a interrogé 20 témoins et spécialistes. Israéliens et Arabes, juifs et musulmans, Européens et Américains. Chacun éclaire (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si notre condition était véritablement heureuse, il ne faudrait pas nous divertir d’y penser.

Blaise PASCAL

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.