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Auteur : Noam CHOMSKY

"Guerre contre le Terrorisme", conférence Amnesty International.

Noam CHOMSKY
Objectif Iran : la vérité sur les projets de la Maison Blanche en vue d'un changement de régime - interview de Scott Ritter par Amy Goodmann. Document garanti contre les virus, à part celui de la révolte. Document non garanti contre les fautes de frappe, de français ou de gôut. "Guerre contre le terrorisme" , par Noam Chomsky. Conférence annuelle organisée par Amnesty International, au Trinity College - Dublin - le 18 janvier 2006 « Terrorisme » est un mot qui provoque de fortes émotions et de grandes préoccupations. La première préoccupation est ben sûr celle de se protéger d'une telle menace, qui a été très présente dans le passé et qui le sera encore plus dans l'avenir. Pour pouvoir le faire d'une manière sérieuse, il nous faut définir quelques directives. En voici quelques unes, assez simples : 1 les faits sont importants, même ceux qui nous sont désagréables. 2 les principes moraux élémentaires sont importants, même si nous préférions (…) Lire la suite »

Voisinage dangereux (Venezuelanalysis).

Noam CHOMSKY
(Lire aussi : Le projet d'une bourse iranienne du pétrole, par Krassimir Petrov. ) Jeudi 8 décembre 2005 « Comment le Venezuela maintient le chauffage dans les foyers du Massachussetts », lit-on dans les principaux quotidiens états-uniens, une annonce publicitaire de l'entreprise pétrolière d'Etat vénézuélienne, PDVSA, et de sa filiale basée à Houston, CITGO. La publicité donne la description d'un dispositif, lancé la par le Président vénézuélien Hugo Chávez, visant à vendre du fuel pour le chauffage à prix réduit parmi les communautés à faibles revenus de Boston, dans le South Bronx et ailleurs aux Etats-Unis - un des gestes les plus ironiques de toute l'histoire du dialogue Nord-Sud. L'accord a été conclut à la suite du courrier adressé par un groupe de sénateurs à neuf entreprises pour leur demander d'utiliser une partie de leurs profits records pour permettre aux gens modestes de payer leur chauffage. La seule réponse est venue de CITGO. Aux Etats-Unis, les (…) Lire la suite »

Il n’y a pas de guerre contre le terrorisme (interview de Noam Chomsky par Geov Parrish)

Noam CHOMSKY

Depuis plus de 40 ans, Noam Chomsky, professeur au MIT, est l’un des plus grands intellectuels au monde critique de la politique étrangère des Etats-Unis. Aujourd’hui, alors que les Etats-Unis connaissent des problèmes politiques et militaires suite à leurs dernières aventures impériales, Chomsky - qui a eu 77 ans le mois dernier - promet qu’il ne ralentira pas le rythme « tant qu’il tiendra debout ». Je lui ai parlé au téléphone, le 9 décembre et une autre fois le 20, à son bureau à Cambridge.

Geov Parrish:Est-ce que George Bush a des problèmes politiques ? Si oui, pourquoi ? Noam Chomsky : George Bush aurait de graves problèmes politiques s'il y avait un parti d'opposition dans ce pays. Pratiquement chaque jour ils se tirent un balle dans le pied. Ce qui est étonnant dans la politique aux Etats-Unis aujourd'hui est que les Démocrates n'en tirent pratiquement aucun bénéfice. Le seul bénéfice pour eux est que les Républicains sont en train de perdre du soutien. Un parti d'opposition serait en train de secouer les branches, mais les Démocrates ont une politique si proche des Républicains qu'ils ne peuvent rien faire. Lorsqu'ils essaient de parler de l'Irak, George Bush, ou Karl Rove, leurrétorque « comment pouvez-vous critiquer ? Vous avez tous voté pour. » En plus, ils ont raison. GP : Comment les Démocrates pourraient-ils faire la différence à ce stade, étant donné qu'ils sont déjà tombés dans le piège ? NC : Les Démocrates, leurs dirigeants, lisent les sondages (…) Lire la suite »

Un Negroponte pour Bagdad. L’âme damnée.

