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Quel est le premier souci des présidents des Etats-Unis ?

Réponse : leur population.
Le premier souci des présidents des Etats-Unis, comme celui des présidents et ministres en Europe, en Grande-Bretagne, en Australie, au Canada, c’est la sécurité et la santé de leur population.
Si un sondage sur cette question devait être organisé, je ne pourrais imaginer d’autre réponse majoritaire.
C’est le sentiment inné du plus grand nombre de gens, conviction tenace malgré les dizaines de scandales récents contredisant cette illusion.
A moins d’avoir été directement exposé au vrai visage de nos gouvernements élus démocratiquement, nous continuons de croire, en majorité, à leur altruisme comme à une évidence. Cela va de soi. Ce fait est certain.
Que ce soit par peur de sanctions électorales ou de critiques médiatiques, ou par une espèce de destin génétique propre aux politiciens occidentaux, la majorité d’entre nous, sur base de tels fantasmes, garde une confiance inébranlable dans l’honnêteté, l’intégrité et la conscience politique fondamentales de nos gouvernants.
Le fait le plus marquant est notre confiance aveugle en leurs annonces et leurs promesses.
Leurs explications ont valeur de preuves.
Nous les croyons sur parole, sans demander plus de garantie que leur persuasion oratoire, voire une confirmation dans nos médias grands publics, écrits ou parlés.
Les quelques pommes pourries, et les signaux d’alarme de plus en plus nombreux relayés par quelques lanceurs d’alertes courageux, ne remettent pas en question ces convictions du citoyen lambda, peu enclin à chercher par lui-même, selon lesquelles il es bien mieux loti qu’en Iran, qu’à Cuba, qu’au Venezuela, qu’en Chine ou qu’en Russie.
« Chez nous », il y a bien un peu de corruption par-ci, un peu de mauvaise foi par là , mais globalement, nos médias, nos institutions, nos organes de surveillance veillent au grain.
Nos présidents, nos ministres ne mentent pas et s’ils le font, ils auront des problèmes sérieux.
Nos dirigeants sont des personnes qualifiées, expertes, civilisées, indépendantes, mesurées, professionnelles, et prennent leurs fonctions avec un sens aigu des responsabilités.
Les garde-fous joués par les médias et par le jugement électoral finissent de nous convaincre de l’énorme chance que nous avons par rapport à toutes les dictatures que le monde comporte encore.
Le dévouement de nos gouvernements, leur acharnement à nous protéger, sont le plus visibles aujourd’hui dans leur lutte opiniâtre contre les grippes et contre le terrorisme, dont selon nos autorités les musulmans enragés, regroupés en fanatiques suicidaires, sont les principaux représentants, appuyant leurs convictions sur des spécialistes et experts états-uniens et européens.
Quand il s’agit de virus de la grippe, ou de musulman extrémiste et de ses complices occidentaux, nos gouvernants dépensent l’argent qu’il faut, sans compter, sans faire la moindre concession, dans le but unique de nous protéger de ces horribles menaces.
L’argent, en ces périodes d’austérité et de recul social, n’est pas un problème lorsqu’il s’agit de protéger nos vies.
A ce moment, il n’y a pas d’état d’âme ou d’hésitation à avoir.
Rien ne doit prévaloir sur la mission dont se sentent investis nos gouvernants : nous protéger et nous sauver la vie.
Le respect des principes démocratiques ne font plus le poids face à la protection des citoyens : principe de précaution poussé à l’extrême et utilisation d’un vaccin expérimental dans le cas de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) en 2009, mise en danger des libertés civiles, du droit à un procès équitable et du respect de la vie privée dans le cas de la lutte contre le terrorisme.
En janvier 2010, le coût global de la campagne de vaccination en France est estimé à 2,2 milliards d’euros [1], dont 800 millions d’euros pour la fourniture des vaccins auprès des laboratoire GSK, Sanofi-Pasteur, Novartis et Baxter [2].
