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Grève générale contre la réforme des retraites, propagande médiatique et capitalisme : La France en guerre civile, classes contre classes.

On y est. Le dégoût et la rage se sont invités à mon réveil ce matin. L’envie de vomir dans mon café aussi. Voila, c’est en ce jour de grisaille que le sénat a entériné ce à quoi nous nous attendions tous, pile le jour des vacances scolaires histoire d’enterrer une grève presque générale qui dure depuis mi-octobre. Comme d’habitude, le pouvoir passe en force sans écouter la population, ses peurs et ses besoins (représentativité démocratique ?). C’est un samedi 23 octobre donc, que fut signé l’arrêt de mort anticipée de milliers de travailleurs français (indépendants, artisans/salariés du bâtiment, travaux publics et autres métiers «  d’extérieur »), contre les en-cravatés notables parlementaires et les bourgeois d’affaires du Medef déjeunant à la table du sacrosaint Capital, qui ont une espérance de vie à cinquante ans beaucoup plus élevée que les premiers qui subiront la loi dont l’impact est aussi dégueulasse que son instigateur ministre du Travail. Les manifestations, les blocages de raffineries, d’aéroport et de gare n’auront servi à rien, si ce n’est qu’à légitimer la remise en cause du droit de grève en France. Me direz-vous, nous savons depuis la réforme de 1993 que nos droits à la retraite seraient constamment remis en cause. Un peu tard pour se révolter. Dix-sept ans plus tard, c’est le monde de la finance qui se l’accapare. Quelle aubaine ! Passage de 65 à 67 ans à taux plein entériné donc, et déjà , voilà que la grande presse incite à stopper la grève lorsque le texte sera définitivement adopté par ses messages en forme de faux sondages parlant d’eux-mêmes, alors que la semaine précédente, les mêmes sondages faisaient état de 65% des français soutenant le mouvement social… : «  si la réforme est adoptée par le Parlement, 56% des personnes interrogées considèrent que les syndicats devront respecter le vote des parlementaires et arrêter le mouvement. » (1) Mais les gens commencent doucement à se rendre compte que ce sont les mêmes bourgeois qui, depuis deux millénaires, utilisent l’être humain pour satisfaire leurs intérêts privés à court terme pendant que 85% de la population crève en bas de la pyramide.

Ce texte n’aura d’objectif majeur que celui de dire une chose : face aux grands fossoyeurs de la protection sociale, face aux maîtres capitalistes esclavagistes des grandes institutions financières internationales qui voudraient abolir tout code du travail, exploiter la vie de l’humain de sa naissance jusqu’à sa mort, et ce, à taux plein, le missile est lancé. C’est une guerre des classes ouvertement déclarée par la grande bourgeoisie contre la majorité des peuples. Ca dure depuis des années, et c’est seulement maintenant que l’opinion se rend compte que nous sommes en guerre. Et comme d’habitude, le vainqueur n’est pas du côté des plus nombreux…

La réforme Woerth, ou le pouvoir politique au chevet de la finance internationale.

Depuis le tsunami néolibéral des années 1970 qui dévaste tout sur son passage, armé de ses dérégulations, ses préceptes économiques, ses guerres et sa propagande, le monde, disons la société civile internationale, semble aspirée dans un trou noir abyssal où nul ne peut entrevoir une quelconque sortie. La crise économique de 2008 semblait montrer à la face du monde l’échec cuisant du capitalisme sauvage et la nécessité d’essayer un autre paradigme économique, là où il n’a fait que trébucher pour mieux sauter et repartir de plus belle, avec davantage de violence. L’ogre capitaliste se nourrit des crises, son estomac paraît ulcéré par la systémique chute libre des indices sur les marchés financiers, mais en ressort infiniment plus puissant après avoir concentré un peu plus le capital que lors des crises précédentes.

