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La CIA est accusée d’être derrière les révoltes sociales de Tunisie, d’Egypte et du Yemen.

22 Janvier 2011 - Le journaliste Américain, Webster Tarpley, estime que les révoltes et protestations populaires qui se sont manifestées en Egypte, en Tunisie et au Yemen, ont une même raison : les nouvelles révolutions de couleur de la CIA.

Le peuple tunisien fut le premier à enflammer la rue, avec les manifestations de la semaine dernière qui exigeaient le départ du président Ben Ali, jusqu’à ce que celui-ci s’enfuie en Arabie Saoudite.

Ensuite ce fut l’Egypte avec une seconde journée de manifestations, qui continuent aujourd’hui, durant lesquelles on a compté cinq morts.

Il y eut en outre des blessés, dont trois durent être hospitalisés, pendant que des journalistes étaient arrêtés au Caire, selon le journal espagnol El Pais.

Les journalistes - rapporte le journal - ont été arrêtés pour "pousser les masses à bouger et créer le désordre dans les rues"

Quelques jours auparavant, le président Obama avait incité publiquement les autres pays d’Afrique du Nord et du Moyen Oreint à suivre l’exemple de ce qui est appelé la "révolution de jasmin" de Tunisie.

Entre temps, le président Lybien Muhamar Kadhafi avait révélé que derrière les évènements tunisiens il y avait les Etats-Unis et d’autres gouvernements européens.

Selon le journaliste américain Tarpley, dans son article publié sur un portail anti-impérialiste et intitulé "Très grand danger en Tunisie", les forces qui ont fait partir le président Ben Ali n’ont pas d’organisation politique qui les représentent dans la société.

Tarpley montre qu’en Tunisie la "Révolution de Jasmin" a comme but "d’installer au pouvoir des marionettes plus agressives contre la Russie, la Chine et l’Iran (...). L’Empire voudrait des gouvernements nouveaux, plus agressifs contre les pays cités, et plus favorables à ses intérêts".

Les révoltes dans cette région font partie de la campagne déployée par les Etats-Unis tant au Moyen Orient qu’en Afrique qui a pour but de rechercher une réorganisation stratégique de l’empire face à la Russie, la Chine et l’Iran.

Maintenant, voilà que des troubles apparaissent au Yémen, où des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées en quatre points de la capitale, convoquées par les principaux groupes d’opposition, et les médias en font un large écho.

Le but des rassemblements est le même qu’en Tunisie ou en Egypte, c’est de demander la démission du Chef de l’Etat Ali Abdallah Saleh, et qu’en outre celui-ci ne se présente pas à une nouvelle élection.

A ce sujet, El Pais d’Espagne assure que des milliers de yéménites réunis en face de l’Université de Saná, criaient des slogans comme "Les gens veulent un changement de président."

Comme dans les cas de la Tunisie et de l’Egypte les manifestants exigent des changements politiques et des améliorations de leurs conditions de vie.

Cependant, comme l’explique l’analyste politique Thierry Meyssan dans son article publié par le Réseau Voltaire et intitulé : "Canaliser la colère du peuple Tunisien pour que tout continue comme avant" les protestations sont profondément manipulées par l’occident.

"Preuve en est les attaques par les Anonymous (un écran de la CIA) contre la page web du gouvernement tunisien", a-t-il ponctué.

De plus, il a affirmé que "le but de l’ingérence occidentale serait de canaliser la colère et le mécontentement de la population tunisienne, avec pour objectif de les rendre inoffensifs et qu’ils n’aillent pas mettre en péril l’actuel modèle politique et économique de la Tunisie, très rentable pour les intérêts de l’occident."

Il a remarqué que l’occident a décidé de "sacrifier quelques petites choses", comme le président Ben Ali ou quelqu’autre quidam ayant un poste élevé dans l’ancien gouvernement, de façon à atteindre ses objectifs.

Parallèlement, depuis la mi-janvier, des milliers de Jordaniens sont sortis dans la rue pour manifester et exiger du roi Abdallah II la démission du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Samir Rifai, "qu’ils considèrent comme responsable de la hausse des prix" selon un reporter de Telemedellin.

Alors que ces fortes conséquences de la crise globale se produisent dans les pays sous développés ou en voie de développement dans le monde entier, soit plus de 130 pays, seul un petit nombre d’entre eux a été l’objet de l’attention des médias dont le travail consiste à encourager toutes manifestations ou faits qui déchaînent des passions accumulées pendant tant d’années de dépendance, de frustration, et de pauvreté.

Source : www.aporrea.org/tiburon/n173789.html

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