Une “nouvelle” alliance stratégique vient de se conclure entre les USA, la Grande-Bretagne et l'Australie. Washington va avec ce partenariat contribuer à ce que Londres et Canberra participent à la mise en œuvre d’un dispositif stratégique inédit, un pacte qui aura plus que jamais la Chine dans sa ligne de mire ou plutôt dans son périscope : le Trilateral Security Pact. On admettra que cela va bien au-delà de la vente de sous-marins, et c’est là toute l’importance de cette étrange affaire pas si étrange que ça.
Une interview de Jean-Pierre Page par l'Agence Chine Nouvelle (Xinhua) à l'occasion de la sortie du livre "La Chine sans œillères"
Il est donc significatif dans cette période de grands bouleversements que près d’un millier de militants de la CGT représentants des syndicats de toutes les régions de France et professions se soient réunis à Gardanne le 20 mai pour débattre, décider et assumer ce que devrait être, selon eux la réponse syndicale à ce qui n’est plus et ne sera jamais plus « la situation d’avant ».
Pour George Kennan, l’auteur du Long Telegram de 1946, il fallait après la victoire des alliés sur le fascisme, s’opposer au « fanatisme de l’URSS comme aux visées expansionnistes de Staline », « les États-Unis, leurs alliés et partenaires » se devaient de mettre en place « un système international fondé sur des règles ». 75 ans plus tard, les auteurs des trois documents de l’Atlantic Council ne brillent pas par l’audace et l’innovation. Ils répètent le même mantra tout au long de leurs longues analyses.
L’épidémie mondiale que nous traversons constitue un formidable révélateur des tares du capitalisme mondialisé. Pour la ploutocratie qui gouverne il importe de concevoir la parade ! C’est ce qu’elle fait par le mensonge, la diversion, la division, la violence. C’est le cas avec ce que l’on nomme « la nouvelle guerre froide » contre la Chine. Mais qu’en est-il en réalité ?
Jean-Pierre Page revient sur la nomination de Samantha Power à la tête d’US Aid. Officiellement, l’agence œuvre pour le développement international. Elle est surtout un outil du pouvoir doux (“ soft power ”) étasunien qui a déjà été impliqué dans des opérations de « changement de régime ». Et la nomination d’un personnage comme Samantha Power à sa tête ne doit rien au hasard. (IGA)
Le Parlement Chinois et le Comité Permanent de l’Assemblée Nationale Populaire (ANP) de Chine viennent de voter une loi sur la sécurité nationale, celle-ci est facilement consultable . Elle complète le Statut spécial qui régit Hong Kong depuis 1997.
Cette décision a immédiatement entraîné un concert de protestations. La charge a été sonnée par les Etats-Unis, qui ont été suivis immédiatement par les gouvernements occidentaux et l’Union Européenne avec la mobilisation habituelle des médias. On a accusé tour à tour Pékin « de vouloir absorber Hong Kong (sic) » : « Pékin impose au forceps la loi sur la sécurité nationale », « Pékin prend en mains la sécurité de Hong Kong. ».