Les choses s’accélèrent donc depuis 2008, la crise étant une aubaine pour légitimer la réduction des dépenses publiques là où elles ont besoin d’être rehaussées drastiquement, et voila que cette année, les "marchands du Temple" peuvent désormais jouir de nouveaux débouchés et étendre leur commerce sur un domaine qui jusque-là leur était interdit de profitabilité : la vieillesse des gens, bientôt la santé. Le droit à vivre après la vie active est remis en cause, et le droit de mourir en bonne santé se paiera en fonds de pensions sur un marché financier. Le monde va trop vite, tout s’accélère, l’assassinat économique aussi, la rage et l’envie d’insurrection remplacent la résignation et l’attentisme dans le coeur de milliers de personnes. Ou l’inverse, suivant la posture la mieux jugée. Tout va plus vite, et pourtant, cette époque semble marquer les prémices d’un mouvement d’unification populaire désireux de résister contre l’ennemi commun qui saccage tout ce qui entrave son égoïste intérêt particulier. L’on se prend à la fête : on bat le pavé, soutenant les slogans révolutionnaires rêvant de mettre à terre ceux qui exploitent la vie des gens et récupèrent à leur compte les injustices les plus notoires. Un tressaillement au coeur voyant la foule mobilisée nous fait espérer que 2010 et la suite de la décennie seront les années du changement tant espéré. Puis d’un coup, une question prouvant que la majorité de nos contemporains ont une guerre de retard dans la tête : pensent-ils vraiment qu’en tant que masses populaires en forme de troupeau dérouté, utilisant les formes légales constitutionnelles de contestation (prévues en République pour que rien ne change) du pouvoir, ils parviendront à obtenir l’abrogation de cette loi, voir à faire tomber la dictature du capital et les dominations de la bourgeoisie sans effusions de sang, sans prisons et ce, dans la paix ?

Depuis la fin du 20ème siècle, les gouvernements successifs ne cessent de légiférer pour faire reculer l’âge légal de départ à la retraite des travailleurs, salariés et fonctionnaires, 1993 étant la pierre angulaire de la régression sociale et de la révocation des acquis du Conseil National de la Résistance, ceux ayant institué en 1945 la retraite par répartition en France. A un tel point que la réforme de la protection sociale est devenue l’axe majeur des programmes électoraux, et l’argument d’économie politique marquant les clivages entre gauche antilibérale, et les détenteurs du pouvoir, gauches caviars alliées à la droite libérale. En France, la réforme des retraites est donc un fait politique et social très récurrent qui occupe les politiques, les journaleux environ tous les dix ans, et est sujette à mouvement sociaux de contestation, voir à grèves générales de ceux qui subissent la loi, à l’instar du mouvement de 1995 et de celui qui se déroule actuellement en 2010 sous nos yeux.

Cet article ne se lancera pas dans la description objective des caractéristiques inhérentes à chaque réforme des retraites (Balladur 1993, Fillon 2003, Woerth 2010, 2020…2030…), puisque d’une part il faudrait des dizaines de pages pour appréhender ce sujet, et parce que d’autre part, la le constat est clair et simple à résumer : la volonté d’asservir le peuple qu’ont les néolibéraux depuis leur accession au pouvoir mondial après la chute du bloc soviétique est à présent montrée au grand jour, et s’impose même dans les pays "riches". Les réformes des retraites sont des destructions successives du droit à la fin de vie décente de milliers de salariés et travailleurs : en reportant l’âge légal de la fin du travail, en imposant une décote de 5% par nombre d’années non cotisées, en défiscalisant les heures supplémentaires travaillées, en reportant l’âge légal du départ à la retraite à taux plein sans prendre en compte les inégalités face à l’espérance de vie à 50 ans des gens, et en renforçant cette année le passage de la retraite par répartition à la capitalisation, voilà que les gens se rendent compte (trop tard) qu’il faut mettre un point d’arrêt à ce système. Mais il est trop tard, même une insurrection populaire nuira au peuple qui subira l’instrumentalisation politique des conséquences de la grève générale. Le pouvoir sous-estime d’une part la rage du peuple, mais celui-ci en parallèle se mord la queue en se battant contre des moulins à vent.

