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Auteur : Michel MENGNEAU

Même pas verts de honte.

Michel MENGNEAU
On savait la nébuleuse verte sans programme, sans réflexion idéologique profonde si ce n'est un accompagnement du capitalisme en tentant de lui passer une couche superficielle de peinture verte avec force déclarations d'intentions. Effectivement, les anathèmes lancés par ce magma politicard ne font pas une politique d'ensemble, mais plutôt une tentative d'apporter des réponses individuelles prétendues écologiques en espérant une symbiose problématique des divers thèmes afin d'espérer des avancées écologiques efficaces. Si l'on peut constater des évolutions minimes comme une prise de conscience écologique un peu plus présente dans nos sociétés, indubitablement, cela reste totalement insuffisant, c'est soigner le mal sans en attaquer la racine. Politique particulièrement superficielle qui pourtant entretient un écran de fumée bienveillant à l'égard des malhonnêtes intellectuels et politiques que sont les tartufes pensants de la nébuleuse. Une fumisterie en quelque sorte qui ne (…) Lire la suite »
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Abus d’agro-carburants, attention danger, risque de famine !

Michel MENGNEAU
Il y a maintenant quelques années déjà nous fûmes quelques uns à dénoncer la trop importante mise sur le marché d'agro-carburants sous prétexte de raréfaction du pétrole et aussi de sa forte émission de CO2 lors de l'utilisation en énergie pour la thermodynamique. Si à l'époque nous avions écrit qu'en cas de surproduction agricole c'était une solution envisageable, nous avions aussi mis en garde contre une agriculture intensive trop volontairement tournée vers la production d'éthanol et de polymère, ceci au détriment de sa condition première qui est de nourrir les hommes. Ce n'était pas élucubrations ni prévisions hasardeuses puisque l'étude réalisé par l'IFPRI (International Food Policy Research Institute) à la demande de la commission européenne vient de confirmer les dangers pressentis. Se confirme donc un accaparement des terres par les multinationales, les fonds de pension, etc., en résumé, tout un monde spéculatif qui voit une aubaine de plus pour faire des profits, (…) Lire la suite »

Aux souvenirs des vaincus du capitalisme !

Michel MENGNEAU

Même si je ne l’oublie jamais, à l’approche du 11 novembre la chanson de Craonne se fait de plus en plus présente sur le bord de mes lèvres. Présence forte des mots : «  Ceux qu’ont le pognon, ceux-là reviendront…Car c’est pour eux qu’on crève… Mais c’est fini, nous, les trouffions… On va se mettre en grève… », ravivant le souvenir des oubliés de 1917, des contestataires, des décimés du capital auxquels on accorde même pas de nos jours une réhabilitation estompant un tant soit peu les humiliations subies par les familles des ces suppliciés. La pensée unique n’aime pas que l’on sorte du chemin unidirectionnel qu’elle trace…

En cette année 2011 où l'hégémonie du capitalisme se fait de plus en plus forte, pour la France, année de guerre aussi, -en Afghanistan, en Libye, de temps en temps pour prêter main forte à quelques autocrates africains-, effrayé par ces abominations mes souvenirs reviennent aussi vers Jaurès, autre victime de la barbarie des exploiteurs. Il fut celui qui ne voulait pas de la grande boucherie, mais que n'avait-il pas dit ! S'opposer à une guerre voulue afin de canaliser les ardeurs des populations qui commençaient à s'opposer au système capitaliste, dénoncer une guerre qui coupait court à la contestation en occupant le prolétaire, cela ne se fait pas ! Il faut alors éliminer ceux qui pourraient donner des idées subversives à la populace comme on appelait le peuple pour marquer le peu de cas que l'on faisait de lui. On le fit tuer pour le faire taire. Portant sa pensée est restée, car nul impérialisme, même le plus vil comme le capitalisme ultralibéral, ne pourra effacer la voix (…) Lire la suite »

Démocratie, il est des guerres perdues d’avance !

Michel MENGNEAU
Il ne s'agit pas des guerres sanguinaires qu'organisent régulièrement le capital pour consolider son hégémonie économique, mais de celle qui oppose souvent la démocratie au système ultralibérale. Guerre idéologique qui voudrait que la vraie démocratie soit la garante de la liberté des peuples. Guerre qui se cache puisque la fabrication du consentement, pour formater les esprits, insiste lourdement sur le fait qu'il n'y a de démocratie autre que celle des pays développés. Conditionnés par des modèles dont ils ne connaissent pas tous les rouages perfides, les révoltés du printemps arabes prirent exemples sur nos sociétés. Certes, en apparence il n'y a aucune comparaison entre des régimes autocratiques, voire dictatoriaux auxquels ils étaient soumis, et le semblant de liberté que l'on donne apparemment aux citoyens d'un pays comme la France. Pourtant, côtoyant l'enfer que l'OTAN, digne représentante du capital a semé en Libye, ils auraient du prendre conscience que cette guerre (…) Lire la suite »

La crise de la dette, la grande mise en scène va continuer !

Michel MENGNEAU
Ainsi qu'il en avait été prédit dans le précédent article : « La crise de la dette » la Grèce ne remboursera pas la totalité de sa dette ce dont à quoi les banques s'attendaient. En premier lieu, cela n'a qu'un impact limité pour celles-ci, des taux usuriers compensant en partie les pertes. Mais ceci n'est que l'un des volets de la manoeuvre des banques. En second, elles ont obtenues que les états prêtent à la Grèce pour éponger une partie de sa dette ce qui les assure d'une certaine sécurité sur le solde à rembourser. Toutefois, en ne fixant qu'à 20% le plafond des garanties pour les capitaux investis dans les obligations d'états, ceux-ci ont fait un geste significatif vers des banques qui n'en attendaient pas moins ayant préparé le terrain, le tout en ménageant le peuple naïf à qui l'on veut faire croire que l'on n'a pas tout céder au diktat financier. Mais il ne faut pas se leurrer, des garanties plus complètes seront de nouveau sur le tapis dès que la fausse fièvre créée par (…) Lire la suite »

Primaires socialistes, ah la belle arnaque !

