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Arrachages à l’appel

Les fauchages d’OGM se sont intensifiés depuis l’été 2010, le premier procès concernant cette saison de reprise débute le 28 Septembre 2011, c’est l’INRA de Colmar qui ouvre le bal en envoyant les 60 faucheurs de vigne OGM à la barre. Entre-temps, l’arrachage de pomme de terre OGM du 29 Mai 2011 dans une université flamande permet de rapprocher les raisons des « fauchages » directement dans les centres de recherche. La recherche confirme qu’elle en agro(business) sur la patate , la patte d’IG Farben. De Colmar à Wetteren, en passant aussi par Feyzin, Hauterives, ... , « la résistance est fertile » !

« Renoncer à notre droit sur le vivant, c’est laisser au complexe génético-industriel toute latitude pour orienter le progrès technique dans les voies les plus profitables pour lui, et non pas les plus utiles pour la société. Gloser sur le progrès en général, en ignorant comment les choses se passent en pratique, relève de l’imposture. Tout comme invoquer une prétendue " demande sociale " pour justifier les choix scientifiques des pouvoirs publics. L’opinion est massivement opposée aux OGM. Il n’y a donc pas de " demande sociale " d’OGM, sauf à camoufler sous ce vocable les exigences du complexe génético-industriel. »

il y a juste à remplacer OGM par biotechnologie et plus loin dans le texte :

« En s’isolant de la société, au nom de leur objectivité et de leur technique, les biologistes, victimes de leur conception étriquée de la causalité et de leur a-historicité, constituent une proie naïve pour les investisseurs. La république des savants n’est qu’une principauté d’opérette que dirigent ces puissants protecteurs. C’est, au contraire, en s’ouvrant au regard de leurs concitoyens que les chercheurs pourront oeuvrer à ce monde meilleur que souhaite l’immense majorité. Cela implique la démocratie scientifique. »

Jean-Pierre BERLAN et Richard C. LEWONTIN « La menace du complexe génético - industriel »article «  RACKET SUR LE VIVANT » (1) paru dans le Monde Diplomatique en Décembre 1998, il offrait (déjà ) matière à réfléchir à ce qui nous pendait au bout du nez…

Le 28 Septembre 2011 commence le procès des 60 faucheurs de vignes de l’INRA Colmar, prévu sur trois jours. Pour la plupart d’entre nous, c’est la première fois que nous entrons dans ce grand théâtre, pour voir enfin madame la justice en chair et en os, la justice dont nous sommes pourtant épris pour avoir agit ainsi, mais il semblerai qu’il y ai plusieurs justices. Par exemple, il y a quelques semaines, un des principaux responsables du génocide français due aux conséquences de Tchernobyl ; le Pr Pellerin a bénéficié d’un non lieu. Et il y a quelques mois, c’est Pasqua (qui était aussi ministre de l’intérieur en 1986 donc aussi coupable que Pellerin) a été lui blanchi jusqu’à l’os pour une énième affaire de trafic d’armes.
Voilà la seule tribune que nous avons dans ce pays, et on aura même pas assez de temps pour s’expliquer c’est donc impossible à dire en deux minutes mais pas à écrire.

Pour Colmar , les faits remontent au 15 Août 2010, ils couronnaient une série de 3 fauchages d’été ; Fauchage de maïs le 12 Juillet en Catalogne organisé par les amis espagnols (2) et fauchage de tournesol muté du 24 juillet en Touraine(3).
La saison 2011 a été bien fournie aussi , «  fauchage » de pomme de terre à Wetteren en Flandre le 29 mai organisé par les amis belges. Le 23 Mai, il y a eu une «  visite citoyenne » de l’INRA d’Angers. Le 30 juillet à St Georges d’Espéranche, lieu historique du premier fauchage en 1996, le fauchage de tournesol muté a repris à Feyzin (4), puis le 28 Août dans la Drôme, Hauterives, tournesol «  muté », le 7 Septembre vers Grenade Toulouse, tournesol...cela tourne toujours autour du sol, c’est «  l’enracinement ».