L’impact de ce que la novlangue nomme par réforme, est un prisme à plusieurs facettes. Non seulement la réforme 2010 fait passer l’âge du départ à la retraite de 65 à 67 ans à taux plein, donc sans décote, mais elle oblige aussi au contribuable à cotiser 42 annuités (35 en Allemagne et on dit que les français ne travaillent pas assez…).

Comme on l’a dit, l’argument politique majeur depuis des décennies, (droite gaulliste, giscardienne, chiraquienne, sarkozyste et gauche mitterrandienne confondues) est de faire croire que le coût du travail en France est trop élevé, ce qui n’inciterait pas les entreprises à embaucher, aggravant le taux de chômage (2). Ce non sens idéologique électoraliste permet de maintenir les salaires à un niveau minimum dans le souci de réduction des coûts de production des entreprises, et aussi cela permet de choisir la hausse de la durée de cotisation plutôt que celle du taux de cotisation salariale et patronale, ce pendant que depuis trente-cinq ans, les actionnaires s’engraissent et se retrouvent à "piloter" (belle oxymore créée par les institutions et le Medef) la machine économique. Mais le taux de cotisation en France n’est pas plus élevé qu’en Allemagne ou que dans les pays scandinaves. Ce raccourci médiatique ingéré par tous désormais, car martelé dans les colonnes journalistiques depuis des années, permet de faire croire que la sécurité sociale nuit à l’emploi. La propagande qui aseptise les débats met en oeuvre des discours politiques tellement décomplexés qu’il est paradoxalement difficile de les comprendre.

L’État providence et sa "gouvernance polycentrique" (gestion publique décentralisée, à plusieurs centres de décision, où la région s’administre librement, en théorie technocratique des notables), coûtent cher. Les salaires, même maintenus par le bas au smic, ça coûte cher. La retraite, la santé, ça coûte cher et nous sommes en crise. Alors il faudra travailler jusqu’à 80 ans et épargner vous-même car nous ne pourrons rien pour vous dans dix ans, désolé. Oui, désolé, mais nous avons de l’autre côté Dassault, Lagardère, Pinault, Bolloré, Bettencourt et tous nos copains au ministère à nourrir et rincer, et ils sont très gourmands. Et puis il y a aussi les chinois, ils demandent même à acheter nos brevets sur l’aéronautique et l’aérospatiale ! Alors soyez compréhensifs, honnêtes gens, c’est pour cela que nous ponctionnons dans les poches du peuple, c’est pour votre bien et nos réformes sont raisonnables ! Enfin quand-même, si un ouvrier meurt à soixante ans après avoir cotisé toute sa vie sans profiter de sa retraite, ce n’est tout de même pas de notre faute !

Retraites et démographie : le vieillissement de la population comme instrument de propagande.

Bref, une masse salariale élevée, des salaires plus conséquents et des dépenses publiques plus massives, une intervention de l’État plus importante au lieu d’effacer son rôle sans résister à la globalisation, seraient une solution pour financer ces services publics. Mais il est plus facile de dire au micro qu’il faut réformer le système des retraites parce que la population vieillit. (En 1993, la réforme Balladur était aussi mise en application sous le coup du vieillissement…)

