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Discours de Barack Obama le 28 mars 2010 à Baghram, Afghanistan

Le Président Barack Obama salue les troupes US en Afghanistan

Faut-il vraiment s’étonner quand Barack Obama reprend la rhétorique de son prédécesseur à la Maison-Blanche à propos d’al-Qaïda et du 11-Septembre ? Lors de sa récente visite éclair en Afghanistan, le président américain a prononcé un discours dans la droite ligne de ceux de George W. Bush, justifiant la présence militaire de l’OTAN par la nécessité de mettre fin au terrorisme, au trafic de drogue et de restaurer la justice. Rappelons qu’au nom de la défense de la paix dans le monde, le prix Nobel de la paix 2009 a, depuis, fait voter par le Congrès américain le plus important budget militaire de l’histoire des Etats-Unis à hauteur de 684Md de Dollars [1] pour l’année fiscale 2010, qu’il a donné blanc-seing et 40.000 hommes supplémentaires au Général Mc Chrystal [2] , qu’il fait pression sur l’OTAN pour compléter le dispositif de guerre afghan, et qu’il vient de signer la prolongation des principales dispositions soi-disant temporaires du Patriot Act [3]. Sans compter que le camp de Guantanamo est toujours actif, et que nous ne savons toujours pas où et selon quel système juridique se tiendra le procès des prétendus conspirateurs du 11 septembre, dont le "waterboardé" 183 fois Khalid Cheikh Mohammed.

Voici donc la traduction du discours de B. Obama devant les troupes de l’OTAN à Baghram le 28 mars dernier.

LE PRESIDENT : Comment ça va, Bagram ? (Applaudissements) Eh bien, vous savez, il se trouve que le peuple américain m’autorise à utiliser cet avion appelé Air Force One, alors je me suis dit que je viendrais vous rendre une petite visite. (Applaudissements)

Il y a certaines personnes que je voudrais remercier, hormis le Sergent-major Éric Johnson pour sa remarquable introduction et son excellent travail. Je voudrais remercier le Général-major Mike Scaparrotti, (Applaudissements). Merci pour votre excellent travail en tant que commandant. Je voudrais remercier Mme Dawn Liberi, qui est la représentante civile en chef du Commandement régional oriental, pour son extraordinaire travail ; et le Général de brigade Steven Kwast, commandant - (applaudissements) - commandant de la 455e brigade aéroportée. Merci à tous pour votre excellent travail. Qu’on les applaudisse ! (Applaudissements)

Merci pour votre incroyable accueil. Je sais que vous avez été prévenus au dernier moment.

MEMBRE DU PUBLIC : pas de problème

PRESIDENT : Pas de problème. (Rire.) Ca fait plaisir d’être ici à Bagram, et ça fait plaisir de voir tous ces corps d’armée. Il y a les Forces aériennes, il y a l’Armée - (applaudissements) - la Marine - (applaudissements) - et quelques « marines » parmi nous. (Applaudissements). Il y a beaucoup de civils aussi - (applaudissements) - qui apportent une contribution extraordinaire aux efforts, et je suis honoré d’être en compagnie de l’extraordinaire équipe dirigeante militaire civile américaine ici en Afghanistan, l’ambassadeur Karl Eikenberry, qui accomplit un excellent travail, et le commandant de notre coalition de 43 états, le Général Stan McChrystal. Tous les deux ont forment une équipe qui se réalisent une tâche très difficile, mais ils font un excellent travail et nous en sommes fiers. Merci d’applaudir chaleureusement cette équipe extraordinaire. Ils ont toute ma confiance et tout mon soutien. (Applaudissements)

Nous avons aussi avec nous quelques troupes de nos partenaires de la coalition, car ceci n’est pas uniquement une mission américaine ni même une mission de l’OTAN. Al-Qaïda et ses alliés extrémistes représentent une menace pour l’Afghanistan et une menace pour le peuple américain, mais ils représentent aussi une menace partout dans le monde, et c’est pour cela que nous sommes si fiers d’avoir parmi nous nos partenaires de la coalition. Merci beaucoup pour l’excellent travail que vous accomplissez ici. Nous vous saluons, vous et votre dévouement, et vous êtes de véritables amis pour les États-Unis d’Amérique. Merci beaucoup. (Applaudissements).

