Carloslatuff
The Electronic Intifada, 26 juin 2007.
Le boycott de l'Autorité Palestinienne par Israël et la communauté internationale leur a finalement sauté au visage avec la récente et sanglante prise de contrôle de Gaza par le Hamas.
C'est du moins le raisonnement de Gideon Lévy, une des voix les plus sensées qui se puissent encore trouver en Israël. « Affamer, assécher et bloquer l'aide ne flétrit pas les consciences ni n'affaiblit les mouvements politiques. Au contraire... La réalité a réfuté le choeur des experts et des commentateurs qui prêchaient la politique de boycott. L'idée stupide qu'il est possible de faire tomber un gouvernement élu en exerçant des pressions sur une population impuissante a essuyé un échec complet. »
Mais Lévy se serait-il trompé ? Les visages de politiciens israéliens et américains, y compris ceux d'Ehoud Olmert et George W. Bush, ne paraissent nullement assombris. Au contraire. Au cours de la quinzaine écoulée, on les a vus et entendus plus (…)Lire la suite »
Information Clearing House
Jonathan Cook à Nazareth, 24 novembre 2006.
Les commentateurs et les éditorialistes sont d'accord. L'assassinat de Pierre Gémayel a dû être confectionné par la Syrie parce que ses phalangistes chrétiens sont depuis longtemps des alliés d'Israël, et parce que, ministre de l'industrie, c'était un des personnages majeurs de la faction anti-syrienne du gouvernement libanais. C'est aussi ce que croit le président Bush. L'affaire est apparemment réglée.
Contrairement à mes collègues, je ne prétends pas savoir qui a tué Gémayel. La Syrie était peut être derrière les tirs. Peut-être, dans le système politique notoirement fractionnel et levantin du Liban, quelqu'un en voulant à Gémayel, même dans son propre parti, a appuyé sur la gâchette. Ou peut-être, encore une fois, Israël a déployé les muscles de ses longs tentacules au Liban.
Pourtant, on a l'impression que cette dernière possibilité ne peut pas être évoquée entre gens polis. Alors permettez-moi (…)Lire la suite »
CounterPunch, 31 août 2006.
Dans un pays fondé sur un mythe fondateur - selon lequel la population indigène palestinienne serait partie de son plein gré et n'aurait nullement été la victime d'une épuration ethnique - et dans un pays, aussi, qui entend trouver sa légitimité en recourant à une foultitude d'autres bobards, consistant par exemple à affirmer que l'occupation de la Cisjordanie serait "bon enfant" et que celle de Gaza "aurait pris fin", la tromperie est en passe de devenir un mode de vie.
Il en va ainsi dans ce "calme relatif" qui fait suite au pilonnage du Liban, un mois durant, par Israël - un calme dans lequel des Israéliens ne meurent peut-être plus, mais où des Libanais continuent hélas très certainement à le faire, tandis que les explosions des sous-munitions des armes à fragmentation de fabrication états-unienne continuent à "accueillir" les réfugiés qui retournent chez eux dans le Sud dévasté, et que les habitants de la bande de Gaza continuent à périr par (…)Lire la suite »