Si l’on regarde les chiffres, l’espérance de vie en bonne santé à 50 ans est de 22.8 ans pour les hommes les plus qualifiés (1 an de plus pour les femmes), et 13.7 ans pour les ouvriers.(3) Si un ouvrier part à 60 ans à la retraite, il a donc seulement quatre ans de vie en bonne santé sans travailler contre 13 ans pour un salarié "plus qualifié". La réforme actuelle ponctionne donc la moitié de l’espérance de vie en bonne santé d’un ouvrier en allongeant de deux ans la durée de cotisation. Voilà en quoi celle-ci est en quelque sorte un arrêt de mort anticipée pour de nombreux travailleurs. Ajoutons, selon la même source, que si l’espérance de vie augmentait jusque là , c’est bien parce que les gens pouvaient arrêter de subir le stress des dures conditions de travail entre 58 et 60 ans… L’on a de cesse de le rappeler, mais croire que le système des retraites en France doit être ré(trans)formé en profondeur et de manière urgente parce qu’avec l’allongement de l’espérance de vie et le déficit public de 20 milliards d’euros à la sécurité sociale ne pourront plus subvenir aux besoins de santé des retraités, cela est un énorme non sens.

Selon une étude de Daniel Mermet dans un triptyque d’émissions sur la fiscalité en France fin septembre(4), si le régime fiscal français était le même que dans les années 1990, l’État pourrait récupérer 100 milliards d’euros auprès des grandes fortunes, qui depuis quinze ans donc, se retrouvent imposées sur leurs ressources à hauteur de 0 à 5% là où le contribuable moyen est imposé entre 10 et 15%... La France permet aux plus riches de défiscaliser leurs revenus, faisant de ce pays un "paradis fiscal" selon les mots du journaliste à France Inter François Ruffin, et l’on vient ensuite nous expliquer que la population vieillit, que les déficits se creusent, et que nos institutions (autrefois sociales et redistributives) ne peuvent financer la fin de vie des gens ? Avec 100 milliards d’euros supplémentaires dans le budget de l’État, il semble quand même que beaucoup de services publics seraient largement excédentaires, ce qui remet en cause la vague de privatisations, de fusions-acquisitions qui dure depuis les années 1990.

Guillaume Sarkozy, l’un des dirigeants du Medef, qui vient de créer une entreprise de capitalisation des fonds de pension de retraites (5) et son frère doivent vraiment se marrer lorsqu’il voient les français soutenant la réforme, bourgeois, militant à l’UMP, salariés désintéressés dépolitisés, gober en masse l’argument démographique et celui des caisses vides. La politique de défiscalisation française qui fait des cadeaux en permanence aux grandes fortunes, à l’instar de Mme Bettencourt, et l’argent perdu par le secteur public lorsqu’il est versé dans le privé en dividendes actionnariaux ou en primes non imposables une fois que l’entreprise ait été privatisée et que l’État refuse de taxer davantage, sont autant de relations de causes à conséquences qui expliquent à quel point le financement de la sécurité sociale pourrait ne pas être un problème en France. Cela montre aussi, que les salariés français pourraient partir à la retraite après 35 ou 37.5 annuités, grâce à une Sécurité Sociale largement excédentaire. Mais évidemment, cela remettrait énormément de choses en cause, et surtout, la classe politique ainsi que le modèle économique néolibéral qu’elle impose ne seraient pas au pouvoir. Si l’État récupérait d’un coup la centaine de milliards d’euros qui glisse du public vers le privé depuis une vingtaine d’années, notamment à cause de ces mécanismes de défiscalisation, le problème de la réduction des dépenses publiques, le gel des salaires des fonctionnaires, leur non remplacement depuis 2007, c’est-à -dire la politique d’austérité (idéologiquement capitale pour le gouvernement, et logiquement inutile si l’on accepte qu’il y ait plusieurs solutions macroéconomiques) qui fait l’objet de toute cette contestation sociale, si l’État avait "en main" cette somme colossale, les fondements de l’ordre mondial néolibéral ne seraient pas imposés en France. Et il ne faut pas fâcher le régime des banques et des multinationales privées.