La majeure partie sera prise en charge par le budget de la Sécurité sociale, cependant une participation de 230 à 280 millions d’euros, fixée légalement, sera demandée aux mutuelles complémentaires. Celles-ci annoncent pour 2010 une augmentation de leurs cotisations de 1 % directement due au financement des vaccins H1N1, et de 4 % à 7 % en tenant compte de la prise en charge de dépenses dans d’autres domaines, jugés non prioritaires par l’État, et qui ne seront plus à charge de la Sécurité sociale [3].
Ces vaccins n’ont jamais rien eu de gratuit pour des citoyens induits en erreur par les annonces politiciennes ou le fait de ne pas devoir, le jour même, débourser d’argent liquide.
Le financement de la Sécurité sociale et celui des mutuelles est assuré par nos impôts, nos taxes et nos cotisations.
Les budgets alloués à la lutte antiterroriste dans tous nos pays altruistes, les Etats-Unis largement en tête, sont également colossaux, en constante augmentation [4] et comme les campagnes de vaccination bénéficient largement aux firmes pharmaceutiques, leur octroyant des bonis gigantesques, la sainte croisade contre les extrémistes musulmans suicidaires rapporte aussi des milliards de dollars aux firmes privées occidentales.
Ainsi, le groupe pharmaceutique français Sanofi Aventis a publié un bénéfice net 2009 en hausse de près de 13% et un chiffre d’affaires annuel en progression de plus de 5%. Sanofi a vendu pour 440 millions d’euros de vaccins contre la grippe H1N1. Le groupe a annoncé avoir enregistré en 2009 un bénéfice net de 8,4 milliards d’euros en hausse de 12,8% à taux de changes constants, et un chiffre d’affaires de 29,3 milliards d’euros, en progression de 5,3% à taux de change constants. Et ce, grâce notamment à des ventes record de vaccins antigrippaux [5].
De la même façon, la guerre interminable et très rentable au terrorisme a déjà rapporté des milliards de dollars aux compagnies de télécommunication comme AT&T, Verizon, MCI [6].
Le 15 septembre 2009 le directeur du renseignement national, l’amiral Dennis C. Blair, révélait que le budget annuel pour la « communauté du renseignement » de 16 agences se chiffrait à 75 milliards de dollars et employait 200 000 personnes à travers le monde, incluant des contractuels de l’entreprise privée [7].
Nos dirigeants, aidés par des experts officiels, souvent entourés de spécialistes adoptant un air grave, utilisent la peur pour nous convaincre. Mais c’est pour notre bien.
Si nous ne nous vaccinons pas, nous allons mourir. M-o-u-r-i-r. Roselyne Bachelot, ministre de la santé et des sports en France, fut catégorique.
Si nous ne soutenons pas notre état policier, nous allons exploser. La bombe peut être placée n’importe où, être déclenchée n’importe quand.
Depuis trois semaines, les déclarations sur un renforcement de la menace terroriste se multiplient en France et dans toute l’Europe.
Les Etats-uniens auraient des preuves de préparatifs d’attentats et les « terroristes sont déjà en place en Europe », indique sous couvert d’anonymat un responsable européen [8].
Le ministre français Brice Hortefeux, reprenant pour son domaine particulier le flambeau laissé par Roselyne Bachelot, nous met en garde contre les risques d’attentats potentiels en Grande-Bretagne tandis que celle-ci, avec les Etats-Unis et le Japon font de même en ce début de semaine pour la France et l’Allemagne. Une chaîne étatsunienne a même listé des cibles potentielles, dont la tour Eiffel et Notre-Dame de Paris.
Selon le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur en France, deux attentats sérieux seraient déjoués par an en France [9]. Depuis 2001, les Français auraient donc échappé à une vingtaine d’attentats graves sur leur sol.
Décidément, au travers de leurs ministres et présidents dévoués, nos sociétés ont à coeur de nous protéger, quoi qu’il en coûte, de tous les virus grippaux et de tous ces terroristes et extrémistes musulmans.
Et si des firmes privées en profitent et font des bénéfices records, grâce à cela, après tout c’est normal, elles le méritent, elles nous sauvent la vie, travaillant d’arrache-pied, y compris la nuit, faisant tout pour assurer notre survie, même en cas de menace imminente, impossible à anticiper, dont tous ces virus et terroristes ont le secret.

