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Auteur : Glenn GREENWALD

Victoria Nuland : L’Ukraine possède des "installations de recherche biologique" et craint que la Russie ne s’en empare.

Glenn GREENWALD

Les aveux de la néoconservatrice jettent une lumière importante sur le rôle des États-Unis en Ukraine et soulèvent des questions essentielles sur ces laboratoires qui méritent des réponses.

Les "vérificateurs de faits" autoproclamés de la presse commerciale américaine ont passé deux semaines à qualifier de désinformation et de fausse théorie du complot l'affirmation selon laquelle l'Ukraine disposerait de laboratoires d'armes biologiques, seule ou avec le soutien des États-Unis. Ils n'ont jamais présenté de preuves à l'appui - comment pouvaient-ils le savoir ? et comment pouvaient-ils prouver le contraire ? - mais ils l'ont néanmoins affirmé avec le ton d'autorité et d'assurance qui les caractérise, ainsi que leur droit autoproclamé de décréter la vérité, en qualifiant définitivement ces affirmations de fausses. Les affirmations selon lesquelles l'Ukraine possède actuellement des laboratoires d'armes biologiques dangereuses sont venues de la Russie et de la Chine. Le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé ce mois-ci : "Les États-Unis ont sous leur contrôle 336 laboratoires dans 30 pays, dont 26 rien qu'en Ukraine." Le ministère russe des Affaires (…) Lire la suite »
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La guerre néolibérale contre la dissidence en Occident

Glenn GREENWALD

Ceux qui proclament avec le plus de flamboyance qu’ils combattent les fascistes continuent à embrasser et à manier les armes caractéristiques du despotisme.

Lorsqu'il s'agit de pays lointains et adversaires, on nous apprend à reconnaître la tyrannie par l'utilisation de tactiques de répression révélatrices. La dissidence par rapport aux orthodoxies est censurée. Les protestations contre l'État sont interdites. Les dissidents sont sévèrement punis sans procédure régulière... ...De longues peines de prison sont infligées pour des transgressions politiques plutôt que pour des crimes violents. Les journalistes sont traités comme des criminels et des espions. L'opposition aux politiques des dirigeants politiques est considérée comme un crime contre l'État.Lorsqu'un gouvernement opposé à l'Occident adopte un tel comportement, il est non seulement facile mais aussi obligatoire de le qualifier de despotique. C'est ainsi que l'on peut trouver, presque quotidiennement, des articles dans la presse occidentale citant l'utilisation de ces tactiques par le gouvernement en Russie, en Chine, en Iran, au Venezuela et dans tout autre pays que (…) Lire la suite »

Le livre de Ben Rhodes prouve les mensonges des responsables d’Obama et les siens, sur Edward Snowden et la Russie

Glenn GREENWALD

Il est difficile d’exagérer la sociopathie des responsables de la sécurité nationale américaine : leur volonté de mentir de façon éhontée sur les sujets les plus graves est sans limite.

Depuis qu'Edward Snowden a reçu l'asile de la Russie en 2013, les responsables d'Obama n'ont cessé de dénigrer ses motivations et son patriotisme en invoquant son "choix" d'y élire domicile. Il est clair depuis longtemps que ce récit est un mensonge : Snowden, après avoir rencontré des journalistes à Hong Kong, n'avait l'intention que de transiter par Moscou puis par La Havane pour demander l'asile en Amérique latine. Il a été délibérément empêché de quitter la Russie - piégé dans l'aéroport de Moscou - par les fonctionnaires d'Obama qui ont ensuite cyniquement utilisé sa présence sur place pour laisser entendre qu'il était un hypocrite des libertés civiles pour avoir "choisi" de vivre dans un pays aussi répressif ou, pire encore, un agent du Kremlin ou un espion russe. Mais nous avons maintenant la preuve absolue et définitive que Snowden n'a jamais eu l'intention de rester en Russie mais qu'il a été délibérément empêché de partir par les mêmes fonctionnaires d'Obama qui ont (…) Lire la suite »