Michel MENGNEAU
D'abord, on remarquera une médiatisation sans précédant pour ce genre d'événement. Pour les médias ayant pignon sur rue la fin de l'autocrate Sarkozy semble une évidence, alors sentant le vent tourner telle des girouettes, l'on a donc brossé avec ardeur dans le sens du poil le parti qui serait le plus susceptible de l'emporter ; ceci, en ignorant totalement la pluralité de la classe politique française. Il s'agit donc d'un parti pris manifeste indiquant clairement la préférence envers le bipartisme. Bipartisme qui n'ouvre pas le débat idéologique puisque les deux protagonistes UMP et PS sont inféodés au capitalisme. C'est simplement la confirmation de la personnalisation extrême de l'élection présidentielle, système qui conduit automatiquement à l'autocratie dont l'exemple nous fut donné par Sarkozy en prenant seul la décision de la guerre en Libye ; le peuple n'ayant pas été consulté et le parlement que lorsque les bombardements avaient fait déjà moult ravages et de nombreux (…) Lire la suite »

La crise de la dette, et la fabrication du consentement !

Michel MENGNEAU
Effectivement il y a crise, on peut le lire à l'envie ! Mais si il y a crise c'est celle des inégalités. Quant à la crise du capitalisme cela demande un peu plus de réflexions et un regard plus critique sur une certaine forme de manipulation des populations. En effet on a vu au cours de la dernière décennie la croissance des pays développés s'émousser, pas franchement, mais de façon régulière. Certains considèrent alors que ceux-ci sont à une sorte de maximum de développement et que celui-ci ayant été obtenu à crédit, vouloir forcer la croissance augmenterait de fait la dette, et qui a prêté de l'argent ? Les banques. C'est d'ailleurs un des problèmes récurrents du capitalisme qui en prétendant créé de la richesse par tous les moyens, surtout par le productivisme et la surconsommation, fabrique aussi à terme de la dette. On imagine donc mal les banques continuer à prêter sans être sûr d'être remboursées. D'autant que la perspective que certains pays n'honorent pas leurs (…) Lire la suite »

La crise… la crise… la crise !

Michel MENGNEAU
« Toute bulle spéculative finit inévitablement par éclater en menaçant le système bancaire de faillite et l'économie réelle de banqueroutes en chaîne - à moins qu'une bulle plus grande encore ne puisse être gonflée à temps. » Propos d'André Gorz, extrait de « Penser l'exode du travail et de la marchandise », paragraphe : la crise. Certes, on peut penser alors que les éclatements successifs des bulles spéculatives conduiront vers l'autodestruction du capitalisme. On peut donc supposer que les crises actuelles sont les prémices de l'éclatement du système. Crises appelées d'ailleurs systémiques pour les différencier des crises voulues, car là est la question : s'agit-il d'une déstructuration incontrôlable du système ou d'une restructuration voulue à l'échelon planétaire ? Beaucoup ont tendance à penser qu'il s'agit bien d'une crise du système, mal contrôlée, que l'on essaierait de maîtriser en faisant payer le lampiste des pays développés. Ce raisonnement peut paraître évident (…) Lire la suite »

NDDL, beaucoup de sincérité et pas mal de faux-semblants !

Michel MENGNEAU
Il est incontestable que ce rassemblement d'opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes fut un succès. Le succès fut d'abord celui de la fréquentation puisque l'on vit au milieu de l'après-midi de samedi le site couvert de monde. Succès aussi dans les forums qui furent, pour beaucoup, complets avec des questionnements et interrogations de qualité de la part d'un public intéressé et averti. Succès aussi avec l'occupation du terrain pour y installer le village autogéré. Pourtant, le clou de la soirée qui était le meeting politique laissa à certains un goût amer… Non pas que la qualité de certains intervenants sincères soient à mettre en doute, je pense à la camarade du NPA Aurore Martin, a l'ami Thierry Brulavoine qui nous a empli d'aise en faisant des discours particulièrement précis, loin des paroles usuelles des policards à la mode comme Cécile Duflot, et qui ont abordé les vrais problèmes que sont le capitalisme et son productivisme. Car effet, Notre-Dame-des-Landes (…) Lire la suite »

Gros sur la patate !

Michel MENGNEAU
Toutes ressemblances avec des lieux, des personnages existant ou ayant existé seraient tout à fait fortuites, ceci est une fiction…quoique ! Il y a une ferme à vendre à la pointe du Raz. Super…, dans un paysage magnifique battu par les vents un bidouilleur y avait implanté une porcherie industrielle. Avec le vent qui balaie sans cesse ce bout de terre privilégié on sentait la présence du cochon jusqu'à Douarnenez. Et s'il n'y avait que cela, l'azote, en surabondance du fait de méthodes culturales productivistes ayant pour résultat un épandage de lisier trop souvent répété, s'était écoulée à la mer et avait rendu la baie d'Audierne toute verte infestée d'algues invasives, l'ulve de son vrai nom. Dans un premier temps, au lieu de diminuer le nombre de ces pauvres bêtes serrées dans leur univers concentrationnaire et de remplacer les caillebotis par de la paille on a avancé l'idée de la méthanisation du lisier. En soit, l'idée de méthanisation n'est pas mauvaise mais on a oublié (…) Lire la suite »