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La Bolivie, le pays qui veut exister.

Une immense explosion de gaz. Voilà ce qu’a été le soulèvement populaire qui secoua toute la Bolivie avant d’aboutir à la démission, le 17 octobre, du président Sánchez de Lozada. Il s’est enfuit en laissant derrière lui un nombre considérable de morts.

Le gaz naturel devait être envoyé en Californie pour un prix dérisoire à travers des terres chiliennes qui, en d’autres temps, avaient été boliviennes. L’envoi du combustible via un port chilien a tourné le fer dans la plaie : la Bolivie exige en vain, depuis plus d’un siècle, de récupérer un accès à l’océan qui a été perdu en 1883, lorsque le Chili a gagné la guerre. Ce peuple s’est soulevé parce qu’il refuse d’accepter que le gaz naturel ne subisse le même sort qu’ont subi, autrefois, l’argent, le salpêtre, l’étain et tout le reste. En Bolivie, les ressources naturelles non-renouvelables partent sans laisser d’adieux et ne reviennent plus jamais.

Lorsque l’histoire se répète

Depuis cinq siècles, la fabuleuse richesse de la Bolivie est une malédiction pour les Boliviens, les plus pauvres parmi les pauvres d’Amérique du Sud.

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"Au Salvador, les escadrons de la mort ne tuent pas simplement les gens. On les décapite, on place leurs têtes sur des piques et on garnit ainsi le paysage. La police salvadorienne ne tuait pas seulement les hommes, elle coupait leurs parties génitales et les fourrait dans leurs bouches. Non seulement la Garde nationale violait les femmes salvadoriennes, mais elle arrachait leur utérus et leur en recouvrait le visage. Il ne suffisait pas d’assassiner leurs enfants, on les accrochait à des barbelés jusqu’à ce que la chair se sépare des os, et les parents étaient forcés de garder."

Daniel Santiago,prêtre salvadorien
cité dans "What Uncle Sam Really Wants", Noam Chomsky, 1993

Commandos supervisés par Steve Casteel, ancien fonctionnaire de la DEA qui fut ensuite envoyé en Irak pour recommencer le travail.

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