Ma démission de The Intercept

Glenn GREENWALD
Les mêmes tendances à la répression, à la censure et à l'homogénéité idéologique qui frappent la presse nationale en général, ont englouti l'organe de presse que j'ai cofondé, avec pour point culminant la censure de mes propres articles. Aujourd'hui, j'ai fait part de mon intention de démissionner de The Intercept, le média que j'ai cofondé en 2013 avec Jeremy Scahill et Laura Poitras, ainsi que de sa société mère First Look Media. La dernière cause, déterminante, est que les rédacteurs de The Intercept, en violation de mon droit contractuel à la liberté éditoriale, ont censuré un article que j'ai écrit cette semaine, refusant de le publier à moins que je ne supprime toutes les sections critiques à l'égard du candidat démocrate à la présidence Joe Biden, le candidat soutenu avec véhémence par tous les rédacteurs de The Intercept basés à New-York qui participent à cet effort de censure. L'article censuré, basé sur des courriels et des témoignages récemment révélés, a soulevé (…) Lire la suite »

Encore une histoire sur la Russie qui s’effondre. Le scepticisme est-il encore permis ? (The Intercept)

Glenn GREENWALD
Vendredi dernier, la plupart des grands médias ont fait l'éloge d'une importante histoire sur les tentatives russes de piratage des systèmes de vote américains, en se fondant exclusivement sur les déclarations du Département de la sécurité intérieure. Voici le début d'un article publié par USA Today, similaire à ce qu'on pouvait trouver dans la plupart des autres médias : « Les Russes ont tenté de pirater les systèmes électoraux dans 21 États à la veille de l'élection présidentielle de l'année dernière, ont déclaré des officiels vendredi ». Cette histoire officielle était explosive pour des raisons évidentes, et a déclenché de manière prévisible des réactions immédiates - qui, bien sûr, se sont aussitôt répandues - déclarant que la légitimité du résultat de l'élection présidentielle américaine de 2016 est désormais remise en question. Don Beyer, membre du Congrès Démocrate de Virginie, se référant aux 21 états ciblés, a annoncé que cela montre que « la Russie a tenté de pirater (…) Lire la suite »

En ciblant WikiLeaks, le directeur de la CIA de Trump, Pompeo, menace expressément la liberté d’expression et la liberté de la presse (The Intercept)

Glenn GREENWALD
En février, après que Donald Trump ait tweeté que les médias américains étaient « l'ennemi du peuple », les cibles de son insulte ont explosé d'indignation, consacrant une couverture médiatique intense contre ce qu'ils qualifiaient d'agression grave contre la liberté de la presse, digne d'une tyrannie. Par un contraste flagrant et troublant, la réaction des médias hier était beaucoup plus tempérée, et même bienveillante, lorsque le directeur de la CIA de Trump, Michael Pompeo, a effectivement et explicitement promis de cibler la liberté d'expression et la liberté de la presse dans un discours cinglant et menaçant qu'il a prononcé devant le groupe de réflexion Center for Strategic and International Studies (le Centre d'études stratégiques et internationales) à Washington. Ce qui a rendu les menaces ouvertes de répression de Pompeo si appréciables aux oreilles de beaucoup, était qu'elles n'étaient pas dirigées contre CNN, le New York Times ou tout un autre média bien en vue à (…) Lire la suite »

Butin de guerre : Trump croule sous les louanges des médias et des Démocrates (The Intercept)

Glenn GREENWALD
Dans tous les types de gouvernement, rien ne provoque un ralliement derrière le leader de manière plus rapide, irréfléchie ou efficace qu'une guerre. Donald Trump peut constater à quel point c'est vrai, alors que les mêmes dirigeants de l'establishment et des médias US - qui ont passé des mois à le dénoncer comme mentalement instable, un autoritaire inepte et une menace sans précédent pour la démocratie - sont maintenant en train de l'applaudir après avoir largué des bombes sur des cibles du gouvernement syrien. Jeudi soir, Trump a ordonné une attaque qui selon le Pentagone fut réalisée par le lancement de 59 missiles Tomahawk qui « visaient des avions, des hangars blindés, des entrepôts de stockage et des sites logistiques, des stocks de munitions, des systèmes de défense aérienne et des radars ». Le gouverneur de Homs, la province syrienne où l'attaque s'est produite, a déclaré tôt ce matin que les bombes avaient tué sept civils et blessé neuf autres. Le Pentagone a déclaré (…) Lire la suite »
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Les Démocrates, Trump et le refus actuel dangereux de tirer les leçons du Brexit (The Intercept)