Et nous saluons aussi l’Armée nationale afghane qui se bat à nos côtés. Ils risquent leurs vies pour protéger leur pays. Et comme je l’ai dit au Président Karzai aujourd’hui, les États-Unis sont un partenaire, mais notre objectif est de fournir aux Afghans les moyens d’assurer leur propre sécurité. C’est là le coeur de notre mission, et nous sommes fiers du travail qu’ils accomplissent et de l’augmentation constante des capacités des forces de sécurité nationale afghanes. Merci beaucoup pour tout le travail que vous accomplissez pour prendre en charge la sécurité de votre pays. (Notez l’absence d’applaudissements. Note perfide du traducteur)

Au peuple afghan, je voudrais dire que je suis honoré d’être votre hôte aujourd’hui. Les Afghans ont souffert pendant des décennies, des décennies de guerre. Mais nous sommes ici pour aider les Afghans à forger une paix durement gagnée tout en réalisant le potentiel extraordinaire du peuple afghan, le fils et les filles de l’Afghanistan, des soldats et policiers jusqu’aux paysans et les jeunes étudiants. Et nous voulons construire une amitié solide basée sur des intérêts et un respect mutuels, et j’espère revenir souvent en Afghanistan dans les années à venir.

Je sais que la plupart d’entre vous n’ont pas été prévenus à temps de mon arrivée. Mais je veux que vous compreniez qu’il n’y avait aucune visite plus importante pour moi que celle-ci, parce que mon plus grand honneur est celui d’être votre Commandant en chef. Et c’est un privilège que de constater les efforts extraordinaires accomplis par les fils et les filles de l’Amérique ici en Afghanistan. Alors mon principal devoir aujourd’hui ici c’est de vous remercier au nom du peuple américain. (Applaudissements).

Vous faites partie de la meilleure armée de l’histoire du monde, et nous sommes fiers de vous. Et je veux vous dire que nous sommes tous fiers de vous. Tout le monde vous est reconnaissant. Et tout le monde comprend les sacrifices que vous avez faits, vous et vos familles, afin d’assurer la sécurité de l’Amérique au cours cette mission vitale.

Et je sais que ce n’est pas facile. Vous êtes loin de vos foyers. Vos enfants vous manquent. Vos épouses, votre famille, vos amis vous manquent. Certains d’entre vous accomplissent leur troisième ou quatrième mission. Je vais vous répéter ici ce que j’ai dit à (l’école militaire de) West Point au mois de décembre dernier. Si j’avais le moindre doute que les intérêts vitaux de l’Amérique n’étaient pas en jeu ici, en Afghanistan, je donnerais immédiatement l’ordre de vous ramener tous à la maison.

Alors, je veux que vous sachiez, je veux que chaque Américain en Afghanistan, militaire ou civil, que vous soyez basés ici a Bagram ou en train de patrouiller dans un village à Helmand, que vous montiez la garde dans un poste avancé ou en train de former nos amis Afghans ou en train de travailler avec le gouvernement Afghan, je veux que vous sachiez que vos services sont absolument indispensables, absolument indispensables à la sécurité de l’Amérique. Ils comptent sur vous là -bas.

Nous ne pouvons oublier la raison de notre présence ici. Nous n’avons pas choisi cette guerre. Ce n’était pas un acte d’expansionnisme américain, un acte d’ingérence dans les affaires d’autrui. Nous avons été lâchement attaqués le 11 Septembre. Des milliers de nos concitoyens et concitoyennes sont morts. Et c’est ici que les auteurs du crime, al-Qaïda, ont élu leur quartier général. A l’heure où je vous parle, des complots contre notre patrie, des complots contre nos alliés, des complots contre les peuples afghans et pakistanais se préparent ici même. Et si cette région devait revenir en arrière, si les Taliban devaient reprendre le contrôle du pays et qu’al-Qaïda pouvait agir en toute liberté, alors encore plus de vies américaines seraient en danger. Le peuple afghan perdrait tout espoir de progrès et de prospérité. Et le monde serait nettement plus dangereux.

Et tant que je serai votre Commandant en chef, je ne permettrai pas qu’une telle chose arrive. C’est pour cela que vous êtes ici. J’ai fait une promesse à tous ceux qui servent sous les drapeaux. Je ne vous ferai jamais prendre de risques inutiles. Je m’angoisse en pensant à tous les sacrifices qui ont été faits par tant de gens. C’est pourquoi je vous promets de ne jamais vous envoyer au combat sauf en cas de nécessité.

