Un nouveau tour de vis vient d’être donné aux politiques agroalimentaires en Europe. Il s’agit du Traité de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne (UE), plus connu sous le nom de TTIP (son sigle en anglais pour Transatlantic Trade and Investment Partnership), l’ombre grandissante de l’agroalimentaire qui s’étend des champs à l’assiette. Comme des vampires assoiffés de sang, les multinationales du secteur attendent pour se sucrer, et ce beaucoup, grâce à ces nouvelles mesures de libéralisation commerciale.
La Bolivie est devenue la première nation à se libérer de la malbouffe de McDonald, qui a lutté pendant plus d’une décennie pour conserver son icône « rouge ». Et cette victoire de la Bolivie a encore fait la Une des médias.
Le 6 novembre 2012, les Étatsuniens étaient appelés à voter pour leur nouveau président : ils ont réélu Barack Obama. Les Californiens devaient aussi se prononcer sur une modification constitutionnelle : l’obligation d’étiqueter les produits destinés à l’alimentation humaine contenant des OGM (connue sous le nom de « proposition 37 »)... Et c’est le « non » qui l’a emporté avec une avance au final assez faible vu les moyens mis en oeuvre pour faire échouer cette initiative.
La recherche et la justice en question.
Suite à un article paru dans Les Echos (journal économiquolibéral appartenant à LVMH) le 3 octobre sur
http://www.lesechos.fr/innovation/sciences/0201647567400-comment-le-debat-sur-les-ogm-freine-la-recherche-en-europe-227489.php
cet article faisant peut-être « suite » au procès récent des faucheurs de vigne OGM de Colmar
http://www.legrandsoir.info/arrachages-a-l-appel.html
On se fait un peu de mal en essayant de démonter les arguments de « potentiels adversaires » mais c’est tout à fait intéressant de reprendre l’article des Echos et comprendre que chacun de son côté, avec des arguments qui peuvent sembler justes et fondés au premier abord, on se prépare à se rentrer dedans tout naturellement, ce quelque chose de fratricide serait tout à fait normal et « donnerait du travail aux ouvriers » comme dirait l’autre, du travail aux ouvriers de l’armement de chez Lagardère et Dassault bien entendu, et comme de bien entendu favoriserait ses actionnaires pas tous membres de l’assemblée nationale et ainsi le dogme de la croissance reprendrait ces droits à droite comme à gauche.
Les fauchages d’OGM se sont intensifiés depuis l’été 2010, le premier procès concernant cette saison de reprise débute le 28 Septembre 2011, c’est l’INRA de Colmar qui ouvre le bal en envoyant les 60 faucheurs de vigne OGM à la barre. Entre-temps, l’arrachage de pomme de terre OGM du 29 Mai 2011 dans une université flamande permet de rapprocher les raisons des « fauchages » directement dans les centres de recherche. La recherche confirme qu’elle en agro(business) sur la patate , la patte d’IG Farben. De Colmar à Wetteren, en passant aussi par Feyzin, Hauterives, ... , « la résistance est fertile » !
La Paz le 27 Juin - Le président de Bolivie, Evo Morales, a promulgué aujourd’hui une loi pour initier le développement de l’agriculture dans son pays, mais il n’y aura pas de stimulants pour la production d’OGM comme annoncé initialement par les secteurs de production et les politiques.