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Auteur : Jonathan COOK

Nétanyahou, son génocide au nom de la nation du peuple juif et les monstres grotesques étasuniens qui applaudissent

Jonathan COOK

L' état nation du peuple juif vient d' assassiner plus de 60 000 civils Palestiniens .La propagande française s’en fiche mais se fait la courroie de transmission de l’assassinat, qualifié là de scandaleux, d’une dizaine d’enfants syriens par, dit-on, Hezbollah, qui vivaient sous occupation juive, tués par un missile encore inconnu, enfants qu’elle requalifie d’israéliens.

Tous les empirent meurent. Leur effondrement devient inévitable lorsque leurs dirigeants perdent la capacité de se rendre compte qu’ils sont devenus des monstres grotesques. l n’y a qu’un seul pays au monde où, en plein massacre israélien à Gaza, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou est sûr de se faire ovationner des dizaines de fois par la grande majorité des représentants élus. Ce pays n’est pas le sien car en Israël, il est considéré comme une personnalité extrêmement clivante depuis de nombreuses années. Il s’agit des États-Unis. C’est ce même Nétanyahou qui a orchestré, au cours des dix derniers mois, le massacre – à ce jour – de quelque 40 000 Palestiniens, dont près de la moitié étaient des femmes et des enfants. Plus de 21 000 autres enfants sont portés disparus, la plupart d’entre eux probablement enterrés sous les décombres. C’est ce même Nétanyahou qui a rasé une bande de territoire – où vivaient à l’origine 2,3 millions de Palestiniens – dont la (…) Lire la suite »

Les destins de Gaza et de Julian Assange sont liés

Jonathan COOK

Si elles étaient correctement rapportées, deux audiences judiciaires d'une importance cruciale tenues cette semaine à Londres et à La Haye feraient apparaître l'"ordre fondé sur des règles" des États-Unis comme une imposture.

Deux affaires judiciaires menaçant nos libertés les plus fondamentales à l'échelle mondiale se sont déroulées séparément en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas cette semaine. Aucune de ces affaires n'a fait l'objet d'une couverture plus que superficielle dans les médias de l'establishment occidental, comme la BBC. Dans le premier cas, il s'agit de l'ultime recours du fondateur de Wikileaks, Julian Assange, contre les tentatives des États-Unis de l'extrader pour l'enfermer jusqu'à la fin de ses jours. Selon l'administration Biden, le crime d'Assange est d'avoir publié des fuites exposant les crimes de guerre systématiques approuvés par les autorités américaines et britanniques en Irak et en Afghanistan. Le gouvernement britannique, ce qui n'est peut-être pas surprenant, a donné son accord à son extradition. L'autre affaire a été entendue par la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye. Quelques semaines après que les juges de la Cour mondiale ont estimé plausible qu'Israël (…) Lire la suite »

Cessez-le-feu : les manipulations sordides entre Israël et les États-Unis sautent aux yeux

Jonathan COOK

L’escalade des attaquesisraéliennes dans la bande de Gaza a un impact dévastateur sur les enfants et leurs familles.

Des milliers d'enfants ont été tués et des milliers d'autres blessés. On estime à plus de 1,9 million le nombre de personnes déplacées à l'intérieur de la bande de Gaza, dont la moitié sont des enfants. Elles n'ont pas un accès suffisant à l'eau, à la nourriture, au carburant et aux médicaments. Leurs maisons ont été détruites, leurs familles ont été tuées ou séparées. Les médias occidentaux prétendent que les efforts de l’Occident pour obtenir un cessez-le-feu sont sérieux. Mais il est clair qu’un autre scénario a été écrit à l’avance. Il n’est pas nécessaire d’être devin pour comprendre que le plan de match israélo-américain pour Gaza se devrait se dérouler comme suit : 1. En public, Joe Biden se montre « exigeant » envers Netanyahou, l’exhortant à ne pas « envahir » Rafah et faisant pression sur lui pour qu’il autorise une plus grande « aide humanitaire » à Gaza. 2. Mais déjà, la Maison Blanche prépare le terrain pour subvertir son propre message. Elle insiste sur le (…) Lire la suite »

Le « sursis » accordé à Assange est un mensonge de plus

Jonathan COOK

Les États-Unis ont eu des années pour clarifier leur intention d’accorder à Assange un procès équitable, mais refusent de le faire. Leur véritable objectif est de le garder enfermé pour toujours.