Mais ce n’est là qu’une partie de ma promesse, parce que l’autre partie de ma promesse est que lorsque cela se révélera nécessaire, vous serez envoyés avec des objectifs de mission très clairs dans le cadre d’une stratégie qui vous permettra d’accomplir votre travail. J’ai confiance que vous allez tous accomplir votre travail ici en Afghanistan. J’ai confiance en cela. (Applaudissements)

C’est pour cette raison que j’ai ordonné l’envoi de plus de soldats et de civils en Afghanistan, peu après mon entrée en fonctions. C’est pour cela que nous avons soigneusement examiné et défini une nouvelle stratégie et que nous nous sommes engagés au mois de décembre à fournir plus de ressources. C’est pour cela que nous avons poussé nos amis et alliés et partenaires à rassembler eux aussi plus de ressources, à s’engager à fournir plus d’aide, et plus de troupes et d’instructeurs.

Notre mission générale est claire : nous allons désorganiser et démanteler, défaire et détruire al-Qaïda et ses alliés extrémistes. C’est cela notre mission. Et pour atteindre ce but, nos objectifs ici en Afghanistan sont très clairs aussi : nous ne permettrons pas à al-Qaïda d’y trouver un havre. Nous allons repousser l’offensive des Taliban. Nous allons renforcer les capacités des forces de sécurité afghanes et du gouvernement afghan afin qu’il puisse reprendre le contrôle et gagner la confiance du peuple afghan.

Et notre stratégie comprend un effort militaire offensif contre les Taliban tout en créant les conditions pour une meilleure sécurité et la transition du pouvoir aux Afghans ; mais aussi un effort dans le domaine civil qui améliorera la vie quotidienne du peuple afghan, et pour combattre la corruption ; et un partenariat avec le Pakistan et son peuple, parce nous ne pourrons pas extirper l’extrémisme et améliorer la sécurité et les perspectives d’avenir si nous ne réussissons pas à le faire des deux côtés de la frontière. La plupart d’entre vous comprennent cela.

Une bonne partie des troupes supplémentaires sont déjà arrivées en Afghanistan et d’autres sont en route. Et nous continuerons à travailler avec le Congrès pour nous assurer que vous avez tout le matériel nécessaire, surtout lorsque nous aurons achevé notre retrait partiel d’Irak. Nous fournissons plus d’hélicoptères, plus de moyens de renseignement et de reconnaissance, plus de forces spéciales, et plus de véhicules blindés qui peuvent sauver des vies.

Et ici, en Afghanistan, vous êtes passés à l’offensive. Et le peuple américain s’en rend compte. Et nous assistons à une énorme hausse du soutien partout dans le pays[5] parce que les gens comprennent le genre de sacrifices que vous faites et la signification de votre mission.

Et ensemble, avec notre coalition et nos partenaires afghans, nos troupes ont chassé les Taliban de leur fief à Marjah. Nous avons changé nos méthodes et notre manière d’interagir avec le peuple afghan. Nous voyons des afghans reprendre le contrôle de leurs communautés, et nous voyons s’établir de nouveaux partenariats qui les aideront à construire leur propre avenir et à améliorer leur sécurité.

Et de l’autre côté de la frontière, le Pakistan est en train de préparer des offensives majeures. Nous avons vu des extrémistes violents être chassés de leurs sanctuaires. Nous avons livré des coups très durs à la direction d’al-Qaïda ainsi qu’à celle des Taliban. Ils font profil bas. Ils ont peur pour leur propre sécurité. Leurs déplacements deviennent plus compliqués, il leur est plus difficile de comploter et d’attaquer, et tout cela renforce la sécurité de l’Amérique. Et nous n’allons pas les lâcher parce que la sécurité de nos familles en dépend. C’est ça le travail que vous accomplissez ici.