On continue donc, nous venons de toute la France et de tous milieux socio culturel confondus pour montrer que nous avons un choix de société à faire, et c’est bien toute la société qui doit en décider, avec tous les éléments en main, et on en est loin vu que la plupart des appareils de contrôle de l’information sont détenus par ces mêmes grands groupes et leurs amis.

Ici nous ne sommes que des lanceurs d’alerte, mais ailleurs des gens meurent à cause de ce système.

Il y aura bien un écho qui dépassera ces frontières à travers ce procès, pour forcer le débat, c’est ce qu’on cherche, en ayant fauché avec les espagnols en 2010 et avec les belges au mois de Mai. Partout cela brasse, on en viendra à bout qu’avec une volonté populaire et c’est bien ce qui est en train de se produire.

Nous sommes au coeur de ce système, la recherche doit être entièrement sous contrôle citoyen, il y a déjà des alternatives respectueuses de l’homme et de l’environnement au sein de l’INRA, ces chercheurs travaillent avec et pour les vignerons et paysans. C’est bien sûr les orientations politiques de recherche qui sont visées car elles sont imposées par la loi de l’argent, c’est de la prostitution, du grand n’importe quoi. Nous sommes pour la loi du vivant et nous osons désobéir «  aux ordres » et vous invitons à désobéir aussi.

Cela ne nous plaît pas de devoir faire ce genre d’action, ce jeu du gendarme et du voleur, de devoir provoquer la justice dans le seul but d’avoir cette place publique qu’on nous refuse. C’est complément absurde de devoir en arriver là mais le gouvernement français complètement aphone nous y force.

Quoi d’autre de façon non violente ? Les chemins principaux sont verrouillés.
Ce sont nous qui sommes accusés mais c’est nous qui accusons. Et même dans ce tribunal, il serai bon de rappeler qu’un pays où les avocats sont rois, c’est déjà un échec de la démocratie.

Le collectif a largement travaillé pour communiquer afin d’expliquer pourquoi on en est venu à ce geste, «  oser s’attaquer au temple » ; c’est pour mieux dénoncer toutes les impostures et elles sont nombreuses, on en a encore plus découvert au cours des 6 à 7 réunions de préparation de ce procès, et plus on gratte, plus on en découvre, le sol de la collusion est riche mais «  la résistance est fertile ». Ce dernier slogan nous est apparu en Belgique, à Wetteren ce 29 mai 2011 lors de l’arrachage des pommes de terre OGM de l’université de Gand, organisé par le Field Liberation Movement (5). Les amis belges ont déjà largement rapporté cette journée surréaliste, mais il est intéressant d’y revenir tant il y a de similitudes avec Colmar.

En effet comme à Colmar, l’université de Gand a ses «  partenaires » privés, le mot partenaire est en fait un mot suppositoire, car avec la privatisation de tous les domaines public ; l’intérêt général, l’indépendance et l’esprit critique entre autre «  éthique-quête » que sont censées garantir ces institutions, sont renvoyées bien en profondeur ; aux calendes grecques.

Un des «  partenaires » est ici BASF un des trois descendants direct d’IG Farben, le leitmotiv a changé depuis 70 ans, maintenant c’est :«  Si ça rapporte pas c’est pas la peine, et les conséquences sociales et environnementales, on s’en tape »
Le profit par dessus tout (über alles), ce n’est pas un complot, c’est leur «  logique » à eux , leur impératif, pour eux c’est normal de faire de l’argent avec tout et n’importe quoi.

Wetteren, le Waterloo des bio techno

A Wetteren (40 km Bruxelles) , Wallons et Flamands s’entendent comme larrons en foire, normal, le sujet du jour est la patate.

Ici c’est un essai de pomme de terre OGM censé résister à la maladie du mildiou qui est entouré de grillage et comme l’organisateur a prévenu tout le monde ; le grillage est décoré d’une frise de policiers et d’universitaires greenwascher un peu scientistes mais pacifistes aussi. Mais la tactique belge est imparable. C’est incroyable, mais c’est bel et bien une bataille rangée de pacifistes qui s’organise ici.
Il y a d’abord séparation des deux camps par une frontière autoroutière, organisation de campement, des stand d’animation, buvette, un marché paysan et une conférence en plein air, on y remarque surtout qu’un paysan expose un panneaux didactique montrant 6 variétés de pommes de terre du pays de Galles résistantes par sélection naturelle au mildiou, tout cela gratuitement par rapport au coût prohibitif de la technologie OGM, mais cela ne rapporterai rien au «  partenaire » d’où le grillage et la frise...