Dans cette atmosphère de bon sentiment occidental, une chose m’échappe.
11 septembre 2001.
« Comment décrire l’enfer de feu, de douleur, de terreur que fut ce jour où les Twin Towers furent détruites ? Des fumées noires enveloppèrent tout le sud de Manhattan. Les ruines brûleront trois mois et le nuage persistera pendant des semaines, empestant l’atmosphère au gré des vents jusqu’à Brooklyn, de l’autre côté de l’East River.
Dès le 12 septembre, la poussière n’était pas encore retombée, le feu brûlait toujours quand s’est ouvert un chantier.
Au bas mot, 40 000 hommes et femmes ont travaillé souvent douze heures par jour et sept jours sur sept - ouvriers du bâtiment, agents des transports, pompiers, policiers ; sans oublier les agents de nettoyage qui officiaient pour que l’activité reprenne dans les tours voisines.
Les cotations reprennent, six jours après l’attentat.
Le 17 septembre, Wall Street, la Bourse de New York, située à moins de 500 mètres des décombres fumants des Twin Towers et de la tour 7, rouvre.
Dès le 18, dans un communiqué, l’Agence de protection environnementale (EPA) fait campagne sur le thème "l’air est sain" dans le sud de Manhattan.
Le 21 septembre, les plus hautes autorités en matière d’environnement et de santé publique du pays, dont le département de la Santé, annoncent que les New-Yorkais et les habitants du New Jersey peuvent regagner leurs habitations et leurs lieux de travail. »
Pourtant, « Rapports et enquêtes indépendantes ont établi que les autorités savaient que l’air était toxique. Et il aura fallu attendre 2003 pour que l’EPA (Environmental Protection Agency) admette que les communiqués étaient rédigés en concertation avec la Maison Blanche, et que nulle information ne pouvait sortir sans le feu vert de l’administration Bush.
Toutes les études médicales le confirment : plusieurs milliers de travailleurs qui sont intervenus sur Ground Zero n’avaient pas de masques respiratoires et n’étaient pas informés du danger.
Deux semaines furent nécessaires aux pompiers pour disposer de masques respiratoires autonomes. Souvent inutilisables, et difficiles à porter pendant des heures d’affilée. Ce n’est que le 20 novembre que fut mise en place une coordination pour assurer la sécurité sanitaire des sauveteurs et des ouvriers.
Aucun accès aux soins pour 400 000 travailleurs new-yorkais, pas assez pauvres pour prétendre à l’assistance Medicaid, pas assez "riches", pour se payer une assurance.
Un réservoir de main-d’oeuvre de choix, embauchée au jour le jour pour le nettoyage de Ground Zero, payée cinq fois moins qu’un travailleur recruté dans des conditions normales. Sans assurance, les soins sont chers. Greg Lopez, un conducteur de camion qui a transporté les gravats, dépense 2 000 dollars par mois pour soigner son emphysème, une fibrose pulmonaire, des kystes aux reins et des ulcères. "Une telle charge financière est insupportable", s’indigne son épouse, Suzan. Quant à obtenir une réparation du dommage subi, même pour ceux qui bénéficient d’une assurance dans leur contrat de travail, c’est un parcours du combattant bien trop dur pour des hommes malades. "Les dispositifs en place sont tels que la plupart des demandes de réparation sont contestées ou rejetées par les employeurs", s’indigne Franck Goldsmith. Résultat : des milliers de litiges devant les tribunaux. » [10].
Comment est-ce possible ? Il s’agit des héros du 11 septembre, policiers, pompiers, et de citoyens étatsuniens qui pour un salaire de misère ont répondu présents à l’appel de leur ville blessée.
Tout cela pour ne pas retarder l’ouverture de Wall Street ? Ou bien pour compromettre ou évacuer au plus tôt tout indice potentiel sur les vrais commanditaires des attentats ? Ou par « simple » négligence ?
Le gouvernement des Etats-Unis, souvent le chef de file en matière de morale démocratique, traitant ainsi sa population héroïque ? Pour quelle(s) raison(s), diable ?
« David Newman, ingénieur spécialiste de l’hygiène industrielle du Comité pour la santé et la sécurité au travail de New York, le Nycosh, se souvient qu’en 1985, à Gramercy Park, six immeubles avaient été évacués le temps de les décontaminer : 90 kilos d’amiante avaient été extraits [11]. »
C’est aussi bien dans leurs réactions immédiates que dans le « suivi » médical et l’absence de prise en charge à long terme des victimes que l’attitude du gouvernement, si prompt à dépenser nos milliards dans la lutte anti-terroriste ou les campagnes vaccinales, est incompréhensible.
Je n’ai malheureusement trouvé dans aucun média grand public d’analyse en profondeur de ces faits.
Mais c’était Georges W Bush, Dick Cheney, une administration manipulatrice et belliqueuse, un ovni dans le paysage gouvernemental occidental.
Vraiment ?

