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Grèce : Papandréou vacille après la manifestation monstre

George Panadreou vient d’annoncer ce mercredi soir un remaniement ministériel. C’est ainsi qu’il dit avoir répondu aux manifestants. Pourtant, toute la journée, la plus grande confusion a régné sur les intentions réelles du gouvernement et différentes rumeurs ont circulé.

En effet, en pleine crise économique et sociale, alors que des dizaines de milliers de Grecs ont manifesté aujourd’hui pour dénoncer les mesures d’austérité, alors que les Indignés occupent depuis le 25 mai les places des villes, le Premier ministre Georges Papandréou a obtenu un rendez-vous avec le Président de la république hellénique. Il lui aurait proposé la formation d’un gouvernement d’union nationale. Selon différentes sources, le Président aurait accepté. Mais finalement, aucun accord n’aurait été trouvé avec Nouvelle Démocratie, le plus gros parti d’opposition, de Droite dirigé par Antonis Samaras.

Au cours d’une allocution télévisée, George Papandreou a donc annoncé qu’il allait procéder à un remaniement ministériel en profondeur d’ici 48 heures et qu’il soumettrait ensuite ce gouvernement au vote de confiance des députés. La crise politique qui sévit en Grèce prend donc un tour nouveau. Alors que les élections législatives de 2009 ont apporté la majorité au Pasok, le gouvernement est de plus en plus contesté. Jusque dans ses propres rangs.

Le Parti socialiste (Pasok) détient 155 élus sur 300 au Parlement. Hier, un député a démissionné. D’autres critiquent désormais ouvertement les politiques gouvernementales. Et les dizaines de milliers de manifestants exigent le retrait du memorandum signé par le gouvernement avec la troïka (BCE, Commission, FMI). A Athènes, les Indignés continuent d’occuper la place Syntagma. Il n’est pas sûr que ce tour de passe-passe politique les incite à lever le camp…

Retrouver ici tous les reportages de notre envoyé spécial à Athènes

Fabien Perrier

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LA TYRANNIE DU BIEN VIEILLIR
Martz Didier, Michel Billé
La tyrannie du Bien Vieillir, voilà bien un paradoxe ! Il faut être un peu iconoclaste pour aller s’en prendre à une si belle idée, qui fait si largement consensus : « bien vieillir ». Bien vieillir, qui pourrait être contre ? Qui ne le souhaiterait pas pour soi-même et pour autrui ? Qui oserait affirmer préférer vieillir mal ? C’est que le désir de bien vieillir de chacun sans trop d’inconvénients est devenu un slogan qui anime les cercles politiques, court dans les maisons de retraite, (…)
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« Nous préférons croire au mythe selon lequel la société humaine, après des milliers d’années d’évolution, a finalement créé un système économique idéal, plutôt que de reconnaître qu’il s’agit simplement d’une idée fausse érigée en parole d’évangile. »

« Les Confessions d’un assassin financier », John Perkins, éd. Editions Alterre, 2005, p. 247

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