Noam CHOMSKY
il manifesto, 15 septembre 2004 Un principe moral qui ne doit pas provoquer de controverses est celui de l'universalité : nous devons appliquer aux autres les mêmes standards que nous appliquons à nous-mêmes. Et, bien entendu, avec plus de zèle. En général, si les états ont le pouvoir d'agir en toute impunité, ils refusent les principes moraux, étant donné que c'est eux qui définissent les règles. Ceci est notre droit si nous considérons que nous sommes exemptés du principe d'universalité. Et nous le faisons constamment. Tous les jours surgissent de nouveaux exemples. Par exemple le mois dernier, John Negroponte est arrivé à Bagdad comme ambassadeur des Etats-Unis en Irak, pour conduire la plus grande mission diplomatique du monde. Son intention était de remettre la souveraineté aux irakiens dans le but d'instaurer la démocratie au Moyen-Orient et dans le monde. Du moins c'est ce qui nous a été dit avec solennité. Personne cependant ne peut négliger un précédent horrible : (…) Lire la suite »

Bush a récupéré les éléments les "plus extrémistes, arrogants, violents et dangereux" de l’ère Reagan.

Noam CHOMSKY
www.democracynow.org, 7 Juin 2004. Interview par Amy Goodman Amy Goodman : Noam Chomsky, pouvez-vous nous parler de certaines personnes qui dirigent le gouvernement (US) actuel et qui étaient déjà présents dans l'administration Reagan il y a 20 ans ? Noam Chomsky : C'est tout à fait exact. L'administration Reagan était composée des mêmes ou de leurs mentors pour la plupart. Je pense qu'on peut dire que l'administration actuelle est une sélection des éléments les plus extrémistes, arrogants, violents et dangereux éléments de l'administration Reagan. C'est vrai aussi bien en ce qui concerne l'a politique intérieure que la politique internationale et, comme pendant les années Reagan, ils se consacrent à démanteler les composants du gouvernement qui servent la population en général - la sécurité sociale, les écoles publiques etc - mais d'une manière encore plus radicale. En partie parce qu'ils pensent avoir atteint un niveau supérieur à partir de laquelle ils peuvent (…) Lire la suite »

Le Brésil et la ZLEA : Entretien avec Noam Chomsky.

Noam CHOMSKY

Entretien avec Noam Chomsky sur le Brésil et la ZLEA (ou ALCA)

Dans un entretien avec Brasil de Fato, le professeur américain Noam Chomsky affirme que Lula ne réussira à créer une alternative de développement pour le Brésil qu’avec la mobilisation du peuple brésilien, la coopération internationale et la conscientisation de la population des Etats-Unis.

Le président Lula, seul, n'a pas les forces pour rompre avec la subordination aux Etats Unis et la politique impériale des multinationales. Brasil de Fato - George W. Bush défend les invasions, comme celles de l'Irak, et la répression des manifestations antiglobalisation, comme celle de Miami lors de de la réunion sur l'ALCA, disant que fait partie de la lutte pour la liberté. Quelle est cette liberté ? Noam Chomsky - Le peuple brésilien sait bien de quoi il s'agit. Au Brésil, pendant la dictature, les militaires justifiaient la violence et la répression disant qu'ils le faisaient au nom de la liberté. Au moment du coup d'état militaire, en 1964, le gouvernement des USA a envoyé une lettre aux militaire brésiliens, les félicitant d'avoir mené à bien une des plus grandes victoires de la liberté du XXè siècle. Pour Bush, liberté veut dire "faites ce que je veux". Et cela n'est pas contradictoire avec l'organisation de coups d'états militaires néonazis ou, grâce au modèle (…) Lire la suite »

Etats-Unis - Haïti.

Noam CHOMSKY

Les personnes résolues à détourner l’attention du rôle des Etats-Unis feront valoir que la situation est plus complexe - comme c’est toujours vrai - et qu’Aristide était lui aussi coupable de nombreux crimes. C’est vrai, mais s’il avait été un saint, la situation aurait évolué d’une façon peu différente, comme c’était évident en 1994, quand le seul véritable espoir était qu’une révolution démocratique aux Etats-Unis rende possible le changement de politique dans une direction plus civilisée.

