Quelque 293 000 jeunes nord-américains sont victimes potentielles des réseaux de prostitution aux États-Unis ; a grande majorité sont des jeunes en fugue ou rejetés de leurs foyers par leurs parents et vivent dans la rue, reconnaît le site web du Département de la justice dans une section sur le trafic de mineurs.
Dans le pays qui, une fois de plus, tente de diffamer Cuba en l’incluant
dans un rapport du Département d’état sur la traite de personnes, des dizaines de milliers de jeunes abandonnés par leurs familles « ont recours à la prostitution pour survivre ou pour acquérir ce qu’ils désirent ou nécessitent ».
« D’autres jeunes sont recrutés pour la prostitution par des rapts forcés (sic),la pression des parents ou par des arrangements trompeurs entre eux et les trafiquants », signalent les auteurs du rapport qui citent plusieurs études ui confirment ces assertions.
« Une fois que ces jeunes se trouvent impliqués dans la prostitution, ils sont forcés à voyager loin de leur lieu d’origine et, comme résultat, sont isolés de leurs amis et leurs familles. Dans cette situation, peu d’entre eux sont capables de développer de nouvelles relations avec d’autres jeunes ou avec des adultes qui ne soient pas ceux qui les abusent. Le style de vie de ces enfants tourne autour de la violence, de l’usage forcé de la drogue et des menaces constantes ».
Le texte officiel révèle que parmi les enfants et les adolescents qui vivent dans la rue aux États-Unis « l’implication dans l’activité sexuelle commerciale est un problème de proportion endémique ».
« Approximativement 55% des filles de la rue pratiquent la prostitution » et « parmi celles-ci 75% travaillent avec un proxénète » dans des « *services d’escorte », de massage, des clubs privés, des évènements sportifs, des congrès et des voyages de tourisme.
Le cinquième des jeunes sont recrutés par des réseaux nationaux du crime. « Ils sont déplacés à travers les États-Unis et reçoivent souvent de fausses identités pour éviter d’être arrêtés ».
La moyenne d’âge des filles victimes de la prostitution est de 12 à 14 ans, tandis que celle des garçons oscille entre 11 et 13 ans, signale le rapport.
Dans une autre page du site, le Département de la justice confesse qu’Internet s’est converti en véhicule privilégié de la pornographie infantile dont les auteurs sont protégés par le labyrinthe du réseau des réseaux.
Beaucoup de ces jeunes sont influencés par la « culture populaire » qui a fait souvent l’apologie de la prostitution et des proxénètes, révèlent les études citées.
Ce même site web admet que les ressources nécessaires pour les jeunes filles recueillies dans la rue - telles que l’hébergement, l’attention médicale, les thérapies - ne sont pas disponibles lorsque celles-ci sont conduites devant les tribunaux.
En matière de trafic de personnes, la presse nord-américaine a rapporté plusieurs cas de Mexicaines ou de centre-américaines ou séquestrées puis conduites en territoire nord-américain où elles sont forcées à travailler pour l’industrie du sexe.
Un cas qui a fair les manchettes est celui de Jeff Botts, qui a « trafiqué » vers les Etats-Unis quelque 1 200 femmes provenant de Chine, Ukraine, Russie et Japon.
La production nord-américaine de pornographie *en ligne* qui inonde le monde, atteint chaque année des niveaux records de revenus. Les dernières données disponibles se situent autor de 13milliards de dollars.
Les attaques des Etats Unis contre Cuba dans le but de nuire à l’image du pays, ne sont que les dernières d’une longue série de calomnies, de mensonges et de fabulations de Washington dans sa guerre sale contre la Révolution cubaine.
Jean-Guy Allard