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Auteur : Barry GREY

Les préparatifs de Trump pour renverser le résultat de l’élection présidentielle dépassent de loin ce qu’il a entrepris en 2020

Barry GREY
Récemment, à peine un mois avant le jour du scrutin, le président Joe Biden a déclaré aux journalistes lors d'un briefing à la Maison Blanche que même s'il était convaincu que l'élection serait libre et équitable, « je ne sais pas si elle sera pacifique ». Il a poursuivi ainsi : « Les choses que Trump a dites et les choses qu'il a dites la dernière fois quand il n'aimait pas le résultat de l'élection étaient très dangereuses. » Pourtant, lorsqu'on lui a demandé de commenter les préparatifs de son gouvernement pour contrer un deuxième coup d'État violent visant à annuler une éventuelle défaite électorale de Trump, il a refusé de le faire, minimisant la menace qu'il venait d’évoquer en disant qu'il recevait constamment des renseignements sur la sécurité intérieure. Les propos tenus vendredi dernier par Biden fut l’une des rares fois où lui, ou tout autre responsable démocrate (la vice-présidente Kamala Harris incluse, candidate du parti à la présidentielle) a évoqué l’intention (…) Lire la suite »
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Sanders déclare au New York Times qu’il pourrait envisager des bombardements préventifs sur l’Iran ou la Corée du nord.

Barry GREY, Jacob CROSSE

Bernie Sanders a gagné le vote populaire dans les deux comtés du New Hampshire et de l’Iowa lors des Primaires présidentielles en se présentant en tant qu’ « opposant » et « contestataire » à la guerre. Condamnant l’assassinant criminel du général iranien Quassem Soleimani le mois dernier, Sanders a été le plus ardent des candidats démocrates critiquant l’acte de Trump. Son nombre de soutiens s’est accru au fur et à mesure qu’il gonflait sa rhétorique antiguerre.

Il a rappelé de manière répétée son vote contre l’invasion de l’Irak en 2000, rappelant aux électeurs lors du débat présidentiel en Iowa le mois dernier : « J’ai non seulement voté contre la Guerre, mais j’ai aussi aidé à l’effort contre celle-ci ». Or, quand il parle au plus important quotidien de la classe dirigeante étasunienne, le discours de Sanders revêt un ton très différent par rapport à celui avec lequel il s’adresse au public lors de ses interventions ou de ses interviews à la télévision. Les réponses fournies par Sanders lors du sondage publié par le New YorkTimes montrent une approche très différente de son attitude de « social-démocrate » face à l’impérialisme et à la guerre. Au cours de ce sondage Sanders monte au créneau afin de rassurer la communauté des services secrets et des militaires ainsi que l’élite financière sur sa loyauté de sénateur à l’impérialisme étasunien et à ses capacités de déployer la force militaire. La chose la plus choquante et (…) Lire la suite »
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Dans le New York Times, Kristof exploite la crise des réfugiés pour une intensification de la guerre en Syrie

Barry GREY

Des millions de personnes à travers le monde, horrifiées par le calvaire subi par les réfugiés venus du Moyen-Orient et cherchant asile en Europe, ont réagi par un élan de solidarité pour les victimes.

Les professions de sollicitude des propagandistes de l’impérialisme américain dans les médias par contre, sont pleines de cynisme et de tromperie. Nombreux sont ceux qui versent des larmes de crocodile sur ceux qui fuient la Libye, l’Irak, la Syrie, l’Afghanistan ou d’autres pays dévastés par la violence impérialiste pour mieux plaider en faveur d’une escalade de la politique criminelle a l’origine de la catastrophe. Nicholas Kristof du New York Times (NYT) en est un bel exemple. Il est le propagandiste attitré du NYT pour l’impérialisme des « droits de l’homme ». C’est un libéral dont la sensibilité humanitaire est toujours à l’unisson de l’ordre du jour de la Central Intelligence Agency. Partisan enthousiaste de l’invasion américaine de l’Afghanistan, de l’Irak et des guerres de changement de régime de Washington en Libye et en Syrie, il monte en ligne pour prôner, au nom des millions de gens tués, mutilés ou sans foyer du fait de ces crimes de guerre, une escalade de la (…) Lire la suite »

EIIL en Irak : une catastrophe fabriquée aux États-Unis

Barry GREY

Avec une série de frappes aériennes vendredi et toute la fin de semaine, les États-Unis sont partis une fois de plus en guerre en Irak. Cette nouvelle aventure militaire impérialiste est lancée au mépris d’une vaste opposition populaire et sans la moindre autorisation légale ou constitutionnelle.