Alors grâce à vous, il y a eu beaucoup de progrès accomplis au cours des derniers mois. Mais nous savons qu’il y aura des moments difficiles à venir. Il y aura des échecs. Notre ennemi est déterminé. Mais nous savons aussi ceci : les États-Unis d’Amérique n’abandonnent jamais un travail qu’ils ont commencé. (Applaudissements) Vous n’abandonnez pas, les forces armées des États-Unis n’abandonnent pas, nous persistons, nous persévérons, et ensemble avec nos partenaires nous gagnerons. J’en suis absolument certain. (Applaudissements)

Et je veux aussi que vous sachiez que pendant que vous serez en train d’accomplir votre devoir ici, nous serons à vos côtés à votre retour. Nous allons vous aider à vous occuper de vos familles, c’est pour cela que la Première Dame Michelle Obama a rendu visite à des familles de soldats pour s’assurer qu’ils ne manquaient de rien. C’est pour cela qu’elle prend soin de moi une fois rentré à la maison, lorsque je suis à la Maison Blanche. Et nous allons faire en sorte d’améliorer votre salaire et vos avantages, mais aussi l’assurance santé de vos enfants et les aides financières qui vous apportent le réconfort de savoir que quelqu’un veille sur votre famille.

Et nous serons là pour vous lorsque vous rentrerez. C’est pour cela que nous améliorons les soins apportés aux guerriers (sic - NdT) blessés, particulièrement ceux atteints de Stress Post-Traumatique et ceux qui souffrent de traumatismes crâniens. Nous allons améliorer la loi de Réinsertion des Militaires ( loi dite « GI Bill » [4]) post-11 Septembre afin que vous et vos familles puissiez concrétiser vos rêves. Et nous avons procédé à la plus forte augmentation du budget du Bureau des Vétérans de ces 30 dernières années, parce que n’allons pas abandonner notre foi sacrée en ceux qui ont accompli leur devoir.

Vous étiez présents pour nous, mission après mission, année après année, à une époque où trop d’institutions américaines nous ont laissés tomber, où trop d’institutions ont choisi le profit à court terme avant le devoir et l’intégrité. Vous avez été à la hauteur de vos responsabilités, vous avez accompli votre devoir - même dans les moments difficiles. Pour cela, vous êtes une inspiration pour tous les Américains. Vous êtes une inspiration pour moi. C’est pourquoi vous avez mérité votre place aux côtés des plus grandes générations d’Américains.

Et vous tous êtes le symbole des vertus et des qualités dont l’Amérique a désespérément besoin en ce moment : l’abnégation et le dévouement, l’honneur et la décence. C’est pour cela que vous êtes ici aujourd’hui. C’est cela que vous symbolisez.

J’ai vu votre résolution et votre détermination à vous porter volontaires en des temps dangereux. Je l’ai vue chez les « Marines » que j’ai rencontrés à Camp Lejeune ainsi que chez les cadets à West Point, chez les marins à Annapolis et chez les troupes en Irak, dans les bases militaires à travers l’Amérique et ici en Afghanistan. J’ai vu votre courage et votre héroïsme et l’histoire du jeune sergent, le soldat Jared Monti qui a donné sa vie ici en Afghanistan pour sauver ses compagnons et sa famille. J’ai été fier de lui remettre la plus haute distinction militaire du pays, la médaille d’Honneur. J’ai vu votre ténacité - (applaudissements) - J’ai vu votre ténacité et votre détermination dans les guerriers blessés à Landstuhl et à Walter Reed - des Américains qui se battaient pour se remettre debout et retourner - et retourner auprès de leurs unités de combat ; un dévouement incroyable, un sens du devoir à accomplir incroyable, une fierté incroyable.

Et j’ai été impressionné par vos sacrifices et le retour solennel des cercueils recouverts d’un drapeau à Dover, vers les pierres tombales de la section 60 à Arlington où ceux qui sont tombés dans cette guerre reposent en paix aux côtés des autres héros de l’histoire américaine.

Alors ici en Afghanistan chacun d’entre nous fait partie d’une longue lignée de soldats qui se sont sacrifiés depuis plus de deux cents ans. Vous protégez vos concitoyens du danger. Vous servez aux côtés de vieux alliés et de nouveaux amis. Vous apportez de l’espoir et des perspectives d’avenir à tous ceux qui ont connu tant de douleurs et de souffrances.

