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Les représailles de l’état colombien terroriste contre ceux qui ont dénoncé l’existence de la fosse de la Macarena continuent

Les représailles de l’état colombien terroriste contre ceux qui ont dénoncé l’existence de la fosse de la Macarena continuent. Après Norma Irene Pérez qui fut assassinée en Août dernier (voir Asesinaron en Colombia a delegada de DDHH que auditó la fosa común de La Macarena et Vidéo : Denuncian muerte de investigadora de fosas comunes en Colombia) et qui fut un des dénonciateurs de l’existence de la fosse commune de la Macarena, plus grande fosse commune depuis la seconde guerre mondiale (2000 morts) c’est au tour de Marisela Uribe Garci­a également dénonciatrice de l’existence de la fosse de subir les affres de l’état terroriste.

Elle a été incarcérée et a perdu ses deux bébés lors du cinquième mois de grossesse suite aux tortures et mauvais traitements infligées en prison dans les installations du DAS. Elle n’a pas reçu l’attention médicale adéquate. De plus elle fut nourrie avec des aliments avariés et crus.

Le 13 septembre 2010 elle fut transférée à la prison pour femme de Buen Pastor de Bogotá : malgré qu’on lui ait administré une brève attention médicale, il y avait seulement une semaine qu’on lui a fait des examens pré-nataux où on a pu déterminer qu’elle était enceinte de jumeaux de 5 mois.

Durant le mois et les sept jours qu’elle a passé à la prison Buen Pastor, Marisela fut amenée en trois occasions aux urgences d’un hôpital car elle perdait du sang et ceci mettait en danger la vie des bébés. A ces trois occasions un médecin avertit qu’elle nécessitait un repos absolu et que sa grossesse était à haut risque. Malgré cela l’INPEC ne l’a pas hospitalisée.

Le 22 octobre 2010 à 12 h30 à l’Hôpital Simón Bolà­var moururent les bébés de la camarade, lutteuse sociale et défenseure des droit humains Marisela Uribe Garcia.

Sources :

Terrorismo de Estado : El Estado colombiano tortura a mujer embarazada, defensora de DDHH pierde sus bebés gemelos

Defensora de Derechos Humanos pierde sus dos bebés por torturas de Agentes del Estado colombiano

URL de cet article 12012
   
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Je n’ai aucune idée à quoi pourrait ressembler une information de masse et de qualité, plus ou moins objective, plus ou moins professionnelle, plus ou moins intelligente. Je n’en ai jamais connue, sinon à de très faibles doses. D’ailleurs, je pense que nous en avons tellement perdu l’habitude que nous réagirions comme un aveugle qui retrouverait soudainement la vue : notre premier réflexe serait probablement de fermer les yeux de douleur, tant cela nous paraîtrait insupportable.

Viktor Dedaj

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