La décision de lancer une nouvelle guerre a été prise par une poignée de stratèges de la politique impérialiste étasunienne au sein de l’appareil militaire et de renseignement, de concert avec l’élite patronale et financière. Elle a été prise dans le dos des Américains, qui n’ont absolument aucun mot à dire sur les politiques, y compris le fait de partir en guerre, qui ont un effet sur leurs vies. L’annonce par le président Obama jeudi soir qu’il autorise le lancement de frappes aériennes et d’autres actions contre l’État islamique d’Irak et du Levant (EIIL), est intervenue tout juste un jour après qu’Anthony Cordesman du Center for Strategic and International Studies a publié une analyse qui prônait une escalade de l’opération militaire étasunienne en Irak. Cordesman et son think tank basé à Washington DC jouent un rôle de premier plan dans le réseau des stratèges des services de renseignement et de l’armée qui déterminent la politique étrangère américaine. Cordesman et les (…) Lire la suite »

« Les crimes et délits majeurs » d’Obama

Barry GREY, Joseph KISHORE
Le discours prononcé mardi au Sénat par la sénatrice Dianne Feinstein donne des preuves claires et directes de crimes contre la Constitution américaine et les droits démocratiques du peuple américain, impliquant des hauts responsables de la Central Intelligence Agency (CIA) et de la Maison blanche, jusqu’au président inclus. Les allégations de Feinstein sur la tentative d’intimidation de la CIA, ses obstructions et son espionnage de la Commission du Sénat sur les services de renseignements, qu’elle préside, constituent des « crimes et délits majeurs, » qui selon la Constitution permettent de lancer une procédure de destitution (Impeachment). Feinstein a des liens étroits de longue date avec les services de renseignements, qu’elle a catégoriquement défendus suite aux mois de révélations de l’espionnage illégal mené par la National Security Agency. Pourtant, mardi, elle a prononcé un discours d’une heure dans lequel elle a accusé la CIA d’espionner et de cacher des documents au (…) Lire la suite »

Pourquoi les criminels de Wall Street ne sont-ils pas poursuivis ?

Barry GREY
En mai 2012, quelques jours à peine après que Jamie Dimon de JPMorgan Chase ait révélé que sa banque avait perdu des milliards de dollars dans des paris spéculatifs, le président Barack Obama défendit publiquement le PDG milliardaire, l’appelant « l’un des banquiers les plus intelligents de la nation. » Ce qu’Obama n’a pas dit, c’est que Dimon était un criminel. Le New York Times a rapporté dimanche que le gouvernement annoncerait prochainement le dernier d’une longue liste de règlements amicaux conclus avec des banques de Wall Street impliquées dans des agissements illicites. Les régulateurs fédéraux et les procureurs rendront publics dès cette semaine, un accord de « poursuite différée » épargnant JPMorgan et ses hauts dirigeants pour leur complicité dans le schéma de Ponzi, portant sur 20 milliards de dollars, que dirigeait le financier tombé en disgrâce, Bernie Madoff. En échange d’un paiement de quelque 2 milliards de dollars d’amende, il sera possible à la plus grande (…) Lire la suite »

Les bombardements des Etats-Unis et de l’OTAN en Libye font de plus en plus de morts (WSWS)

Barry GREY

Le nombre de morts résultant des frappes aériennes étasuniennes, françaises et anglaises continue d’augmenter et promet de s’accroître notablement car les puissances impérialistes ont décidé d’intensifier leurs attaques sur des cibles militaires comme civiles.

