Résumé : Dans son texte le M’PEP montre que la démission du gouvernement et la nomination d’un nouveau encore plus favorable à la défense des intérêts des classes dominantes, va accélérer les difficultés déjà immenses des classes populaires et moyennes. François Hollande et le Parti socialiste ressortent des cartons poussiéreux le mythe du TINA de Margaret Thatcher (There is no alternative – il n’y a pas d’alternative). Il est vrai qu’à gauche comme à droite, les partis ayant pignon sur rue se refusent à prendre les seules décisions qui permettraient d’engager la France dans la voie du redressement : la démondialisation et d’abord la sortie de l’euro et de l’Union européenne. Le FN, quant à lui, n’a que des mots à proposer et un projet inconsistant. La parole doit être redonnée au peuple, le président de la République, privé de légitimité, doit dissoudre l’Assemblée nationale…
RÉSUMÉ.
La réunion du G8 qui s’est tenue à Lough Erne, en Irlande du Nord, les 17 et 18 juin 2013, a été l’occasion de lancer officiellement les négociations pour aboutir à un Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI), Transatlantic Trade & Investment Partnership (TTIP) en anglais. Quelques jours avant à Luxembourg, dans une opacité totale, les ministres du Commerce des Vingt-Sept avaient adopté le mandat à confier à la Commission européenne pour conduire les négociations au nom de l’Union européenne.
Une opération d’affolement de la population est en cours sur l’euro. Elle est menée par ceux qui étaient pour le « oui » aux référendums de 1992 et de 2005. Ils utilisent les mêmes arguments fallacieux qu’à l’époque. En 1992, ils disaient que ce serait la « catastrophe » de ne pas voter pour le traité de Maastricht et la monnaie unique. En 2005, ils affirmaient que ce serait l’ « explosion de l’Europe » si on ne votait pas pour le projet de constitution européenne. Aujourd’hui, ils soutiennent que ce serait le « chaos » si un ou plusieurs pays quittaient la zone euro.
Discours de Jacques Nikonoff lors du lancement du Front lorrain de gauche à Nancy le 17 décembre 2010.
Avec la participation de : Clémentine Autain (codirigeante du mensuel Regards, membre de la FASE), Ian Brossart (membre du Conseil national du PCF), Jacques Nikonoff (porte-parole national du M’PEP), Danielle Simonnet (membre du secrétariat national du PG), Francis Sitel (membre du Bureau national du GU).
Une partie de la gauche et de la droite a renoncé à la souveraineté monétaire nationale, refuse de sortir de l’euro, et s’est installée dans l’ordre monétaire néolibéral.
L’ambition de cette étude est donc de livrer un panorama général des points de vue des principales organisations politiques, syndicales et associatives françaises sur la crise de l’Union européenne et de l’euro, et de les commenter.
La conclusion principale de cette investigation, particulièrement inquiétante, est qu’il existe un consensus implicite entre presque toutes les organisations étudiées : Attac, CFDT, CGT, FO, FSU, MEDEF, MoDem, NPA, PCF, PG, PS, UMP, Union syndicale solidaires, Verts.
Les 8, 9 et 10 août 2003, combien étions-nous sur le plateau du Larzac dans l’Aveyron : 150 000, 200 000, davantage encore ? A l’appel de mouvements altermondialistes, il s’agissait de stopper l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et de clamer : « Le monde n’est pas une marchandise ! » L’OMC devait en effet se réunir à Cancún, au Mexique, du 10 au 14 septembre 2003. A son programme : livrer l’ensemble des services, du commerce agricole et des ressources naturelles à une poignée de firmes multinationales.
Le libre-échange est une croyance fanatique. Ses évangélistes, notamment regroupés au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ont condamné à mort des milliers d’habitants des pays pauvres. Les politiques qu’ils ont imposées ont provoqué, parfois de façon effroyable, l’aggravation des inégalités entre pays et à l’intérieur de chaque pays. Contrairement à ce que prétend la théorie du libre-échange, nulle part l’augmentation du commerce international n’a permis de « tirer » la croissance économique dans chaque pays, pas plus que la suppression des barrières douanières (« libéralisation » dans le langage de l’OMC).
Dans le numéro 42 de Riposte Laïque, notre édito posait la question : "Sommes-nous condamnés à ne jamais pouvoir sortir de cette Europe anti-sociale et anti-laïque ?". Nous ne pouvons donc que nous réjouir d’apprendre que Jacques Nikonoff, ancien président d’Attac, est aujourd’hui, en compagnie de Michèle Dessene, le porte-parole du "Mouvement Politique pour une Education Populaire", qui prône ouvertement la sortie de cette Europe, pour offrir une alternative qui manque aujourd’hui cruellement aux citoyens. Nous remercions Jacques de bien avoir voulu répondre à nos questions.