Glenn GREENWALD
Le parallèle est saisissant entre l’adoption choquante par le Royaume-Uni du référendum sur le Brexit en juin et l’élection encore plus choquante de Donald Trump comme président la nuit dernière. Les élites (en dehors des cercles populistes d’extrême droite) se sont vigoureusement rejointes en opposition aux deux, dépassant leurs lignes idéologiques. Les partisans du Brexit et de Trump ont été continuellement diffamés par le récit des médias dominants (à tort ou à raison), qualifiés de primitifs, stupides, racistes, xénophobes et irrationnels. Dans chacun des cas, les journalistes qui passent leurs journées à discuter entre eux sur Twitter et à se rassembler dans des cercles sociaux exclusifs dans les capitales nationales – réaffirmant constamment leur propre sagesse dans un Larsen sans fin – étaient certains de la victoire. Après coup, les élites dont la légitimité à prévaloir avait été écrasée ont consacré leurs énergies à rejeter la faute sur tous ceux qu’ils pouvaient trouver, (…) Lire la suite »

Une première dans l’Histoire du journalisme : le Washington Post demande l’inculpation de sa propre source - après avoir accepté le prix Pulitzer (The Intercept)

Glenn GREENWALD
Trois des quatre médias qui ont reçu et publié un grand nombre de documents secrets de la NSA fournis par Edward Snowden - The Guardian, le New York Times et The Intercept - ont demandé au gouvernement des États-Unis de permettre au lanceur d'alerte de la NSA de rentrer aux Etats-Unis sans risques. Un geste normal pour une organe de presse à qui il incombe de protéger ses sources et qui – par le simple fait d'accepter les documents de la source et de les publier – déclare implicitement que les informations fournies par la source sont d'un intérêt public. Mais pas le Washington Post. Face à une campagne grandissante menée par l'ACLU [Organisation de défense des droits civiques aux Etats-Unis - NdT] et Amnesty pour obtenir un pardon pour Snowden, en coordination avec la sortie ce week-end du biopic d'Oliver Stone, 'Snowden,' l'éditorial du Post aujourd'hui s'est non seulement prononcé contre un pardon, mais a explicitement demandé que Snowden - la propre source du journal – soit (…) Lire la suite »

Cessez d’exploiter les questions LGBT pour diaboliser l’Islam (The Intercept)

Glenn GREENWALD

L’exploitation immédiate de cette attaque fait partie d’une tendance plus générale qui consiste à exploiter les questions sociétales progressistes pour glorifier les mots d’ordre militaristes, attiser les conflits inter-communautaires et défendre les politiques étrangères agressives.

À la fin des années 1990, Eric Rudolph – élevé dans un milieu catholique et affilié un temps avec la secte Christian Identity – a posé des bombes dans des cliniques qui pratiquaient l'avortement et un bar gay, insistant sur le fait qu'il s'agissait de lieux de débauche et de mal. Au mois de Juillet de l'année dernière, un Israélien juif orthodoxe a attaqué les participants du gay pride à Jérusalem, poignardant six d'entre eux dont un, un adolescent, succomba à ses blessures. Il a justifié ses attaques en s'appuyant sur les peines prescrits dans le Talmud pour homosexualité. Il venait d'être libéré d'une peine de prison de 10 ans pour avoir fait la même chose en 2005. Hier, un pasteur chrétien de l'Arizona, Steven Anderson, a salué le massacre de 49 personnes dans un club LGBT à Orlando au motif que « les homosexuels sont une bande de pervers dégoûtants » et des « pédophiles ». Les attaques violentes contre les bars gays aux États-Unis ont longtemps été un phénomène courant, comme (…) Lire la suite »
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