Bref, pour résumer, dans le financement de la sécurité sociale et pour allouer des pensions de retraite par répartition aux gens, l’État n’a pas que l’allongement de la durée de cotisation comme solution. Il peut aussi augmenter le taux de cotisation des plus grosses entreprises (oups pardon, j’oubliais l’obligation de compétitivité des entreprises), ce qui permettrait de réduire le nombre d’annuités tout en augmentant les recettes. Il peut aussi rétablir un régime fiscal tel qu’il était il y a quinze ans pour éviter les fuites de capital. Au lieu de ça, Mr Sarkozy, notre super président propose de réduire le taux de l’Impôt Sur la Fortune pour 2011 (6)…

Il faudrait peut-être dire à ce monsieur que les riches en France ne représentent qu’une maigre partie de la totalité de l’électorat. Mais même les ouvriers ayant oublié leur condition de classe exploitée, beaucoup d’employés de bureau des PME lorgnant sur les postes à responsabilités, et les agriculteurs se gavant de subventions de l’UE se retrouvent souvent à voter pour des politiques qui noient dans la novlangue les nécessités des classes populaires pour favoriser au bout du tunnel les classes dominantes. Et même les individus que l’on retrouve dans les cortèges qui ne soutiennent pas la politique de ce gouvernement ploutocratique, ne prennent pas forcément le temps de regarder au fond des choses ce qui ne va pas et scandent primairement « Sarko démission », sans savoir ce que signifie la retraite par capitalisation, par qui et comment est-elle imposée.

Entre autisme social, autoritarisme du pouvoir politique et toute cette pression médiatique qui alimente la propagande néolibérale, on n’est pas sortis ! Bientôt, les manifestants seront systématiquement jetés en prison. Les grévistes occupant leurs entreprises seront automatiquement réquisitionnés par le pouvoir pour stopper leur grève (bientôt un projet de loi pour réquisitionner les salariés d’ailleurs, suite à la réquisition des salariés de Total à la raffinerie de Grandpuits ?), et l’âge légal de départ à la retraite dépassera 70 ans. Mais même lorsque la population active mourra au travail, ou quand les gens n’auront pas de salaires assez conséquents même pour capitaliser leur propre retraite, ce sera le domaine de la santé publique qu’ils voudront mettre à mal. Nous ne sommes qu’à la première étape de la régression sociale. Le jour où les gens prendront conscience qu’on leur aura grignoté tous leurs droits sociaux, qu’ils n’auront plus rien à perdre, l’intimidation du pouvoir n’y fera plus rien. Et là , ça fera mal, lorsqu’une réelle ambiance de guerre civile acharnée règnera dans les villes, armée contre peuple enragé, que les dominés sauront tous qu’il s’agit d’un conflit de classes contre classes. Pour éviter et anticiper ce moment non souhaitable mais qui pourtant semble inévitable, en guise de résistance à cette loi meurtrière des retraites, ne nous contentons pas des seules manifestations dans les rues, bloquez et bloquons tous l’économie dans une grève générale dure, totale et absolue selon ce que chacun peut faire, en imaginant tous les alternatives que l’on peut apporter à la société à l’échelle individuelle.

Samuel MOLEAUD
http://sam-articles.over-blog.com

Sources :

(1) http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/social/20101023.OBS1708/sondage-56-des-francais-pour-l-arret-du-mouvement-apres-le-vote-de-la-loi.html

(2) DUVAL Julien, Le mythe du trou de la Sécu, Raisons d’agir, 2007.

(3) Journal La Mèche, édition du 10 au 16 septembre 2010.

(4) Daniel Mermet, La-Bas si J’y suis, "Fiscalité, la fabrique des inégalités I, II et III" émissions du mardi 28 septembre, mercredi 29 et jeudi 30 septembre :
http://www.la-bas.org/mot.php3?id_mot=238

(5) Article de Laurent Mauduit sur Mediapart via www.sam-articles.over-blog.com :
http://sam-articles.over-blog.com/article-la-joint-venture-des-freres-sarkozy-contre-les-regimes-par-repartition-59467635.html

(6) http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gl2KV65PxC_4bPOYSAKS_uhPTaJA?docId=CNG.05ad097e07ddb85615d22e56708916b0.c61

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