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A bas l’intervention française au Mali !

« Mesdames et Messieurs, le Mali fait face à une agression d’éléments terroristes,venant du Nord, dont le monde entier sait désormais la brutalité et le fanatisme ». C’est ainsi que François Hollande présentait le 11 janvier la mise en route de la machine de guerre tricolore. Les socialistes et les écolos n’en sont pas à leur première expérience. Sans remontre trop en arrière, on songera au Kosovo en 1999 et à l’Afghanistan, sous le gouvernement de la Gauche Plurielle PS-PC-Verts de Jospin.

Cette fois c’est dans le Nord du Mali que les socialistes interviennent, une vaste région, grande comme la France, contrôlée notamment par des groupes armés islamistes depuis plusieurs mois. L’enjeu est de défendre la stabilité du pré-carré néocolonial français en Afrique de l’Ouest ainsi que les intérêts des multinationales françaises, comme Areva, qui ont mis la région sous coupe réglée depuis décennies. Le tout est accompagné de formules aussi ronflantes que mensongères sur « la défense de la démocratie » ou « la lutte contre le terrorisme » qui ne sont là que pour semer la confusion. Ne nom de code de l’opération est quant à lui beaucoup plus révélateur de la véritable nature de cette intervention impérialiste que tous les discours de Hollande réunis : « OpérationServal ». Comme n’a pas manqué de le signaler la presse algérienne, il s’agit « d’un petit félin africain qui a la particularité d’uriner trente fois par heure pour marquer son territoire » [1].

Hollande a beau affirmé vouloir en finir avec « lafrançafrique », tourner la page du discours de Dakar de Sarkozy, la politique étrangère du PS au pouvoir reste essentiellement la même que celle de l’UMP : servir et protéger les intérêts des multinationales françaises partout dans le monde, notamment dans ses anciennes colonies africaines. Et l’activité militaire française des derniers mois n’a pas cessé un seul instant. En moins de deux ans Paris est intervenu en Libye [2], où Total a bien tiré son épingle du jeu du repartage du pétrole libyen ; en Côte d’Ivoire, où l’on a expulsé par les armes Laurent Gbagbo du Palais présidentiel de Cocody pour asseoir Alassane Ouattara à la présidence, pour le plus grand bonheur des patrons français ; c’est maintenant le tour du Mali, sans parler du soutien discret apporté à François Bozizé en Centrafrique fin de décembre ou l’intervention en Somalie pour libérer un espion français, « mission » qui s’est soldée par un échec [3].

En tout cas, par la rapidité du déploiement de l’Armée française et les gestes et déclarations politiques depuis quelques mois, il est évident que cette nouvelle intervention impérialiste était planifiée de longue date [4]. L’avancée des forces islamistes vers Bamako, dont les objectifs restent flous, n’a été que le prétexte idéal pour justifier le déclenchement de l’attaque. En effet, le gouvernement français cherche à justifier son action derrière « la lutte contre le terrorisme » et la protection d’un « pays ami ». Bien que le déclenchement de cette intervention semble avoir un caractère assez unilatéral de la part de l’impérialisme français, celui-ci, pour la forme, cherche à lui donner un semblant de « légalité internationale » mettant en avant la résolution 2085 de l’ONU, qu’il a lui-même fait adopter pour justifier une intervention militaire, et l’appel à l’aide du président-marionnette malien, Dioncounda Traoré.

Cependant, les motivations de l’intervention française sont bien ailleurs. Il s’agit, dans le cadre de la crise capitaliste internationale, de garantir notamment de nouveaux secteurs de valorisation du capital impérialiste français à travers le « rattrapage du retard » de l’exploitation des ressources naturelles dans son « arrière-cour » africaine. Ce n’est pas un hasard si récemment en visite en Algérie, Hollande et Fabius ont décroché des contrats pour les entreprises françaises dans le secteur des hydrocarbures. Dans le cas spécifique du Mali, la « stabilisation » du pays est fondamentale pour mener à bien et tranquillement les affaires des multinationales. Et cela, non seulement au Mali mais dans toute la région. Le « respect de l’intégralité territoriale du Mali » n’est aucunement un souci pour l’impérialisme français. C’est d’ailleurs lui qui a tracé à la règle les frontières du pays pendant la période coloniale, du temps de l’Afrique Occidentale Française. Paris veut uniquement s’assurer que les intérêts de ses capitalistes seront préservés et des nouveaux contrats signés, même si pour cela il faut négocier à plusieurs niveaux avec plusieurs interlocuteurs différents, au Sud et au Nord Mali. C’est le sens des négociations plus ou moins indirectes que Paris menait avec certains groupes « rebelles » comme le MNLA, qui aujourd’hui offre ses services à la France pour « combattre les islamistes » en échange de « l’autonomie » de l’Azawad. C’était également le sens des négociations entamées avec Ansar-Dine, avant que ses combattants n’enfoncent la ligne de cessez-le-feu en janvier. L’avancée des islamistes vers le Sud et le fait de ne pas pouvoir compter sur un partenaire « crédible » au Nord ont finalement ait pencher la balance interventionniste de la France.