2010, explosion d’une plateforme pétrolière dans le Golfe du Mexique.
La société pétrolière BP « a bafoué la sécurité en négligeant l’équipement âgé, a fait pression sur ses employés afin qu’ils ne signalent pas les problèmes et a écourté voire retardé les inspections afin de réduire les coûts de production. » [12]
Qu’attendre d’autre d’une firme privée, dont le profit est la seule motivation ?
La seule vraie déception est venue de la réaction de Barack Obama, le Président du changement, le dirigeant de la « démocratie » la plus puissante du monde !
Celui-ci n’a pas obligé la direction de BP à utiliser les dispersants de pétrole les moins toxiques pour les humains et pour l’environnement [13], ni défendu les ouvriers de la firme quand la direction leur a interdit de porter des appareils respiratoires [14].
BP a préféré protéger son image plutôt que la santé de ses employés mais le plus incroyable est que Barack Obama a laissé faire et n’a pas exigé que BP fasse passer la santé de citoyens étatsuniens avant ses profits.
Monsieur Obama en avait le pouvoir et toute la population étatsunienne, habituée à une protection sans failles en matière de virus grippaux et de terroristes musulmans, aurait applaudi des deux mains.
Pourquoi s’acharner à protéger les gens de la grippe ou de féroces terroristes, si c’est pour les abandonner aussi facilement à l’amiante ou au Corexit ?
Pour quelle(s) raison(s) le président d’un pays occidental, le plus puissant d’entre eux, ne fait-il pas tout pour protéger sa population, alors que dans les cas où cela rapportera aux firmes privées des bénéfices astronomiques, il ne recule devant aucune dépense publique ni aucune mesure politique drastique, loi martiale, pouvoirs spéciaux, budgets colossaux ?
Impossible de trouver dans la presse grand public une analyse détaillée de ces faits contradictoires.
Différents hydrocarbures contenus dans le pétrole peuvent contaminer les poissons et les crustacés. Ces produits chimiques peuvent s’accumuler pendant des années dans le corps des invertébrés.
Des traces de cadmium, de mercure et de plomb peuvent s’accumuler au cours du temps dans les tissus des poissons, augmentant le risque d’une catastrophe sanitaire à venir, liée à la consommation de poissons comme le thon, l’espadon ou le maquereau, espèces de poissons déjà largement intoxiquées par le mercure bien avant la marée noire du Golfe du Mexique.
Malgré cela, le gouvernement fédéral a admis n’avoir fait aucune recherche d’arsenic, de mercure ou d’autres métaux lourds toxiques sur les fruits de mer et les poissons car il ne s’attend pas à constater une augmentation de ces toxines en rapport avec la marée noire du Golfe du Mexique.
Cela fait penser à la réaction du NIST (National Institute of Standards and Technologies), l’institut fédéral chargé d’enquêter sur la chute des tours du World Trade Center en 2001, qui n’avait pas recherché des traces d’explosifs ou de thermite dans les décombres fumants car ses experts avaient écarté d’emblée cette hypothèse, avant même de commencer leur enquête [15].
Le gouvernement des Etats-Unis et le président Obama en personne sont certains que nous pouvons manger sans crainte les poissons et les fruits de mer provenant de la marée noire du Golfe du Mexique [16].
Comment en sont-ils sûrs ?
Parce qu’ils l’ont décidé. Et les toxiques, les métaux lourds ? Ils n’ont pas cherché car il n’y en a pas.
En contradiction flagrante avec ces déclarations officielles, une étude publiée par le prestigieux Journal of the American Medical Association (JAMA) établit que la marée noire du Golfe du Mexique pose une grave menace à la santé humaine et à la sécurité alimentaire [17].
Encore une fois, aucun média grand public n’a mis en évidence ce mensonge de la part du gouvernement étatsunien et du président Obama.