Et je sais que parfois, lorsque vous regardez la télévision, la vie politique au pays peut paraître un peu confuse, tous ces gens qui crient, qui s’interpellent, et les Démocrates ceci et les Républicains cela. Je veux que vous compreniez ceci : lorsqu’il s’agit de vous soutenir, nous sommes soudés. Nous sommes tous soudés lorsqu’il s’agit de soutenir nos troupes. Cela nous rassemble. Nous sommes tous incroyablement fiers. Nous avons un profond respect pour ce que vous faites. Et vous tous montrez à toute l’Amérique ce qu’il est possible de faire lorsque les gens se rassemblent, sans distinction de couleur ou d’opinion, sans distinction de religion ou de position sociale, mais avec la détermination d’oeuvrer ensemble, de verser son sang ensemble et de gagner ensemble comme un seul peuple, comme des Américains.

Ne vous y trompez pas, ce combat est important pour nous. Il est important pour nous, il est important pour nos alliés, il est important pour le peuple afghan. Al-Qaïda et les extrémistes violents que vous combattez veulent détruire. Mais vous tous, vous voulez construire - c’est un caractère essentiel de l’Amérique. Eux n’ont aucun respect pour la vie humaine. Vous, vous voyez de la dignité dans chaque être humain. Ca fait partie des valeurs américaines auxquelles nous sommes attachés. Eux, ils veulent diviser les races et les religions. Vous, vous voulez rapprocher les gens et voir tout le monde avancer ensemble. En d’autres termes, eux, ils n’ont que la peur à offrir, alors que vous, vous offrez l’espoir.

Et c’est pour cela qu’il est si important que vous sachiez que tout le pays est derrière vous. C’est pour cela que vous portez cet uniforme, parce dans un monde instable, les États-Unis d’Amérique seront toujours là pour défendre la sécurité des nations et la dignité des êtres humains. C’est ce que nous sommes. C’est comme cela que nous agissons.

Beaucoup de choses ont changé dans notre pays et dans le monde depuis le 11 Septembre. Mais j’ai confiance que tant qu’il y aura des hommes et des femmes comme vous - des Américains qui sont prêts à servir avec dévouement de l’autre côté du globe - tant qu’il existera des gars comme vous, j’ai confiance que notre nation résistera, et que l’espoir l’emportera sur la peur. Et j’ai confiance en des jours meilleurs.

Alors merci beaucoup à tous. (Applaudissements). Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse les Forces armées des États-Unis. Que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique. (applaudissements)

Barack Obama

Traduction Le Grand Soir et ReOpen911.info

TEXTE ORIGINAL
http://www.commondreams.org/headline/2010/03/28-9

(1) "Le Sénat US prolonge trois dispositions de la loi antiterroriste PATRIOT ACT"

(2) "Webster Tarpley : Obama déclare la guerre au Pakistan"

(3) "AFP : Le Congrès américain débloque 680 milliards pour l’armée"

(4) Wikipedia : Le GI Bill (officiellement titré Servicemen’s Readjustment Act de 1944) est une loi américaine adoptée en juin 1944 fournissant aux soldats démobilisés de la Seconde Guerre mondiale (communément appelés les G.I.) le financement de leurs études universitaires ou de formations professionnelles ainsi qu’une année d’assurance chômage. Cette loi fournissait également différents types de prêts pour pouvoir acheter un logement ou démarrer une entreprise.

(5) A en croire le récent rapport confidentiel de la CIA divulgué par Wikileaks, les Services secrets et l’arméee US sont au contraire préoccupés de la baisse de popularité de cette guerre en Afghanistan parmi les populations francaise et allemande, et envisagent différentes mesures de propagande pour y remédier. Voir nos articles "Rapport de la CIA : comment manipuler l’opinion publique européenne sur l’Afghanistan" et son analyse par le journaliste Hicham Hamza.

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Histoire et Mystifications. - Comment l’Histoire est fabriquée et enseignée...
Michael PARENTI
Analyste politique progressiste de tout premier plan aux États-Unis, Michael PARENTI, docteur en Sciences Politiques de l’Université de Yale, est un auteur et conférencier de renommée internationale. Il a publié plus de 250 articles et 17 livres. Ses écrits sont diffusés dans des périodiques populaires aussi bien que dans des revues savantes, et ses textes engagés l’ont été dans des journaux tels que le New York Times et le Los Angeles Times. Ses livres et ses conférences, informatives et (…)
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Il semblerait que la nature de l’ultime révolution à laquelle nous avons à faire face est précisément celle-ci : nous sommes en train de développer toute une série de techniques qui permettront aux oligarchies aux commandes - qui ont toujours existé et qui probablement existeront toujours - d’amener les gens à aimer leur servitude.

Aldous Huxley

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