La France pourra-t-elle tenir toute seule ?

Alors que la France s’est lancé dans cette intervention en prenant de surprise la plupart de ses « partenaires » et qu’elle compterait déjà au moins 1700 soldats au Mali, les autres puissances impérialistes pour l’instant ne s’engagent pas à envoyer des renforts pour les troupes françaises. Seules les troupes de la MIMA ainsi que 2000 soldats tchadiens devraient prendre position aux côtés des Français. Même s’il y a un large consensus et que l’UE et les Etats-Unis déclarent leur soutien politique à l’intervention, la réalité c’est qu’à la différence de la guerre en Lybie où Sarkozy avait réussi à embarquer certains pays impérialistes dans l’intervention de l’OTAN, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Certains analystes signalent déjà cette faiblesse et les risques qu’elle comporte. Ainsi, « quelle que soit l’issue des combats le véritable test sur le terrain sera [la] capacité [de la France] à favoriser la transition politique démocratique, à se garder des errements qui ont suivi les opérations de l’OTAN en Libye, des Etats-Unis en Irak ou de la coalition internationale en Afghanistan. La solitude française, dans un enjeu qui concerne toute l’Europe dans sa façade méridionale, n’est pas tenable… » [5]. Quant à l’attitude des Etats-Unis et son hésitation à répondre à la demande d’aide militaire lancée par la France, on signale que cela reflète la difficulté de Washington à comprendre les objectifs de l’intervention mais aussi le fait que les Etats-Unis défendent leurs propres billes en Afrique de l’Ouest, chasse-gardée française mais sur laquelle ils lorgnent depuis un certain temps.

Mais l’autre difficulté pour Paris, outre la lenteur du déploiement des troupes africaines de la MIMA et des troupes tchadiennes, c’est la faiblesse de son « allié local », l’Armée malienne qui est en plein état de décomposition, même si l’intervention française pourrait entamer un certain processus de renforcement des forces répressives de l’Etat malien (surtout en cas de victoire).

L’Armée française n’amènera rien de bon pour les masses du Mali

« Il en va aujourd’hui de l’existence même de cet Etat ami (…) les terroristes doivent savoir que la France sera toujours là pour soutenir une population qui veut vivre dans la démocratie », poursuivait cyniquement Hollande dans sa déclaration de guerre du 11 janvier. Ces paroles résonnent sont d’autant plus hypocrites qu’en même temps, en France, le gouvernement PS-Verts réprime les mobilisations des sans-papiers, dont une bonne partie sont d’Afrique de l’Ouest, et notamment maliens ! Hypocrites encore lorsque l’on connait les conditions monstrueuses de travail et d’habitation auxquelles ces travailleurs immigrés ainsi que leur famille sont condamnés par le patronat français !

L’entrée des forces armées françaises ne fera que renforcer le pouvoir dictatorial de l’Armée malienne et des hommes du capitaine Sanogo, qui continue à faire la loi à Bamako depuis son coup d’Etat de mars 2012. Le gouvernement fantoche en place vient d’ailleurs d’instaurer l’état d’urgence, ce qui implique une censure totale de la presse et une pleine liberté pour les militaires pour perquisitionner, arrêter et mettre au pas les opposants, à commencer par les militants du mouvement ouvrier et syndical sud-malien qui a mené un certain nombre de combat ces derniers mois [6]. Ainsi, « depuis que l’état d’urgence a été décrété au Mali, le 11 janvier, les contrôles militaires se sont multipliés, notamment autour de Konna, Sévaré et Mopti. A Sévaré, rapporte la FIDH, les services de sécurité maliens procèdent à des fouilles systématiques des passagers aux nombreux check-points (…) Tout ce qui peut paraître suspect est à bannir, comme les longs manteaux d’hiver que portent habituellement les hommes de la ville. "Cela peut cacher des armes, c’est suspect", rapporte l’habitant. A partir de 19 heures, il n’y a plus personne dans les rues : les militaires ont ordre de tirer sur toute personne qui a un comportement suspect. Cette traque des islamistes présumés se fait avec le soutien et l’aide de la population (…) Parmi les organisations de défense des droits de l’homme, la crainte de voir des règlements de compte tourner en actes de vengeance est grande » [7].

