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Comment le monde s’est trompé sur la Côte d’Ivoire

Une contribution de l’ancien président Sud-africain, M. Thabo Mbeki, parue dans le magazine Foreign Policy en date du 29 avril 2011, fait état de l’échec des Nation Unies dans la crise ivoirienne et encourage les Africains à prendre en main la résolution de leurs propres conflits.

Le second tour des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, qui a lieu le 28 novembre 2010, a opposé deux adversaires politiques de longue date, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Pour cette raison, d’une importance stratégique, il était évident que cette élection déciderait de l’avenir du pays sur le long terme. Les personnes concernées auraient dû se poser cette question fondamentale : les élections de 2010 créeraient-elles les conditions permettant au peuple ivoirien de se projeter vers l’avenir ?

Cela n’a pas été fait.

En revanche, la communauté internationale a insisté sur le fait que pour mettre fin à la crise, la Côte d’ivoire devait tenir des élections démocratiques, quoique les conditions n’existaient pour aller à de telles élections. Bien qu’ils aient su que cette proposition était fondamentalement erronée, les Ivoiriens ne pouvaient pas résister à la pression internationale : ils devaient accepter d’organiser ces élections. Lire la suite>>>

Cri du Peuple 1871

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Figures Révolutionnaires de l’Amérique latine
Rémy HERRERA
Cet ouvrage propose au lecteur sept chapitres consacrés à quelques-uns des révolutionnaires les plus importants d’Amérique latine et caribéenne : Simón Bolívar, José Martí, Ernesto Che Guevara, Hugo Chávez, Fidel Castro et Evo Morales. L’Amérique latine et caribéenne offre depuis le début des années 2000 l’image de peuples qui sont parvenus à repasser à l’offensive, dans les conditions historiques très difficiles qui sont celles de ce début de XXIe siècle. C’est cette puissante mobilisation (…)
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« Nous pouvons faire sauter un navire américain et en rejeter la faute sur les Cubains. La publication des listes des victimes dans les journaux américains accroîtrait encore l’indignation. Nous pouvons aussi détourner des avions. Dans des endroits bien choisis où l’impact serait énorme, nous pourrions poser des charges de plastic. Nous pourrions également repeindre des B26 ou C46 de nos forces aériennes aux couleurs cubaines et nous en servir pour abattre un avion de la République dominicaine. Nous pourrions faire en sorte qu’un prétendu appareil de combat cubain abatte un avion de ligne américain. Les passagers pourraient être un groupe de jeunes étudiants ou de vacanciers. »

Général Lyman LEMNITZER (1899 – 1988)
Chef d’état-major des armées (1960-62) et Supreme Allied Commander de l’Otan (1963-1969)

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