La saga interminable et odieuse de l’incarcération de Julian Assange pour crime de journalisme se poursuit. Et une fois de plus, les gros titres sont un mensonge, conçu à la fois pour acheter notre passivité et pour donner plus de temps aux établissements britanniques et américains pour maintenir le pouvoir. Le fondateur de Wikileaks a définitivement disparu de la vue. The Guardian – qui a un conflit d’intérêts gigantesque et non déclaré dans sa couverture de la procédure d’extradition contre Assange (vous pouvez lire à ce sujet ici et ici) – a qualifié mardi la décision de la Haute Cour du Royaume-Uni de « sursis temporaire » pour Assange. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Cinq ans plus tard, Assange est toujours enfermé dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, reconnu coupable de absolument rien. Cinq ans plus tard, il fait toujours face à un procès aux États-Unis pour des accusations ridicules en vertu d'une loi draconienne vieille d'un siècle appelée (…) Lire la suite »

Les abus montrent que l’affaire Assange n’a jamais été une affaire de droit

Jonathan COOK
Il est étonnant de voir combien de fois on entend encore des gens bien informés et raisonnables dire de Julian Assange : "Il a fui les accusations de viol portées contre lui en Suède en se réfugiant à l'ambassade de l'Équateur à Londres." Cette courte phrase comporte au moins trois erreurs factuelles. En fait, pour la répéter, comme tant de gens le font, il faudrait avoir vécu sur une île déserte au cours de la dernière décennie - ou, ce qui revient à peu près au même, s'être fié aux médias commerciaux pour s'informer sur Assange, y compris auprès d'organes de presse prétendument progressistes comme le Guardian et la BBC. Ce week-end, un éditorial du Guardian - la voix officielle du journal et probablement la rubrique la plus suivie par les dirigeants - a fait une telle fausse déclaration : Il y a ensuite l'accusation de viol dont M. Assange a fait l'objet en Suède et qui l'a conduit à chercher refuge dans l'ambassade d'Équateur. Le fait que le Guardian, censé être le (…) Lire la suite »

L’exécution de Shireen Abu Akleh est un message aux Palestiniens

Jonathan COOK
Au cours de mes 20 années de reportage sur le conflit, j'ai appris de première main que la version israélienne des événements concernant la mort de Palestiniens ou d'étrangers, n'est jamais fiable. L'exécution de la journaliste d'Al Jazeera Shireen Abu Akleh par un soldat israélien dans la ville palestinienne de Jénine, les efforts immédiats d'Israël pour brouiller les pistes quant à l'identité du responsable et les faibles réactions des capitales occidentales ont ravivé les souvenirs de 20 années de reportage dans la région. Contrairement à Abu Akleh, je me suis trouvé beaucoup moins souvent sur les lignes de front dans les territoires occupés. Je n'étais pas un correspondant de guerre, et lorsque je me retrouvais près de l'action, c'était invariablement par accident – comme lorsque, toujours à Jénine, mon taxi palestinien a tourné dans une rue pour se retrouver face au canon d'un char israélien. À en juger par la vitesse et l'habileté avec lesquelles mon chauffeur a fait (…) Lire la suite »

La persécution de Julian Assange (Middle East Eye)

Jonathan COOK
La ministre britannique de l'Intérieur, Priti Patel, décidera ce mois-ci si Julian Assange doit être extradé vers les États-Unis, où il risque une peine pouvant aller jusqu'à 175 ans, probablement effectuée en isolement strict, 24 heures sur 24, dans une prison américaine de très haute sécurité. Il a déjà passé trois ans dans des conditions tout aussi difficiles dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, à Londres. Les 18 chefs d'accusation retenus contre Assange aux États-Unis sont liés à la publication par WikiLeaks, en 2010, de documents officiels ayant fait l'objet de fuites, dont beaucoup montrent que les États-Unis et le Royaume-Uni sont responsables de crimes de guerre en Irak et en Afghanistan. Personne n'a été traduit en justice pour ces crimes. Au lieu de cela, les États-Unis ont défini le journalisme d'Assange comme de l'espionnage - et, par voie de conséquence, ont affirmé leur droit de saisir tout journaliste dans le monde qui s'attaque à l'État de sécurité (…) Lire la suite »

Est-il déjà trop tard pour se dire adieu ?

