Monsieur Nougaro, comme nombre de ses collègues (Brassens, Ferré, Lapointe, Brel, Barbara, Lavilliers, etc), se produisait gracieusement pour soutenir Le Monde Libertaire, qui était (au passé) le journal de référence anarchiste français.
En ‘68, il écrivait sa chanson la plus connue : "Paris Mai", qui sera aussitôt interdite d’antenne et dont voici un extrait :
"Je voudrais savoir si l’homme a raison ou pas"
"Si je dois endosser cette guérite étroite"
"Avec sa manche gauche, avec sa manche droite"
"Ses pâles oraisons, ses hymnes cramoisis"
"Sa passion du futur, sa chronique amnésie"
Mai, mai, mai, Paris mai
Mai, mai, mai Paris
Mai
Paris "
Il est donc surprenant que le même Claude Nougaro soit ainsi malgré lui associé à un "hymne" à "une certaine" France, particulièrement quand cet "hymne" a des accents royalistes et nationalistes.
La réaction, la droite (incluant nombre de partis prétendument "de gauche") préfère les abstractions : « le travail » ou « la nation », là où la gauche réelle préférera les travailleurs et la population, le peuple.
Vive la fRance...