Bernie Sanders a gagné le vote populaire dans les deux comtés du New Hampshire et de l’Iowa lors des Primaires présidentielles en se présentant en tant qu’ « opposant » et « contestataire » à la guerre. Condamnant l’assassinant criminel du général iranien Quassem Soleimani le mois dernier, Sanders a été le plus ardent des candidats démocrates critiquant l’acte de Trump. Son nombre de soutiens s’est accru au fur et à mesure qu’il gonflait sa rhétorique antiguerre.
Des millions de personnes à travers le monde, horrifiées par le calvaire subi par les réfugiés venus du Moyen-Orient et cherchant asile en Europe, ont réagi par un élan de solidarité pour les victimes.
Avec une série de frappes aériennes vendredi et toute la fin de semaine, les États-Unis sont partis une fois de plus en guerre en Irak. Cette nouvelle aventure militaire impérialiste est lancée au mépris d’une vaste opposition populaire et sans la moindre autorisation légale ou constitutionnelle.
Le nombre de morts résultant des frappes aériennes étasuniennes, françaises et anglaises continue d’augmenter et promet de s’accroître notablement car les puissances impérialistes ont décidé d’intensifier leurs attaques sur des cibles militaires comme civiles.
Dans un article exceptionnellement honnête publié dans le New York Times de samedi, l’éditorialiste de la section économique, Joe Nocera, a révélé ce qu’il qualifie de « petits secrets de l’industrie bancaire », soit « qu’elle n’a pas l’intention d’utiliser l’argent [du sauvetage gouvernemental] pour faire de nouveaux prêts ».