Loin de venir apporter la « paix », la « démocratie » ou de restaurer « l’intégrité territoriale du Mali », l’impérialisme français est intervenu pour défendre ses propres intérêts sur le dos de la surexploitation des travailleurs et du pillage des matières premières africaines. Et pour cela la France n’a jamais hésité, et n’hésite toujours pas, à soutenir les pires dictateurs [8].

En France, « union sacrée » derrière Hollandeet sa guerre !

« Il était grand temps d’agir » s’exclame Jean-François Copé ; « la lutte contre le terrorisme exige l’unité de la Nation au-delà des clivages partisans » explique solennellement François Fillon ; « même si l’unité nationale ne se décrète pas, le rassemblement des forces politiques qui concourent à la démocratie est nécessaire dans ces moments-là  » renchérit Jean-Louis Borloo ; même Marine Le Pen, qui crache tant sur « l’UMPS », se félicite « d’une coopération de défense entre nos deux pays, dans une zone francophone » [9]. Un large front s’est donc formé entre les médias bourgeois les plus importants et les différents partis qui défendent les intérêts du capital impérialiste français pour encourager, soutenir et légitimer cette nouvelle « aventure » militaire de leur Armée. Même ceux qui expriment des réserves le font non pas tant sur les objectifs généraux de l’intervention mais sur les méthodes, comme c’est le cas de Dominique de Villepin qui aimerait que Paris ait davantage recours « au dialogue » ou Noël Mamère et certains élu-e-s Verts qui auraient aimé que l’on en discute avant au Parlement.

Mais même du côté de ceux qui se disent « à la gauche de la gauche », tous s’alignent, à leur manière, derrière des intérêts de la bourgeoisie hexagonale. C’est ainsi que Jean-Luc Mélenchon, poursuivant ainsi sans doute sa ligne de « critique constructive », a déclaré dans un premier temps que le fait d’avoir décidé de l’intervention « sans en saisir préalablement ni le gouvernement ni le Parlement » était condamnable et que l’engagement de la France au Mali était « discutable » parce que « les intérêts fondamentaux de la France ne sont pas en cause, selon le chef de l’Etat lui-même, et alors que les troupes africaines sont engagées  » [10]. Mais que sont « les intérêts fondamentaux de la France » si ce n’est les intérêts de la bourgeoisie impérialistefrançaise ? Dans un communiqué postérieur, le Parti de Gauche n’a pas hésité à préciser que maintenant que « les opérations sont engagées, qu’elles doivent avoir pour objectif strict d’empêcher la descente vers Bamako [des islamistes] » [11].

Dans cet unanimisme militariste, alors que selon les sondeurs 75% de l’opinion serait en faveur de l’intervention, les déclarations chauvines et pro-impérialistes de Melenchon et de son parti sont d’autant plus scandaleuses que l’on sait qu’avec cette guerre Hollande cherche à gagner du galon et à renforcer politiquement son gouvernement. Cette intervention, pour Hollande, c’est la version militaire, extérieure et brutale de l’offensive hexagonale que mène le gouvernement sur le front de l’austérité et de la réforme du marché du travail.

Il faut combattre « notre » impérialisme ici et maintenant !

Il est clair que l’un des points d’appui pour légitimer l’intervention impérialiste c’est le caractère réactionnaire et antipopulaire des groupes islamistes qui ont pris le contrôle du Nord-Mali. L’épouvantail du « terrorisme islamiste » permet à la France de se présenter comme le « sauveurex-colonial ». Mais tout ceci est une mascarade. Jamais l’impérialisme ne défend la liberté ni la démocratie. Au contraire, au Mali, cette intervention en appui à un gouvernement fantoche illégitime attaque de front le droit élémentaire à l’autodétermination de l’Azawad. Cet élément d’oppression sur les peuples du Nord du pays et l’offensive militaire française, si elle se poursuit, rendront encore plus difficile pour les travailleurs, les paysans et les peuples du Sud Mali, de se débarrasser de la chape de plomb militaire, de la corruption, des plans d’ajustement dictés par le FMI, autant d’éléments fonctionnels au maintien de l’ordre françafricain.

Mais il y a surtout un autre élément sur lequel le gouvernement PS peut s’appuyer pour continuer sa campagne militaire : le fait que l’unanimisme militariste et chauvin soit entretenu par la « gauche de la gauche » comme nous venons de le voir mais également par les directions des principales forces syndicales du mouvement ouvrier. C’est en ce sens que pour l’extrême gauche, à commencer par notre parti, le NPA, mais également pour Lutte Ouvrière, qui a également pris position contre l’intervention, il serait essentiel d’être à l’initiative de rassemblements contre cette nouvelle guerre impérialiste.