Difficile et douloureux de concilier des images aussi contradictoires de nos gouvernements démocratiques, de nos ministres et présidents.
Quand leurs décisions vont enrichir des firmes privées, pharmaceutiques et biotechnologiques en cas de campagnes de vaccinations, sécuritaires et d’espionnage en cas de lutte anti-terroriste, nos gouvernements ne reculent devant rien, dépensant des milliards, passant des lois extrêmes et anti-démocratiques, en faisant croire que c’est pour une bonne cause : notre survie et notre sécurité.

A ce moment, des experts officiels, chacun de leur mot relayé par les médias grand public, sortent de partout, appuyant les déclarations officielles et gouvernementales.

Quand notre survie et notre sécurité mettent en danger Wall Street, les théories officielles des gouvernements ou plus simplement des multinationales privées dont les intérêts ne concordent en rien avec les nôtres, les gouvernements occidentaux montrent leur vrai visage, achètent le silence des victimes ou les ignorent superbement.

A ce moment, les sources officielles contradictoires sont écartées et les médias grand public, muets.

Pascal Sacré

Sources :

[1] Une grippe à deux milliards d’euros, Le Monde, 5 janvier 2010, http://www.lemonde.fr/epidemie-grippe-a/article/2010/01/04/une-grippe-a-deux-milliards-d-euros_1287422_1225408.html

[2] Les fabricants refusent de dire les prix des vaccins, TF1-LCI, 30 novembre 2009, http://lci.tf1.fr/science/sante/2009-10/les-fabricants-refusent-de-dire-les-prix-des-vaccins-5519481.html

[3] Mutuelles : la grippe A se répercute sur les cotisations, Le Figaro, 10 décembre 2009, http://www.lefigaro.fr/assurance/2009/12/10/05005-20091210ARTFIG00636-mutuelles-la-grippe-a-se-repercute-sur-les-cotisations-.php

[4] Selon le SIPRI, les dépenses militaires augmentent dans le monde malgré la crise financière mondiale, http://www.sipri.org/media/pressreleases/pressreleasetranslations/yearbooklaunchFRE

[5] http://www.lefigaro.fr/societes/2010/02/10/04015-20100210ARTFIG00467-sanofi-aventis-annonce-des-resultats-2009-en-hausse-.php

[6] Espionner les Étasuniens : un filon de plusieurs milliards pour les compagnies de télécommunication. L’interminable et très rentable « guerre au terrorisme » des États-Unis,
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=17459

[7] Les « centres de fusion » de Big Brother font partie de l’appareil de renseignement et de surveillance intérieur. Budget astronomique : 75 milliards, 200,000 employés,
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15540

[8] Sommes-nous vraiment la cible des terroristes ?, La Voix du Nord, 7 octobre 2010, http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2010/10/07/article_securite-sommes-nous-vraiment-la-cible-d.shtml

[9] Op.cit.

[10] Les héros sacrifiés du World Trade center, http://hesa.etuirehs.org/fr/newsevents/newsfiche.asp?pk=712

[11] Op.cit.

[12] BP, entreprise sado-mazout ! http://www.bakchich.info/BP-entreprise-sado-mazout,11435.html

[13] Marée noire : les dispersants utilisés par BP sont-ils toxiques pour l’environnement ?
http://www.20minutes.fr/article/405882/Planete-Maree-noire-les-dispersants-utilises-par-BP-sont-ils-toxiques-pour-l-environnement.php
Le Dr Susan Shaw expose les dangers du Corexit : http://www.youtube.com/watch?v=OeeagOtxIPE
BP Oil Spill Health Emergency. Corexit Being Sprayed From Coast Guard Planes ! http://www.youtube.com/watch?v=1FxfYqnlQ50
Toxicologists : Corexit "Ruptures Red Blood Cells, Causes Internal Bleeding" , "Allows Crude Oil To Penetrate "Into The Cells" and "Every Organ System"
http://www.washingtonsblog.com/2010/07/toxicologists-corexit-ruptures-red.html

[14] Op.cit., BP, entreprise sado-mazout !

[15] "Was the steel tested for explosives or thermite residues ? . . . NIST did not test for the residue of these compounds in the steel." — NIST Responses to FAQs, August 2006.
En janvier 2008, Jennifer Abel, du Hartford Advocate a eu une conversation très intéressante avec Michael Newman, le porte parole du département des affaires publiques et commerciales du NIST.
Abel lui a demandé : « Qu’en est-il de ce courrier où le NIST explique n’avoir jamais recherché de traces d’explosifs ? »
Ce a quoi Newman répondit : « Et bien, c’est parce que rien n’indiquait qu’il y en ait eu. » Suite à cette réponse pour la moins étrange, Abel demanda : « Mais comment pouvez savoir que rien n’indiquait qu’il y en ait eu si vous n’avez même pas cherché ? »,
Newman lui expliqua : « Si vous recherchez quelque chose qui n’existe pas, c’est une perte de temps, et de l’argent du contribuable. »

[16] The Effects of the BP Oil Spill on Environment and Health, by Peter Norquest, The DOT Connector Magazine, Septembre-Octobre 2010, p.30

[17] Health Effects of the Gulf Oil Spill, Gina M. Solomon, MD, MPH ; Sarah Janssen, MD, PhD, MPH, JAMA. 2010, http://jama.ama-assn.org/cgi/content/extract/304/10/1118

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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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