Ensuite, un général wallon et un général flamand indiquent la tactique, le cortège de 300 personnes marchera en direction du champs sous la direction d’une samba. Le cortège est hétéroclite : des femmes avec des poussettes, des jeunes en vélo, des retraités (on est venu en famille), un pirate, une escouade du Clownistan belge (et même des français). Au signal on balancera des pommes de terre bio au dessus des rangs de policiers mais sur la gueule des patates OGM, et la sirène déclenchera aussi les hostilités en rang d’oignon bio. En passant sur la passerelle de l’autoroute les gens klaxonnent, les belges votent même sur les autoroutes, banderoles au vent sur fond d’éoliennes, un vrai tableau de maître.

Et cela se passe relativement bien car les clowns s’interposent entre la police et les faucheurs pour casser cette tension, ce phénomène de guerre. Ils se roulent par terre et usent de couverture et de calembours, offrent des fleurs pour décontenancer tout le monde et cela marche. Les plus dégourdis passent le grillage non pas sans blessures aux mains, plaquages et coups de matraque ; le policier belge est convivial...

Et c’est là que la photo de Guillaume de Crop a été prise et publiée judicieusement en première page du bulletin d’infoOGM de juillet (6) : on y voit deux femmes en fâcheuse posture qui ont la même expression, une femme policier et une faucheuse qui ont presque le même visage, le même regard éperdue, comme deux soeurs, et c’est cela le véritable problème, qui symbolise la situation actuelle, cette menace de cette chose fratricide à laquelle on nous pousse, jusqu’à l’accident, mais nous ne voulons pas faire de mal.

La Belgique a gagné, elle a même eu un prix pour cela (7)

Nous sommes ensuite parti car il y avait de la route à faire. Et comme en Espagne un an plus tôt, malgré le langage quelquefois différent, tout passait par le regard et le sourire, toutes générations confondues, des moments fabuleux où on a envi de dire : «  tous les hommes sont frères ».

Cerise sur le gâteau ; Barbara Séralini Vélot

Barbara Van Dyck, la chercheuse qui animait la conférence et qui a participé à la manifestation a été licencié par son université, cette injustice a démultiplié la mobilisation populaire qui prend de plus en plus d’ampleur. (8). A grande distance : le seul moyen trouvé pour passer l’information et le soutien s’est alors directement inspiré du «  stand d’expression populaire sur la patate ogm » qu’il y avait à Wetteren. Cela permet de rappeler que c’est la nature qui nous met cela entre nos mains, on l’accompagne seulement, et c’était la bonne saison.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article117857

Colmar 60 faucheurs à la barre

A Colmar comme à Wetteren la coexistence avec les OGM est impossible, la contamination irrémédiable ; pour qui veut s’informer, Il ne se passe pas une semaine sans que l’on reçoive des informations concernant les effets nommés encore hypocritement «  collatéraux », alors qu’on devrait dire néfastes. Des plantes, des insectes qui s’adaptent, l’appauvrissement des sols et de la biodiversité etc. (9). Comme pour les faibles doses de radioactivité ces effets peuvent apparaître plusieurs années après la contamination. Des petits paysans floués, surendettés se suicident au sud comme au nord ou viennent grossir les bidonvilles des pays moins aisés pour se prémunir de cette supercherie mondiale etc, viennent s’ajouter à cela la malversation et la violence des firmes alliées aux grands propriétaires terrien. Tout cela a été dénoncé de longue date mais la propagande...