En tant que marxistes révolutionnaires, nous ne nous prononçons pas uniquement contre l’intervention mais pour la défaite de « notre » impérialisme. Evidemment, cela ne veut pas dire soutenir politiquement les forces islamistes qui sont aujourd’hui à la tête de l’offensive. Le programme d’Ansar-Dine et des autres groupes islamistes consiste d’ailleurs, en dernière instance, à renégocier les conditions de subordination de la bourgeoisie malienne vis-à -vis de l’impérialisme, notamment en se liant davantage aux pétromonarchies du Golfe, pourtant de fidèles alliées de l’impérialisme nord-américain. Ce qui est sûr cependant, c’est que tout affaiblissement ou remise en cause de la puissance française ne pourrait que renforcer, localement, la position du mouvement ouvrier et populaire qui lutte pour la défense des intérêts du peuple malien, contre la bourgeoisie locale aux ordres des multinationales françaises. C’est aussi pour cela qu’on ne peut que souhaiter que l’armée française se heurte à la résistance la plus dure possible et que son offensive soit mise en échec.

Mais une victoire de l’Armée française au Mali aurait également un impact extrêmement négatif pour notre classe. Cela renforcerait le gouvernement et le patronat et lui donnerait encore plus de marge de manoeuvre pour approfondir son offensive. Ceux qui font de juteux profits en Afrique sont les mêmes qui nous licencient ici en France. C’est pour cela que, par delà les positions que devraient défendre les révolutionnaires, l’extrême gauche devrait se donner les moyens de défendre des positions internationalistes élémentaires en proposant à l’ensemble des organisations du mouvement ouvrier et de la jeunesse, syndicales comme politiques, d’appeler, là où c’est possible, au moins à Paris, à un rassemblement dans les plus brefs délais contre l’intervention.

A bas l’intervention impérialiste, avec ou sans mandat de l’ONU ou du Parlement !

Non à l’ouverture de l’espace aérien algérien aux bombardiers français !

Pour le droit à l’autodétermination de l’ensemble de l’Azawad et des peuples du Mali !

Retrait de toutes les troupes françaises d’Afrique et des terrains d’opération extérieurs !

Philippe Alcoy

Source : http://www.ccr4.org/A-bas-l-intervention-francaise-au-Mali

18/01/2013.

[1Le Monde, « La presse algérienne critique l’attitude "coloniale "de la France au Mali », 14/1/2013

[2Voire : C. Tappeste « Une victoire de l’impérialisme qui menace le printemps arabe » (http://www.ccr4.org/Une-victoire-de-l-imperialisme-qui).

[3A noter également que depuis 2008 la France est l’une des principales contributrices de l’Opération Atalante, au large des côtes somaliennes. Les navires de guerre et les avions français contribuent à « sécuriser » le golfe d’Aden, ou plutôt à sécuriser le passage des navires de commerce et des tankers, et ce pour le plus grand bénéfice des armateurs internationaux. L’autre enjeu de l’Opération Atalante et d’appuyer la force de l’ONU en Somalie, l’AMISOM, qui soutient à bout de bras le gouvernement fantoche aux ordres des impérialistes de Hassan Sheikh Muhamud.

[4Voir : Loïc Guillaume, « Ingérence diplomatique et projet d’intervention militaire de la France au Nord-Mali » (http://www.ccr4.org/Ingerence-diplomatique-et-projet-d-intervention-militaire-de-la-France-au-Nord-Mali).

[5Le Monde, « L’intenable solitude française au Mali », 17/1/2013.

[6En juin dernier, les mines d’or étaient bloquées par un important mouvement de grève. Début septembre, c’était au tour des travailleurs de l’aéroport de Bamako de se mobiliser, suivis des enseignants du supérieur, l’un des secteurs les plus combatifs du pays ces dernières années. Fin octobre, les éboueurs de Bamako étaient également en grève. Systématiquement, les grévistes ont retrouvé l’armée face à eux.

[7Le Monde, « Les allégations sur des exactions de l’armée malienne se multiplient », 15/1/2013.

[8Voir à ce propos l’article de Loïc Guillaume et Marah Macna « Retour sur quatre mois de gestion « socialiste » de l’impérialisme » (http://www.ccr4.org/Retour-sur-quatre-mois-de-gestion-socialiste-de-l-imperialisme).

[9Le Monde, « Intervention française au Mali : large consensus autour de la décision du président Hollande », 11/1/2013.

[10Idem.

[11« Rompre avec la logique guerrière », déclaration du 15/1/2013 (http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/mali-rompre-avec-la-logique-guerriere-20325).


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