Le lendemain du jour où les Etats-Unis ont déployé des drones Predator armés de missiles Hellfire et où l'OTAN a averti les civils de "s'éloigner des troupes et des installations de l'armée de Kadhafi", la télévision d'état libyenne rapportait que neuf personnes avaient été tuées pendant la nuit lors d'une attaque aérienne de l'OTAN sur Sirte, la ville natale du leader libyen Muammar Kadhafi. Le communiqué de al-Jamahiriya disait qu'une partie des personnes tuées travaillaient au service des eaux de l'état. Ce communiqué succédait à un autre qui jeudi faisait état de sept civils tués et 18 blessés dans un raid aérien sur le faubourg de Khellat al-Ferjan au sud-ouest de Tripoli mercredi soir, et à un autre encore qui annonçait la mort de quatre civils dans le bombardement des avions de l'OTAN sur la ville de Bir al-Ghanam, à environ 30 miles au sud-ouest de la capitale libyenne. Le déploiement des drones américains armés de missiles fait suite à l'annonce de la France, (…) Lire la suite »

Les petits secrets du sauvetage des banques américaines

Barry GREY

Dans un article exceptionnellement honnête publié dans le New York Times de samedi, l’éditorialiste de la section économique, Joe Nocera, a révélé ce qu’il qualifie de « petits secrets de l’industrie bancaire », soit « qu’elle n’a pas l’intention d’utiliser l’argent [du sauvetage gouvernemental] pour faire de nouveaux prêts ».

Comme l'explique Nocera, le plan annoncé le 13 octobre par le secrétaire du Trésor Henry Paulson qui consiste à offrir 250 milliards $ d'argent des contribuables aux plus grandes banques, contre des actions non-votantes, n'a jamais vraiment eu pour objectif d'inciter ces dernières à recommencer à prêter aux entreprises et aux consommateurs, le but officiel du sauvetage. Son but premier était plutôt d'engendrer une rapide consolidation du système banquier américain en subventionnant une série d'acquisitions de plus petites firmes financières par les plus puissantes banques. Dans son commentaire, Nocera cite une conférence téléphonique privée menée le 17 octobre par un haut dirigeant de JPMorgan Chase, le bénéficiaire de 25 milliards de dollars en fonds publics. Nocera explique qu'il a réussi à obtenir le numéro de téléphone pour écouter un enregistrement de la conversation, à l'insu du directeur dont il tait le nom. Lorsque l'un des participants demande si les 25 milliards $ de (…) Lire la suite »

L’inflation frappe les consommateurs et aggrave la crise financière mondiale.

Barry GREY
WSWS, 22 décembre 2007. Alors que d'importantes banques européennes et américaines subissent des pertes de plus en plus importantes et que les banques centrales entreprennent des mesures extraordinaires pour empêcher un effondrement financier, une sérieuse augmentation de l'inflation américaine est venue frapper les marchés mondiaux, faisant planer le spectre d'une descente vers la stagflation une récession économique combinée avec une augmentation importante des prix. Le 13 décembre, le département du Travail américain a rapporté que les prix de gros avaient augmenté de 3,2 pour cent en novembre en tenant compte des variations saisonnières. Une augmentation de 35 pour cent du prix de l'essence a dopé l'augmentation des prix de gros qui a été l'augmentation mensuelle la plus importante depuis 1973. Le jour suivant, le département du Travail a annoncé une augmentation des prix à la consommation de 0,8 pour cent en novembre, ce qui se traduit en un taux annuel de 4,3 pour (…) Lire la suite »

Harold Pinter, prix Nobel de littérature : un artiste courageux qui dit la vérité sur l’impérialisme US / Qu’est-ce qui est obscène ? La réalité ou le langage qui la décrit ?

Danielle BLEITRACH, Barry GREY
Harold Pinter, prix Nobel de littérature : un artiste courageux qui dit la vérité sur l'impérialisme américain. Par Barry Grey, 9 décembre 2005. Le dramaturge britannique, Harold Pinter, prix Nobel de littérature 2005, a prononcé mercredi à l'Académie suédoise un discours de remerciements passionné, véridique et courageux. Auteur de renom, qui a écrit des pièces aussi célèbres que The Homecoming (Le Retour) et The Caretaker (Le Gardien), Pinter n'a jamais cessé d'élever la voix avec fermeté contre la guerre en Iraq et contre les déprédations commises par l'impérialisme américain dans les Balkans, l'Amérique centrale et partout ailleurs auparavant. Il profita de son discours de remerciements pour intensifier et développer sa lutte en faisant une critique virulente de l'ensemble de la politique étrangère américaine couvrant la période d'après-guerre et en accusant la Grande-Bretagne pour son rôle de « second couteau » et de complice de Washington. Ne mâchant pas ses mots, (…) Lire la suite »