 A Colmar comme à Wetteren, les grandes firmes se servent des institutions universitaires et de recherche comme cheval de Troie. Qu’ils continuent de faire rentrer Edf et Areva dans les écoles et les gosses en ressortiront convaincu que le nucléaire est une énergie renouvelable, propre et sans danger. Qu’ils continuent de faire rentrer Bayer , Monsanto, Syngenta etc dans les lycées agricole et ce ne sont vraiment pas des paysans qui en ressortiront mais des petits chefs d’exploitation d’industrie agroalimentaire, qui penseront que le glyphosate est excellent, le brevetage légitime et que les bio-technologies sauveront le monde de la faim... Au sujet de la nourriture, l’imposture a été dénoncé aussi ; par exemple la question n’est pas de s’interroger sur le nombre d’hommes que peut supporter la planète mais quelle sorte d’homme ? Des gros Rockefeller tous graisseux ou des petits Mandela ou Gandhi tous maigres et pas seulement parce qu’ils ont fait de la prison ?. Le sacrement du renard dans le poulailler est atteint dans les centres de recherche dits public, qui ont cette étiquette d’intérêt général. Dans les entreprises, le budget alloué à la recherche et développement est de loin le plus important. De pénétrer dans les centres de recherche comme l’INRA. les firmes se payent ainsi une R&D à l’oeil, un certificat de bonne conduite «  d’intérêt général » et quant aux effets «  collatéraux », c’est le bon vieux système de privatisation des profits et socialisation des pertes qui reprend le dessus, le contribuable qui paye, le paysan qui coule. L’actualité montre régulièrement ce genre de chose car le confinement dans un laboratoire reste tout relatif. (Sharka, E.Coli...). Cela pullule de vie partout autour de nous, c’est en perpétuel mouvement et perpétuel changement, déclarer maîtriser les risques relève de la pure arrogance.

L’entrée des firmes dans ces centres de recherche leur permet ainsi d’avoir le beurre, l’argent du beurre des brevets, mais en plus de violer la fermière à volonté et pas seulement dans un hôtel «  Sophie-Tel » de New-York (10) ou d’ailleurs car partout dans le monde le brevetage est un viol permanent du vivant car les organismes internationaux aux mains des firmes comme l’OMPI, OMC, FMI, BM etc ont institutionnalisé le pillage.

 A Colmar comme à Wetteren, il y a collusion des politiciens faiseurs de loi avec l’industrie, on ne présente plus les multiples liens avec l’industrie de l’armement, du nucléaire, de la chimie, pharmaceutique, etc. Par exemple dans le domaine agricole, c’est tout à fait normal que l’ancien ministre de l’agriculture Michel Barnier participe à un plan de vaccination contre la FCO et le rende même obligatoire alors que nombre de professionnels dénonçaient déjà non seulement son inutilité mais aussi sa dangerosité ; Barnier est aussi un ancien vice président du conseil d’administration de la firme Meyrieu, un des fabricants du vaccin. On peut citer aussi Jean Bizet sénateur MOMA-OGM, etc Tout cela est «  normal » ce sont leurs amis, mais en français le mot pour résumer cela est prévarication.

 A Colmar comme à Wetteren, il existe des alternatives à moindre coût et à moindre risque, on parle aussi de slow-science.

 A Colmar comme à Wetteren, les chercheurs qui s’opposent à cette barbarie se font virer, quelquefois, on dit qu’ils se font démissionner ou plus pudiquement que l’on n’a plus de crédit pour leurs recherches etc. Leurs recherches qui, comme par hasard vont à l’encontre des intérêts de ces firmes «  partenaires ».

 A Colmar comme à Wetteren, il y a des chercheurs qui pensent sciemment oeuvrer dans le bon sens en développant les bio-techno, pourtant à Colmar comme à Wetteren, on leur dit qu’il faut que les gens acceptent que d’autres ne pensent pas comme eux, que de ce qu’ils font dans ces labo dépendent la vie et la santé de million de personnes qui veulent simplement vivre de leur lopin de terre. On leur dit aussi que ce système, on nous l’impose par la force, par simulacres de démocratie plus ou moins vicieux ou de débats qui ressemblent plus à une politique du fait accompli (EPR, Nano, CLS, Grenelle etc), c’est du techno-fascisme et les conséquences sont savamment étouffées.

