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Brésil : Les États-Unis négocient pour l’installation d’une base militaire au Brésil

Alors qu’au Honduras l’armée soutenue par les États-Unis est entrain d’expulser violemment les paysans de terres appartenant à l’État, terres qu’ils ont récupérées des mains des latifundistes pour être cultivées suivant l’ordonnance du décret 2009 (voté sous Zelaya).

Le grand voisin continue à étendre son ombre sur le sud : les États-Unis vont être durant la première moitié du mois d’avril en négociation avec le Brésil afin d’y installer une base militaire pour "lutter contre le narcotrafic" tout comme c’est à priori la mission des 7 bases qui doivent être installées en Colombie.

La réponse du Brésil risque fort de sceller le destin du continent dans son ensemble, car on sait bien que les bases militaires US ne servent pas qu’à "lutter contre le narcotrafic" et qu’une fois qu’ils ont mis le pied dans un pays ils ont du mal à ne pas influencer la réalité de celui-ci.

Arturo Valenzuela, Secrétaire Adjoint pour l’Hémisphère Occidental des États-Unis, a assuré lundi que le Gouvernement nord-américain négocie l’installation d’une base militaire au Brésil.

Valenzuela a fait l’annonce à la fin d’une conférence à la faculté Latino-américaine des Sciences sociales (FLACSO) à Quito capitale de l’Équateur [1].

Il a dit que "les États-Unis négocient comme ils l’ont toujours fait" pour tenir des relations fluides avec d’autres pays , "ils cherchent à établir des accords cadres de coopération".

Si l’accord est accepté la base sera installée à Rà­o de Janeiro et aura pour mission de contrôler le trafic de drogue dans la région.

Le haut fonctionnaire étasuniens a indiqué que les deux gouvernements sont encore en discussion pour l’obtention d’un accord.

Il a écarté le fait que cette négociation puisse entraîner une nouvelle polémique avec l’Union des Nations Sud-américaines (UNASUR), qui avait fortement critiqué l’installation de 7 bases similaires US en Colombie.

Selon Valenzuela, les différents pays de la région ont accepté les explications données par la Colombie et les EU affirmant que l’installation des bases fait partie d’un accord bilatéral sans aucune intention extraterritoriale.

Robert Gates, Secrétaire de la Défense, prévoit de visiter le Brésil vers le milieu avril pour signer l’accord de coopération stratégique militaire entre les deux nations.

http://www.primitivi.org/spip.php?article291

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La Stratégie du Choc
Naomi KLEIN
Qu’y a-t-il de commun entre le coup d’état de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l’effondrement de l’Union soviétique, le naufrage de l’épopée Solidarnösc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l’Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri-Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l’année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux - Abou Ghraib ou (…)
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"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

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