9 mars 2004, ZNet Ceux qui se préoccupent d'Haïti voudront naturellement comprendre comment sa tragédie la plus récente s'est déroulée. Pour ceux qui ont eu le privilège d'avoir des contacts avec les gens de ce pays torturé, ce n'est pas seulement naturel, mais c'est inévitable. Néanmoins, nous ferions une grave erreur si nous nous concentrions trop étroitement sur les évènements récents ou même simplement sur Haïti. La question essentielle pour nous, c'est ce que nous devrions faire par rapport à ce qui se passe. Ce serait vrai même si nous avions des choix et des responsabilités limités ; et encore plus lorsqu'ils sont énormes et décisifs, comme dans le cas d'Haïti. Ils le sont même plus parce que le déroulement de cette terrible histoire était prévisible depuis longtemps (si nous n'avions pas manqué d'agir pour l'en empêcher). Et manquer d'agir, c'est ce que nous avons fait. Les leçons sont claires et tellement importantes qu'elles devraient être le sujet d'articles à la (…) Lire la suite »

Les Etats UNIS ont besoin de quelque chose pour la prochaine élection présidentielle...

Noam CHOMSKY
Interview de Noam Chomsky par Atilio A.Boron : Les Etats UNIS ont besoin de quelque chose pour la prochaine élection présidentielle et pour cela ils continueront leurs aventures bélliqueuses. Atilio A. Boron : Si on examine les récentes politiques des USA en relation avec l'Irak, quels sont selon vous les véritables objectifs de cette guerre ? Noam Chomsky : Bien, nous pouvons être au moins complétement assurés d'une chose c'est que les raisons qui ont été avancées ne sont pas les "véritables" raisons. .Nous le savons parce qu'elles sont pleines de contradictions. Un jour Bush et Powell affirment que l'unique problème est de savoir si l'Irak désarme ou non. Le jour suivant ils disent qu'importe peu le désarmement de l'Irak puisque de toute façon, ils envahiront. Peu après, ils disent que si Saddam et son entourage quittent l'Irak alors le problème sera résolu . Et le jour suivant , au sommet des Açores, quans ils ont lancé leur ultimatum aux Nations Unis, ils ont (…) Lire la suite »

Cuba en ligne de mire.

Noam CHOMSKY

Extraits de son livre "Hegemony or Survival, America’s Quest for Global Dominance" Novembre 2003

Près d'un demi-siècle de terrorisme La dictature de Batista fut renversée en Janvier 1959 par les guérilleros de Castro. Au mois de Mars, le Conseil National de Sécurité (acronyme anglais NSC - ndt) examinait les moyens pour provoquer un changement de régime. En Mai, la CIA commençait à armer les guérillas à l'intérieur de Cuba. "Au cours de l'hiver 1959-1960, il y eut un accroissement significatif des bombardements et incendies supervisés par la CIA et pilotés par les exilés Cubains" basés aux États-Unis. Inutile d'imaginer ce qu'aurait été la réaction des États-Unis ou de leurs alliés affrontés à la même situation. Cependant, Cuba n'a pas riposté par des actions violentes à l'intérieur des États-Unis, en guise de vengeance ou de représailles. En fait, Cuba a appliqué la procédure prévue par le Droit International. En Juillet 1960, Cuba demanda l'aide de l'ONU, en fournissant au Conseil de Sécurité des rapports sur environ 20 attentats, avec les noms des pilotes, (…) Lire la suite »
Entretien avec Noam Chomsky

L’Irak n’est qu’un test

Noam CHOMSKY
Noam Chomsky , professeur à l'université du Massachusetts Institute of Technology, fondateur des sciences modernes de linguistique et militant politique, est un des moteurs de l'anti-impérialisme aux États-Unis. Le 21 mars, il a discuté une demi-heure avec V. K. Ramachandran sur la guerre contre l'Irak V. K. Ramachandran : Est-ce que l'agression contre l'Irak représente la continuation de la politique internationale des États-Unis de ces dernières années ou s'agit-il d'une nouvelle étape dans cette politique ? Noam Chomsky : Il s'agit d'une étape tout à fait nouvelle. Il y a eu des récédents, mais la situation est néanmoins nouvelle. Cette guerre doit être perçue comme un test. L'Irak est perçue comme une cible très facile et sans défense. Ils présument, probablement à raison, que la société s'effondrera, que les soldats se rendront et que les États-Unis prendront le contrôle du pays et mettront en place un régime de leur choix et installeront des bases militaires. Après ils (…) Lire la suite »