JE SUIS LA LETTRE.
Ecrite dans LE STYLE DE L’HOMME LIBRE. Tel un MANIFESTE, je me livre à vos MEMOIRES pour ENTRER DANS LA LEGENDE et pour que CHAQUE JOUR soit la source d’un SECOND SOUFFLE. NOUS ne sommes PAS NES SOUS LA MEME ETOILE - car IL EN FAUT PEU OU JE VIS pour que LA TENSION MONTE - mais REGARDES LE SOLDAT qui LE NOUVEAU PRESIDENT affronte, NON SOUMIS A L’ETAT. Lié par L’UNITE d’un CONTRAT DE CONSCIENCE, J’AURAIS PU CROIRE qu’IL N’EST JAMAIS TROP TARD, que le combat est UNE AFFAIRE EN COURS, UN JOUR TU PLEURES, UN JOUR TU RIS, mais lorsqu’ UN CRI COURT DANS LA NUIT, ce sont MES TRAITS PRECIS que je vois sur LES VISAGES DANS LA FOULE. JE NE SUIS PAS A PLAINDRE, mais J’ATTENDS toujours la VIE DE REVE, TU LE SAIS. JE COMBAT AVEC MES DEMONS car DEMAIN C’EST LOIN et personne n’est SUR DE RIEN, le NOBLE ART aspire à REVOIR UN PRINTEMPS, à démolir les MURS de L’EMPIRE DU COTE OBSCUR. LES MIENS, LES TIENS, ACHEVEZ-LES, ACHEVEZ-MOI. RED, BLACK, GREEN, LAISSES NOUS DANSER SUR LES REMPARTS de l’INDEPENDENZA. JE VIENS DE MARSEILLE, la ville de L’AMERICANO METHEQUE ET MAT et du SAMOURAà au MENTAL DE VIET-KONG. Et en allumant LE FEU, JE LACHE LA MEUTE des titres AUSSI LOIN QUE L’HORIZON des TAM-TAM DE L’AFRIQUE. Il n’y a RIEN DE PERSONNEL lorsque CA VIENT DE LA RUE. ICI OU AILLEURS, les FRUITS DE L’ORAGE sont rarement les BIENVENUS.
Ps : Le texte ci-dessus a été rédigé à partir de la discographie des artistes - les mots rajoutés sont en minuscule. Pour en découvrir d’autres, rendez-vous sur mon blog : www.lebuvardbavard.com - onglet ’Titrage’.
Badi Baltazar
« Le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie bourgeoise, mais son évolution en temps de crise. »
Bertolt BRECHT