Jonathan COOK
Il semble que le moment est arrivé de se dire adieu. Ce projet a été amusant, éducatif et parfois cathartique - pour moi en tout cas. J'espère que vous avez aussi tiré quelque chose de ce temps passé ensemble. Je ne vais nulle part, bien sûr. Du moins, pas pour l'instant. J'aime écrire. Aussi longtemps que je le pourrai, je continuerai à dénoncer l'injustice, à dénoncer le pouvoir des entreprises et leurs dérives, et à réclamer une société plus juste et plus ouverte. Mais je dois être réaliste. Je dois admettre que d’ici peu un nombre croissant d'entre vous ne visitera plus ma page. Et il me semble impoli, après tant de temps passé ensemble, de ne pas vous dire un adieu chaleureux avant qu'il ne soit trop tard. Vous allez me manquer. Beaucoup d'entre vous ont peut-être pensé que cela se terminerait autrement. Vous avez probablement imaginé que je serais banni par Facebook ou Twitter. Vous auriez pu alors vous mobiliser, envoyer des plaintes rédigées dans les termes les plus (…) Lire la suite »

L’acharnement contre Julian Assange ne laisse aucun refuge au journalisme honnête

Jonathan COOK

Le message envoyé aux journalistes ne pourrait être plus clair ni plus effrayant : ce qui est arrivé à Assange peut aussi vous arriver.

Ce n'est pas un hasard si Julian Assange, le journaliste et militant de la transparence numérique qui a fondé Wikileaks pour aider les lanceurs d'alerte à nous dire ce que les gouvernements occidentaux font vraiment dans l'ombre, a passé dix ans à disparaître progressivement dans cette même ombre. Son traitement est un crime similaire à ceux que Wikileaks a dénoncés lorsqu'il a publié, il y a un peu plus de dix ans, des centaines de milliers de fuites - des documents que nous n'étions jamais censés voir - détaillant les crimes de guerre commis] par les États-Unis et la Grande-Bretagne en Irak et en Afghanistan. Ces deux pays occidentaux ont tué des non-combattants et pratiqué la torture non pas, comme ils l'ont prétendu, dans le cadre de la légitime défense ou de la promotion de la démocratie, mais pour imposer leur contrôle sur une région stratégique et riche en ressources. Le fait que le sort juridique et physique d'Assange soit entre les mains de deux États qui ont le plus (…) Lire la suite »

L’isolation forcée des non-vaccinés est-elle vraiment la réponse de la gauche à la pandémie ?

Jonathan COOK

Si Tucker Carlson ou Trump préconisaient cela, on penserait qu’il s’agit d’une mesure qui ne sert qu’à semer la division. Cela reste vrai même quand c’est Chomsky qui le dit.

Comme les choses ont changé depuis l'arrivée et le départ de Donald Trump comme président des États-Unis ! Jusque-là, j'étais capable de m'identifier fermement à la gauche progressiste. Aujourd'hui – avec la pandémie de Covid, qui ne fait que renforcer le traumatisme post-Trump – je me trouve dans une sorte de no man's land bizarre, coincé entre deux tribus idéologiques de plus en plus grosses qui se ressemblent trop sur trop de questions. Voilà ce qui m’est apparu après avoir pris connaissance de la dernière interview de Noam Chomsky – quelqu'un dont l'influence sur moi est telle qu'elle a façonné l'évolution de mon parcours intellectuel au cours des deux dernières décennies. Comme beaucoup de gens de gauche, j'ai une dette éternelle envers Chomsky pour m'avoir aidé à me libérer de la manipulation de l'esprit à laquelle j'ai été soumis pendant des décennies, comme tous ceux qui passent par nos écoles et nos universités, regardent les médias appartenant à des milliardaires (ou, (…) Lire la suite »
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