 A Colmar comme à Wetteren, ce techno-fascisme nous est imposé par des lois et bon nombre de personnes respectent ces lois comme si elles étaient tombées du ciel, alors qu’elles sont pré-mâchées par des lobbies qui travaillent au corps les législateurs en permanence.

On oublie de dire que les lois ne sont qu’une approche aléatoire, un support bien faible pour créer des sortes de règles, des principes du vivre ensemble. Souvent déviées, contradictoires, c’est un sac de noeud de vipères tellement complexe qu’il n’y a que la sélection par l’argent pour s’en sortir, se payer des bataillons de juristes et d’avocats pour trouver la faille.

 Mais à Colmar comme à Wetteren, on veut encore croire à la justice, mais à la justice du peuple pas à la justice des riches. D’ailleurs la complexité de ce système judiciaire oblige encore à passer par des hommes et des femmes trop souvent «  pro-gouvernementaux », mais après la tentative de suppression des juges d’instruction, ce milieu semble enfin comprendre que la «  logique » de ce système ultra libéral est de les remplacer par des distributeurs automatiques. Alors les professionnels de la justice, de la politique etc pourront peut-être faire la différence entre le mot corporatisme et le mot solidarité.

A Feyzin, ce 30 juillet (11), c’était non pas des éoliennes que l’on voyait dans le paysage, mais les Minguettes, autre symbole. Et il y avait avec nous un «  observateur » burkinabé. «  Le pays des hommes intègres », terre de Thomas Sankara, le Burkina Faso est au prise avec le coton OGM (12) (et beaucoup d’autres choses comme toute l’Afrique) et même si c’est matériellement trop difficile voire impossible, on est sûr qu’à la prochaine AG des faucheurs, si un animateur posait la question à l’assemblée comme à Grigny en 2008 d’aller en Espagne, une forêt de bras se lèvera.

"La reforestation sera le signe et l’oeuvre de l’authentique civilisation." (Jean Pain)

«  Et que justice soit fête »

Quinçy, le 26 septembre 2011

aidez le Comité de Soutien Colmar http://www.soutiencolmar.onlc.fr/

video (fauchage tardif)
http://www.dailymotion.com/video/xeincv_fauchages-tardifs_news

soutien breton
http://www.soutienfaucheursbretagne.fr/

NB : malgré la corruption généralisée les cultures OGM baissent en Europe (sauf Espagne), les paysans ne sont pas dupes et lâchent peu à peu cette dangereuse imposture. http://www.infogm.org/spip.php?article4910

(1) http://www.ecosociosystemes.fr/graines.html

(2) http://rebellyon.info/Silence-on-fauche.html

(3) http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article5379

(4) http://latelelibre.fr/libre-posts/ogm-fauchage-symbolique-dun-champ-de-tournesol-mute/

(5) http://fieldliberation.wordpress.com/2011/06/04/onze-media-getuigenissen-en-steun-aan-de-actie/ et https://bxl.indymedia.org/articles/1797/

(6) infogm111 sur :http://www.infogm.org/spip.php?rubrique826 et http://www.infogm.org/spip.php?article4852

(7) http://vimeo.com/27854712

(8) http://threerottenpotatoes.wordpress.com/

(9) http://www.infogm.org

(10) ce non- événement a juste permis de rappeler que le FMI est le véritable «  porc d’attache » des imposteurs socialistes français.

(11) http://rebellyon.info/A-Feyzin-premiere-action-de.html

(12) http://survie.org/billets-d-afrique/2011/204-juillet-aout-2011/article/compaore-livre-les-paysans-ouest


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« Marine Le Pen amène le pire » (*)
Maxime VIVAS, Frédéric VIVAS
(*) Anagramme imparfaite cueillie sur Internet. Ce livre (publié par les éditions Golias) est une compilation de documents révélateurs de l’analogie entre le FN d’hier et celui d’aujourd’hui. Y sont démontrées la difficulté pour Marine Le Pen, malgré les habiletés tribuniciennes, à se dépouiller des oripeaux paternels les plus exécrables, la distorsion entre le discours du FN ripoliné et son programme, entre son programme et ses objectifs. Sont mis en relief le fiasco du FN dans les (…)
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Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.

Guy DEBORD

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